Campagne d’aspersion intra-domiciliaire d’insecticide : Les districts de Koumpentoum, Koungheul, Nioro et Malem-Hoddar ciblés

 

Les districts de Koumpentoum, Koungheul, Malem-Hoddar et Nioro accueillent, à partir du 30 juin, la campagne d’aspersion intra domiciliaire. L’objectif est d’asperger 80 % des habitations pour réduire la durée de vie de l’anophèle femelle, vecteur du paludisme.

Le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), dans la mise en œuvre de sa politique de prévention, lance, à partir de 30 juin prochain, la campagne d’aspersion intra domiciliaire d’insecticide (Aid). La campagne se déroulera, selon un communiqué parvenu à la rédaction, dans les districts sanitaires de Koumpentoum, Koungheul, Malem-Hoddar et Nioro. Cette opération contre les moustiques est financée par des partenaires du ministère de la Santé comme l’Usaid/Pmi (Initiative présidentielle contre le paludisme) du gouvernement américain.
L’objectif de la présente campagne est d’asperger au moins 80 % des habitations en vue de baisser la transmission de la maladie par la réduction de la durée de vie de l’anophèle femelle, vecteur du paludisme. Le communiqué rappelle que l’Aid est aussi une approche de lutte anti-vectorielle qui consiste à pulvériser l’intérieur des pièces avec un insecticide efficace pour lutter contre les moustiques vecteurs du paludisme. Elle est mise en œuvre dans les districts sanitaires sous la coordination du Pnlp, du Service national de l’hygiène (Snh), de la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec), du Service de lutte anti-parasitaire (Slap), du Centre anti-poison et du Laboratoire d’écologie vectorielle de l’Université de Dakar (Levp/Ucad). Elle bénéficie de l’appui technique et financier de Pmi/Usaid et d’Abt airs.

L’activité sera menée par des relais communautaires choisis par leur communauté et formés par les équipes de district pour sensibiliser les populations sur les modes de prévention du paludisme. Le document renseigne que la pulvérisation dans les maisons se fera sous la supervision technique du Service national de l’hygiène. La Direction de l’environnement et ses démembrements régionaux sont garants du respect des normes environnementales.

Eugène KALY/ le soleil.sn /