L’homme vient encore de s’illustrer dans le social et la bienfaisance. Et pourtant, il l’avait clamé haut et fort, il y a de cela quelques temps en laissant éclater n’être mû que par le rayonnement de sa cité et le plein épanouissement de ses concitoyens. Il l’a encore prouvé. En visite à la mosquée du quartier Médina Coura, où il a effectué sa prière du « Takussan », Dialinké a été conduit, après les rakas, à aller voir la situation actuelle de la morgue, en chantier mais aux arrêts certainement pour des problèmes financiers. L’état d’évolution de la construction évoqué, l’imam lui a signifié qu’il aimerait que les travaux reprennent et que les fils de la région y mettent leurs mains pour leur achèvement. Séance tenante, et sans aucune tergiversation, le patron du « Reve », (parti politique dont il est le fondateur) a répondu favorablement à l’appel de l’imam. « Je prendrai entièrement en charge le reste des travaux », a servi celui qui ambitionne de diriger la cité. « Mieux, je promets de tout mettre en œuvre, pour que la morgue soit livrée dans un délai de moins d’un mois », fulmine Dialinké en bon « Mahomettan ». Des gens de sa trempe et de générosité, la cité en a besoin pour prendre son envol ont murmuré des fidèles. « Je n’ai jamais voulu attendre jusqu’à avoir besoin des populations, pour esquisser des actions envers elles. J’ai toujours été, malgré mes modestes moyens, à leurs côtés, pour les appuyer et les aider. Et tant qu’il me restera un souffle dans ma vie, je le mettrai au service de ma localité, pour son émergence et son rayonnement », a conclu Abdourahmane Dabo. L’imam Samba Sarr, visiblement très ému de la promptitude de la réaction de Dialinké, a formulé des prières pour ce dernier, avant de rappeler que ce qu’il vient de faire est un acte de bienfaisance d’une incommensurable rétribution. « Aujourd’hui, il sera dit la morgue de Médina Coura, mais dieu seul sait qui y sera déposé demain car, elle sera à tous, sans distinction aucune. Qu’Allah accompagne Mr Dabo dans ses actes », psalmodiait l’imam visiblement ému.
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