Ouf de soulagement, certains pères de famille l’ont poussé ce samedi, dans l’enceinte du poste de santé de pont, grâce au groupe de réflexion et d’action pour le développement de Tambacounda (GRADE). Une cinquantaine de petits chérubins ont gratuitement pu accéder à la case de l’homme sans que leurs parents n’aient à débourser un rotin. Et cette action est rendue possible grâce au soutien du groupe de réflexion et d’action pour le développement de Tambacounda (GRADE) qui a pris en charge tous les frais entrant dans ce sens. Des actions de développement, d’entraide et de solidarité, c’est de cela que les populations orientales ont besoin, et le GRADE l’a compris pour avoir bien voulu aider les parents dans la prise en charge des frais médicaux relatifs à la circoncision des enfants. Combien de mômes, ne sont pas entrés dans la case de l’homme parce que, leurs parents n’ont pas de quoi payer les frais médicaux ? Combien sont-ils encore les parents qui ne misent que sur la vente de leurs graines restées toujours invendues, pour en finir avec leurs enfants sur ce passage obligés de tout homme ? Autant de question qui taraudent les esprits de ces pères de familles, transies par la crise. Heureusement que la bande à Moussa Diallo est là pour juguler certains maux des parents. Aujourd’hui, leur « grade » a augmenté de quelques « galons », ose-t-on dire, au vu de leur action humanitaire de grande envergure. Ils ont permis la circoncision de 50 gosses au poste de santé sis au quartier Pont. Et tous n’ont pas eu à débourser le moindre centime pour se faire prendre en charge. A en croire le président du GRADE, le sieur Moussa Diallo, c’est parce que nous avons senti le besoin chez les parents, et qu’aussi nous sommes conscients des difficultés qui les assaillent, raison pour laquelle, nous avons jugé nécessaire de leur apporter un soutien. Notre association, mue pour l’épanouissement de Tambacounda et des tambacoundois, s’est résolue à combattre les difficultés des populations, et à les accompagner dans la prise en charge de certaines charges sociales. Pendant deux jours, poursuit-il, cette activité se poursuivra, jusqu’à l’atteinte des objectifs visés. En plus, renchérit le président du GRADE, toutes les charges relatives au suivi médical des mômes seront aussi prises en charge par l’association. Pour terminer, il martèle que le GRADE ne compte pas s’arrêter en si bon chemin car, d’autres actions de développement sont en cours et seront bientôt exhibées aux populations, principales bénéficiaires.
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