Tambacounda : construction et équipement gratuit d’une CTP à Wassadou, l’Ong Racines d’enfance casque 50.000 euros

L’Ong Racines d’enfance qui s’active dans le domaine de l’éducation et de la santé vient d’offrir une case des tout-petits au village de Wassadou. Construite et équipée gratuitement, l’Ong veut mettre fin à l’errance des enfants dans cette contrée du Sénégal.

Wassadou, village situé à une soixantaine de kilomètres de Tambacounda a été le point de convergence des populations de la communauté rurale de Dialacoto. A l’origine, l’inauguration d’une CTP, gracieusement offerte par les partenaires de l’Ong Racines d’enfance qui l’ont financée à hauteur de 50.000 euros. Ces derniers, soucieux du devenir des enfants, tout le temps en errance dans les coins et recoins du village, ont décidé d’y construire une CTP. Selon la présidente de l’association Patricia Mowbray, son Ong veut mettre fin à l’errance des enfants, en leur donnant le droit et la possibilité d’aller à l’école. L’éducation étant un droit fondamental, chaque enfant doit en bénéficier, pour non seulement son propre épanouissement, mais aussi celui de de son pays. elle continue pour dire que son Ong Racines d’enfance, appuie le Sénégal depuis plus de dix ans, dans les domaines de la santé et de l’éducation. C’est ainsi que six CTP sont déjà construites dans plusieurs du pays, sans compter le nombre de poste de santé réhabilités ou appuyés en matériels médicaux. Pour expliquer le choix de Wassadou, Patricia dira que c’est une demande qui a été longtemps formulée par les populations. Elles nous avaient tout le temps manifesté leur désir d’avoir une CTP, jusqu’à trouver d’avance le site, précise-t-elle. A sa suite, le coordonnateur régional de la petite enfance, le sieur Youssouf Sarré magnifiera l’action de Racines d’enfance. La construction de cette CTP revêt beaucoup d’importance. Premièrement, dira-t-il, elle est venue au moment où, la presque totalité de nos structures sont sous abris provisoires, en plus, la CTP a un avantage social car elle permet aux femmes de pouvoir se libérer pendant les heures de cours et s’atteler à des activités génératrices de revenus, au profit de la famille. L’autre avantage de la construction de cette case, soutiendra le coordonnateur, c’est qu’elle va permettre d’améliorer l’environnement scolaire de l’école. Pour terminer, Sarré a loué l’engagement des populations qui ont fait montre de détermination et d’abnégation depuis la conception du projet, jusqu’à sa réalisation. D’où l’importance de leur inciter à faire siens de ce joyau pour lequel, de son entretien dépendra la volonté des partenaires à encore investir dans l’école, voire dans le village. Le représentant du président de la communauté rurale lui, lancera un appel au comité de gestion à faire de la structure une gestion saine afin qu’elle puisse servir à plusieurs générations d’enfants.