Lors d’une visite sur une base navale à Haïfa (nord), M. Netanyahu, Premier ministre israélien, s’est déclaré «impressionné» par ce qu’il y a vu. «Les missiles que vous voyez derrière moi peuvent aller très loin, et atteindre n’importe quel ennemi, y compris les sbires de l’Iran dans notre région», a-t-il dit selon ses services, dans une apparente référence au mouvement chiite libanais Hezbollah, allié de l’Iran et engagé militairement en Syrie.
Contrecarrer l’Iran
M. Netanyahu doit participer mercredi à Varsovie à une conférence internationale qui sera animée par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et destinée à «promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient». En annonçant début janvier cette conférence, M. Pompeo avait mis en exergue «l’influence déstabilisatrice» de l’Iran.
La vision américaine d’une pression maximale sur l’Iran peinant à convaincre d’autres pays, Washington et Varsovie ont élargi l’agenda aux questions plus générales de la stabilité régionale.
M. Netanyahu a cependant affirmé ces derniers jours que les moyens de contrecarrer l’Iran serait le principal sujet de la conférence.
A Varsovie, les États-Unis doivent également évoquer des propositions de paix entre Israël et les Palestiniens. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, doit s’exprimer jeudi lors de cette conférence, à l’occasion d’une rare apparition publique.
(nxp/afp)