La bataille est menée par 22 plaignants. Leur point commun: être nés de fécondations in vitro réalisées dans la même clinique de fertilité, dans les années 1980. Ils soupçonnent le médecin qui dirigeait le centre, Jan Karbaat, d’avoir secrètement utilisé son propre sperme, et non celui de donneurs, pour les inséminations. Jeudi, un tribunal a autorisé des tests ADN pour le confirmer, près de deux ans après le décès du Dr Karbaat. Le praticien pourrait être le père biologique de 200 enfants. Il a toujours refusé tout examen, se retranchant derrière son droit à la vie privée.
Le scandale a éclaté quand des manipulations de données ont été découvertes dans la clinique, fermée en 2009.
(arg)