La consommation en oignons par les populations de la région de Tambacounda reste très importante. Chaque semaine, en moyenne, ce sont quelques 20 à 30 tonnes qui sont déchargées dans le marché de l’oignon, à Tambacounda, pour un approvisionnement correct des populations, renseignent les chiffres du service régional du commerce de Tamba. Ce qui fait dire qu’aujourd’hui, sans peur de se tromper, l’oignon fait partie des denrées les plus consommées dans la région. Toutefois, malgré l’importance des chiffres évoqués, (20 ou 30t), il arrive souvent que des périodes dites intermédiaires, pour ne pas dire de rupture soient notées dans l’approvisionnement de l’oignon. Et généralement, ces périodes coïncident entre le gel des opérations et l’arrivée de l’oignon local sur le marché, explique le patron du service régional du commerce, le sieur Khadim Ndiaye. Néanmoins, il affirme que le relevé à la date de ce 27 courant, effectué par les éléments de son service qui ont sillonné le terrain reste satisfaisant et laisse présager la fin des troubles, renchérit le chef de service du commerce. Car, pour la semaine dernière, vers la fin, il était noté une tonne d’oignons dans le marché. Et pour cette semaine courante, 7 tonnes y sont notées, en attendant le retour des grossistes qui sont aujourd’hui, tous à potou pour mieux approvisionner le marché. Abordant le côté prix de cette denrée très prisée par les populations, Khadim Ndiaye laissera entendre que le prix au kilogramme au détail n’a jamais excédé 500f, quelle qu’en soit la période et la situation. Et tout de même, tente-t-il d’apaiser, le prix connaitra un fléchissement, au fur et à mesure que le marché soit mieux approvisionné. Il continuera en affirmant, qu’à l’heure actuelle, des assurances sont données par les grossistes qui promettent de mieux approvisionner le marché local, d’ici la semaine prochaine, rassurent-ils. Et pour cela, il va falloir que les 20 voire 30 tonnes habituels soient déchargés dans le marché, pour un approvisionnement correct des populations. Pour terminer, le service du commerce rassure que la situation de l’année dernière ne sera pas connue cette année-ci car, il n’y aura pas de rupture de stock. D’ailleurs même, le gouvernement a déjà pris les mesures qui siéent en créant un stock résiduel de l’oignon importé qui se chiffre actuellement à plus de 45 tonnes, confie monsieur Ndiaye, très rassuré.
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