Tambacounda : « La session de la cour d’assises se tiendra au mois de juin », selon le juge de l’application des peines

Le juge de l’application des peines, Ousseynou Sy, par ailleurs magistrat du siège au tribunal correctionnel de Tambacounda, a souligné dans un entretien que « la session de la cour d’assises décentralisée de la cour d’appel de Kaolack se tiendra au mois de juin au tribunal régional de Tambacounda ». C’était lors d’une visite à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda, hier jeudi, 2 mai 2013.

« Le gros des problèmes, posés à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda, ce sont les longues détentions », a déclaré le juge de l’application de peines, Ousseynou Sy, lors d’une visite à la maison d’arrêt et de correction. Pour le magistrat du siège au tribunal régional de Tambacounda, « il y a un seul cabinet d’instruction et le juge actuellement est vraiment très débordé. Il plie sous le poids de beaucoup de dossiers. Ce qui fait qu’il y a plus ou moins certains cas de longue détention ». « J’ai attiré son attention sur ça et il est vraiment dans une dynamique de régler ces problèmes définitivement. La preuve, je pense qu’il y a une session d’assises qui va se tenir incessamment. C’est ce qu’on appelle les sessions d’assises décentralisée de la cour d’appel de Kaolack qui va tenir au mois de juin au niveau du tribunal régional de Tambacounda », a-t-il ajouté. Et le magistrat de poursuivre : « j’ai eu l’heure de constater qu’il y a des dossiers qui sont sortis et certainement les condamnés qui sont concernés par ces dossiers vont être jugés à la prochaine session d’assises ». Selon M Sy, cette visite à la maison d’arrêt et de correction s’inscrit dans le cadre des dispositions législatives du code de procédure pénale qui impose au juge de l’application de peines de procéder à la fin de chaque mois ou bien mensuellement à une visite dans les prisons pour s’enquérir un peu donc de l’état de vécu des prisonniers, leurs conditions de détention. « Ce sont des dispositions légales qui s’imposent au juge de l’application des peines qui a l’obligation de se déplacer chaque mois dans la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda de sa compétence pour procéder à cette visite », a-t-il expliqué. Le magistrat soutient que « des condamnés ou des détenus provisoires qui sont dans les dispositions ou qui ont envie de rencontrer le juge de l’application de peines pour l’exposer certains problèmes, s’inscrivent dans une liste ». Le juge a indiqué que « c’est au sortir de l’établissement de cette liste qu’on les reçoit un à un et puis procéder à des discussions pour voir un peu les problèmes qu’il y a et essayer également d’y remédier ». Il a par ailleurs affirmé que «  certains comportements qui laissaient à désirer, avec l’aide du régisseur de la maison d’arrêt et de correction et l’aide du personnel surveillant, ont été remédié ».

 

Assane Diallo / Tambacounda.info /