Hôtel attaqué à Nairobi : Rescapé du 11-Septembre, la mort le frappe au Kenya

 

La vie de Jason Spindler, un Texan de 40 ans, s’est arrêtée net mardi après-midi dans le complexe hôtelier de Nairobi, pris pour cible par des islamistes somaliens.

PDG d’une entreprise de consulting basée dans la capitale kényane, Jason fait partie des vingt-et-une personnes tuées lors du raid des djihadistes. Il dînait à l’hôtel lorsque les assaillants ont lancé l’attaque à coups d’AK-47 et de grenades vers 15h.

Si son identité n’a pas été formellement confirmée par les autorités, sa mère, Sarah, et son frère, Jonathan, ont confirmé à plusieurs médias américains qu’il s’agissait bien de lui.

C’est d’ailleurs ce dernier qui a relayé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux. «Jason était un survivant du 11-Septembre et un combattant. Je suis sûr qu’il leur a fait vivre l’enfer», écrit-il sur Facebook.

Un siège de vingt heures

En effet, d’après le «Daily Mail», Jason travaillait comme analyste pour une société d’investissement dans le bâtiment 7 du Wolrd Trade Center, lorsque les avions ont percuté les deux tours. L’homme était parvenu à quitter le gratte-ciel juste avant que celui-ci ne s’effondre.

Cette fois-ci, l’Américain a eu moins de chance. «Il nous manque tellement à nous tous. C’est si triste que quelqu’un de si brillant soit emporté par le terrorisme», a témoigné sa maman au micro de NBC.

Après un premier bilan faisant état de quatorze victime, parmi lesquelles un Britannique, les secours ont sortis six autres cadavres sur les lieux de cette attaque revendiquée par les islamistes somaliens shebab, eux-mêmes affiliés à al-Qaïda. Et un policier a succombé à ses blessures. Les autorités ont aussi indiqué que 28 blessés avaient été admis dans divers hôpitaux de Nairobi.

Après un siège de près de vingt heures, les forces de sécurité kényanes sont parvenues à reprendre le contrôle de l’hôtel assiégé.

Le chef de la police a précisé que les cinq assaillants à l’origine de l’assaut étaient morts et qu’une opération de ratissage du complexe était toujours en cours.

(dri)