Depuis que l’emploi du temps de Donald Trump a fuité dans la presse américaine, le mystère plane quant au fameux «executive time» qu’il semble tant affectionner. Selon certaines sources, il s’agirait d’une manière élégante de qualifier le temps que le président des Etats-Unis consacre à regarder la télé, tweeter ou téléphoner. D’autres supposent que le dirigeant consacre une bonne partie de ces mystérieuses plages horaires à faire joujou avec un simulateur de golf tout récemment installé à la Maison-Blanche.
«The Hill» avance une autre hypothèse. Le journal britannique croit savoir que le dirigeant américain multiplie les réunions avec ses collaborateurs dans un but bien précis: trouver des surnoms à ses potentiels adversaires à l’élection présidentielle de 2020. Il y aurait plusieurs raisons à cette stratégie. D’une part, ces sobriquets pourraient servir de «noms de code» à Trump et ses proches, qui auraient ainsi la liberté de parler des personnes en question sans avoir besoin de les nommer précisément.
D’autre part, l’usage de surnoms servirait à coller une étiquette aux rivaux du président et à créer un plan d’attaque et autres «phrases choc» pouvant être utilisés pendant la campagne. Il faut dire que Donald Trump affectionne tout particulièrement l’utilisation de sobriquets peu flatteurs. La liste concoctée à ce sujet par Wikipédia est d’ailleurs longue comme un jour sans pain, et rappelle notamment que le dirigeant avait traité son homologue nord-coréen Kim Jong-un de «Rocket Man» (l’homme-fusée). Pendant la campagne de 2016, Trump attaquait régulièrement «Crooked Hillary» (Hillary la malhonnête).
Disgraced FBI Acting Director Andrew McCabe pretends to be a “poor little Angel” when in fact he was a big part of the Crooked Hillary Scandal & the Russia Hoax – a puppet for Leakin’ James Comey. I.G. report on McCabe was devastating. Part of “insurance policy” in case I won….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) February 14, 2019
Il y a quelques mois, le président des Etats-Unis a surnommé la sénatrice Elizabeth Warren «Pocahontas» en raison de ses origines amérindiennes. Malgré une volée de bois vert, Trump continue d’utiliser régulièrement ce petit nom.
TRUMP on Elizabeth Warren sending him subpoena letters:
"Pocahontas – should focus more on her heritage and not being ashamed of what she is." pic.twitter.com/rsKQpwR7BV
— Benny Johnson (@bennyjohnson) February 12, 2019
(joc)