Tambacounda : prise en charge de la malnutrition aigüe des enfants, l’ANPETP et la CLM mutualisent leurs efforts.

 

Dans le cadre du partenariat entre l’agence nationale de la case des tout-petits (Anpectp) et la cellule de lutte contre la malnutrition (Clm), une session de formation sur la prise en charge de la malnutrition aigüe est initiée à l’intention des femmes conseillères familiales dans les structures DIPE et autres structures de prise en charge des enfants.

Il s’agit, explique Yousouf Sarré, coordonnateur régional de la petite enfance et de la case des tout-petits de Tambacounda, de renforcer les femmes conseillères familiales dans leurs activités de dépistage de la malnutrition aigüe chez les enfants de la tranche d’âge 6-59 mois dans les structures DIPE. Pendant deux à trois jours, poursuit le coordonnateur de la petite enfance de Tambacounda, les techniciens de la CLM vont apprendre aux femmes conseillères familiales, les différentes techniques de détection de la malnutrition à travers le dépistage. Avec l’outil dénommé centisouple ou communément appelé PB (périmètre brachial), les femmes pourront détecter des cas de malnutrition aigüe en mesurant le périmètre brachial des enfants ou en procédant par le constat d’œdèmes. Mieux, grâce à cet outil, elles sauront même si, malnutrition il y aurait, de quel type s’agit-il et quelles seront éventuellement les conduites à tenir car, soutient-il, rien ne sera laissé au hasard. Sur l’outil il est inscrit des couleurs (vert, jaune et rouge) qui correspondent à la situation sanitaire de chaque enfant mesuré. Dans les détails, Mr Baila Sow chargé de la mise en œuvre du programme de renforcement de la nutrition au niveau de Caritas, explique que le vert signifie une situation normale, le jaune correspond à une (MAM), malnutrition aigüe modérée et le rouge donne une MAS), malnutrition aigüe sévère. Dans ce cas, informe-t-il, l’enfant doit être référé dans la structure sanitaire la plus proche, insiste-t-il. Revenant sur la pertinence de la session, Mr Sow laisse entendre qu’elle permettra aux femmes conseillères familiales de se familiariser avec les outils mais aussi elle leur permet d’être formées sur le remplissage des outils. Beaucoup d’entre elles n’avaient pas des notions sur le remplissage des outils relatifs à la prise en charge de la malnutrition. Toutefois, au sortir de la formation, vous verrez que les femmes sont bien outillées et mieux à même de gérer les différents cas de malnutrition de tout genre, promet le formateur.

Par Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /