La journée du 04 mars célébrant le mardi gras a vécu à Tambacounda. Célébrée dans une grande ambiance, bon enfant, les différentes facettes de la culture orientale ont été exhibées par les mômes, traditionnellement habillés.
Tambacounda n’a pas été en reste dans la célébration de la journée du mardi gras. Comme partout ailleurs dans le pays, la fête a vécu dans cette partie Est du Sénégal, avec son riche patrimoine culturel revivifié et représenté par les chérubins. La fête du mardi gras revêt un caractère important, car elle permet aux enfants de s’habiller de manière traditionnelle, et cela contribue à faire revivre les cultures de la localité. Aujourd’hui, le calme relatif que connaissait l’école maternelle municipale a été perturbé par les sons des tam-tams et autres voix des enfants qui animaient la cour. Accompagnés de leurs parents, ils se sont tous ou presque habillés en tenues traditionnelles pour célébrer la journée. « Cela a aussi permis de remettre sur scelle les différentes culturelles de la ville », souligne la directrice de l’école Mme Bâ née Aïssatou Diagne. Selon elle, « cette fête revêt tout son sens car, outre l’aspect culturel qu’elle incarne, elle permet l’épanouissement des enfants qui sont essentiellement moteurs et ludiques. Depuis tous les temps, nous célébrons cette fin du mardi gras. Mais pour cette année, elle a un double sens pour l’école », fulmine Mme Bâ qui poursuivra en affirmant que, « outre l’aspect festif de la journée, elle est pour cette année, dédiée à une de nos anciennes collaboratrices qui, aujourd’hui, a quitté l’école pour occuper les fonctions de la petite enfance au niveau de l’inspection de l’éducation et de la formation. Et si l’équipe pédagogique ainsi que le bureau de l’Ape ont tenu à la parrainer la journée, c’est compte tenu des rapports qu’elle avait avec eux, mais aussi de son sérieux dans le travail », a précisé la directrice. « En plus, elle avait un sens élevé des enfants pour qui, depuis son nouveau poste, elle continue de défendre la cause ». Interrogée, c’est avec la voix étranglée par l’émotion qu’elle a lâché quelques mots. « Je suis aujourd’hui comblée de joie », a-t-elle d’emblée servi. « Cette journée sera à jamais gravée dans ma mémoire, car je ne m’y attendais point. Tout cela voudrait dire que nous avons encore des choses à faire pour cette couche de la société, très vulnérable du reste ». Elle terminera en invitant les parents « à s’intéresser à l’éducation de leurs petits qui reste l’investissement le plus sûr ». A sa suite, la directrice reviendra pour remercier ses invités avant d’appeler les autorités à soutenir sa structure qui, malgré les efforts des partenaires, compte encore des classes sous abris provisoires. Et cela ne favorise pas les enseignements-apprentissages avec les enfants. En attendant, les enfants, tous, visiblement gais et joyeux, savourent les bons moments de la journée, en compagnie des parents et des enseignants.
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