Autre temps, autre approche politique ; oui, se réformer ou disparaître !!!

Indéniablement, le Sénégal n’est pas une véritable démocratie puisque notre constitution interdit la formation de partis politiques se réclamant ou s’inspirant d’une confession (religion), tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’ pourtant observés dans les ‘’grandes démocraties’’ ; et à l’évidence, il s’agit-là d’une violation manifeste de la liberté d’opinion qui est le premier pilier des droits de l’Homme. Ainsi, notre pays ne sera jamais une véritable démocratie tant que les dispositions restrictives imposant la laïcité ne seront pas abrogées. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est  une question de rapport de forces – Que les démocrates le reconnaissent !!!

En vérité, l’attachement indéfectible déclaré de notre pays aux valeurs de démocratie et de justice devrait nous imposer à mentionner explicitement dans notre constitution notre ancrage irréversible aux valeurs de l’Islam, la religion majoritaire dont les principes fondamentaux ne sont guère différents de ceux des autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme) et qui propose une solution pertinente à toutes les problématiques de l’heure |(Cor. 33 : 21 – Les Coalisés – Al-Ahzâb) ; (Cor. 16 : 89 – Les Abeilles – An-Nahl) ; (Cor. 25 : 33 – Le Discernement : 33 – Al-Furqâne)].

Ainsi, notre conviction inébranlable est que nos hommes politiques ne pourront jamais réussir, tant qu’ils continueront à opter pour la laïcité [‘’Dieu entre parenthèses’’, en d’autres termes] – il y va de la crédibilité de Dieu, du Prophète (PSL) et du Saint Coran. Il est donc grand temps qu’ils se réforment. Oui, l’évolution des idées nous exige l’avènement d’hommes politiques de ‘’troisième génération’’, convaincus que notre condition ne sera pas améliorée tant que nos comportements ne seront pas changés, au plan moral ; tant que l’éthique ne sera pas de rigueur en toutes choses et en toutes circonstances. Et il est regrettable de constater que le pouvoir actuel, celui de Macky Sall, n’est pas dans cette perspective ; autant donc ne pas se faire d’illusions ; ils feront autant ou pire que leurs prédécesseurs, s’ils ne se réforment pas – Parole d’Évangile !

En vérité, nos hommes politiques (toutes obédiences confondues) et intellectuels d’une manière générale, formés à l’école laïque de Jules Ferry, ont été configurés pour être, consciemment ou non, les continuateurs du colonisateur ; il leur a inculqués de façon quasi indélébile que la religion doit être une affaire strictement privée qu’il convient donc de séparer de la gestion de la cité – une erreur gravissime, voire fatale, qui, plus de cinquante ans après notre accession à l’indépendance, continue de compromettre toutes nos velléités d’émergence ou de développement. Oui, du fait de notre option laïque, choix qu’aucune espèce de sagesse ne pourrait justifier,. nous sommes condamnés à un échec infernal (désillusion sur désillusion, et génération après génération) – rançon de notre incrédulité ou hypocrisie.

Et c’est dire que les vrais religieux doivent nécessairement s’impliquer en politique et s’évertuer à convaincre nos ‘’républicains’’ (intégristes laïcs) sur la nécessité absolue de s’inspirer de nos convictions religieuses pour agencer une cité juste, ce d’autant que toutes les religions monothéistes (Islam, Christianisme et Judaïsme) convergent sur les voies du vrai développement qui passe essentiellement par le changement de comportement – et donc le repentir [(13. Le Tonnerre : 11 – Ar-Ra’d) ; (71. Noé : 1 … 10-12  – Nûh) ; (11. Houd : 3 … 52 – Hoûd)] ; oui, il n’y a pas d’autres voies de salut (émergence) pour un pays musulman ; bref, rompre avec l’option laïque et changer de comportement (moral) ou périr !!!

