Tambacounda : candidature pour la mairie, le « Grade », « And Liggey » et « la main dans la main » votent Oury Bâ

La candidature du maire sortant Oury Bâ pour sa propre succession à la tête de l’institution municipale, ne souffre plus d’aucune ambiguïté maintenant, si on en croit la déclaration de ses souteneurs. Ce samedi, trois mouvements dans la ville ont organisé une vaste mobilisation, pour disent-ils sensibiliser et appeler les populations à voter pour Oury Bâ.

Les choses sont maintenant claires. L’actuel édile de la ville briguera les suffrages de ses concitoyens, pour rempiler à la tête de « la mairie de toutes les batailles ». Ceux qui s’en doutaient sont maintenant édifiés, après avoir entendu la lecture issue de la résolution des trois mouvements de soutien du maire, à savoir : « Le grade », « And liggey Tamba »  et « la main dans la main ». ces trois mouvements susnommés, ont fortement mobilisé hier soir, dans un hôtel de la place, pour faire étalage de leur poids politique et de leur soutien total et indéfectible au maire sortant. Selon leur porte parole du jour, le sieur Moussa Diallo, par ailleurs coordonnateur du « Grade », c’est conscient du travail fait par Oury Bâ, et compte tenu de son amour et de sa disponibilité à servir la cité et les populations, qu’ils se sont résolus à clamer haut et fort, qu’ils soutiendront le maire sortant. « Nous voulons l’accompagner à terminer ses chantiers déjà entrepris, mais aussi l’offrir une occasion de servir à nouveau, la ville qu’il aime tant. Et même sans cela, martèle le bouffeur de craie, il a un bilan qui peut valablement le défendre. « nous déclarons ici et maintenant que Oury Bâ sera candidat à sa propre succession », argue Moussa Diallo, résolument engagé dans ses déclarations.

La difficile coexistence dans le Benno.

Toutefois, malgré l’intention de ses partisans à vouloir maintenir sa candidature, Oury se trouve être dans une grande coalition, dans laquelle d’ailleurs, il ne joue pas les premiers rôles malgré son poids électoral. Il est aujourd’hui membre du benno Bokk Yakar qui se trouve être dans une impasse, avec le choix de leur tête de liste. Comme dans une armée mexicaine, l’ordre émane de n’importe qui et n’importe où, raison pour laquelle, le BBY peine à trouver un consensus pour choisir celui ou celle qui dirigera les listes. Et Oury Bâ se trouve dans cet imbroglio politico-social. Comment rempiler dans une telle formation où, les premiers venus même, peinent à être servis ? N’empêche, le porte parole des mouvements de soutien fulmine d’emblée que le miracle n’est pas politique. Et que même s’il arrivait que leur mentor ne soit pas investi par le BBY, pour briguer la mairie, ils prendraient toutes leurs responsabilités et décideraient de la conduite à tenir. Il poursuivra que Oury n’a pas d’adversaires dans le Benno, et que personne ne se doute de son poids électoral, d’où son intime conviction que les membres de la coalition, ne mettraient pas de temps à retenir la candidature de Oury, pour les représenter lors des joutes à venir. S’ils tardent à le faire, qu’ils soient avertis, ce sont les populations qui ont déjà porté leur choix sur Oury. Et ce sont elles les véritables « faiseurs de roi », conclue le coordonnateur du grade. Ces mouvements veulent vraiment augmenter « le grade » du maire sortant, en « travaillant ensemble », « main dans la main ».

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