Et pourtant, le Prophète (PSL) nous avait explicitement avertis : “Il n’est pas un peuple qui se soit ouvertement livré à la débauche sans que la peste (fléau) ne l’ait frappé, ainsi que des maladies qu’ignoraient ses ancêtres. Il n’est pas un peuple qui n’ait trafiqué les poids et mesures sans être victime de la sécheresse, du manque de vivres et de la tyrannie du prince (dictature). Il n’est pas un peuple qui ait refusé de s’acquitter de la zakât, sans que la pluie ne lui ait fait défaut. N’eurent été les animaux domestiques, il n’y aurait plus eu la moindre goutte d’eau de pluie. il n’est pas un peuple qui ait rompu le pacte le liant à Dieu et à ses envoyés, sans que Dieu ne l’ait soumis à un ennemi étranger qui l’ait dépossédé d’une partie de ses biens (colonisation sous toutes ses formes) ; et Dieu éprouvera, en les dressant les uns contre les autres, les peuples dont les gouvernants ne se soumettent pas au Livre de Dieu et qui tourneront en dérision ce que Dieu a révélé”. (Hadith rapporté par Abd’Allah b. ‘Amr)

Ainsi, en se détournant délibérément des commandements d’Allah et de la Tradition du Prophète (PSL) – notre modèle parfait et éternel maître à penser, nos hommes politiques ont refusé le véritable développement et choisi la voie de la perdition ; c’est cela qui explique que depuis plus de cinquante ans, aucun homme politique n’a véritablement réussi sa mission ; et ce n’est pas ce gouvernement là qui fera l’exception, malgré toutes les promesses faites sur l’émergence.

Oui, aucun de nos hommes politiques n’est véritablement resté sur les langues de la postérité ; c’est là un triste constat, mais  il ne peut pas en être autrement, car cette faveur n’est réservée qu’aux ‘’bienfaisants’’ (mouhsinîna) [Cor. 37 : 108 – 111 – Les Rangés – As-Saffât].  Et comment pourraient- ils être des ‘’bienfaisants’’ et donc de ‘’vrais croyants’’, alors qu’ils ont délibérément opté pour la laïcité qui, certes, respecte toutes les croyances, mais se défend de s’en inspirer (‘’Dieu entre parenthèses’’ ou ‘’Tout sauf Dieu’’) ? Et comment pourraient- ils donc réussir et s’immortaliser dans les langues de la postérité, à l’instar de nos illustres ‘’Hommes de Dieu’’ (Serigne Touba, Cheikh Seydi El Hadj Malick SY, Serigne Babacar SY, entre autres) ? Ce n’est pas possible !!!

Indéniablement, tous ceux qui nous gouvernent – ou qui aspirent au pouvoir – depuis lors, ont véritablement manqué de clairvoyance et donc de vision ; et du fait de leur égarement manifeste, ils sont tous, à des degrés divers, des mégalomanes et des névrosés (tourmentés) – et à la limite, des ‘’délirants’’ (paranoïaques) – Un signe de la ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân) prédit par le Prophète (PSL) :

– [Propos du Prophète (PSL) :] « Parmi les conditions de l’Heure (fin du monde), on verra les gens négliger la prière, s’abandonner à leurs passions et glorifier les riches … on accordera du crédit aux menteurs et on traitera les gens sincères de menteurs, on fera confiance au traître, on trahira l’homme fiable …. En ce temps-là, les gouvernants seront débauchés, les ministres crapuleux (ou libertins), les hommes de confiance sans foi ni loi ; ils négligeront la prière et s’abandonneront à leurs passions. … . ». (Ibn Mardawayhi)

[Propos du Prophète (PSL) :] “Viendra un temps pour les hommes où l’on consultera les servantes, où la femme aura le pouvoir, et les sots (‘’fous’’), le commandement”. (Ibn al-Mûnâwî d’après Alî)

Oui, nos hommes politiques (toutes obédiences confondues) et les intellectuels d’une manière générale ont une vision tronquée du monde, car inspirée de l’Antéchrist (massih dajjâl) – le ‘’Messie de l’égarement’’, le ‘’Borgne Menteur’’ – dont la mort est programmée avec l’avènement du Mahdi (Retour de Jésus). Il grand temps qu’ils se réveillent et qu’ils sachent qu’il ne peut pas y’avoir d’émergence véritable (ou de développement véritablement durable), en dehors d’un retour à Dieu – Une vérité certaine ! Et que vienne donc le règne du Mahdi !!!

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DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar

Pédiatre à Thiès