Le Tambacoundois Mamadou Sakho, son enfance difficile : Obligé de mendier pour manger

 

 

Membre de l’équipe de France et défenseur du club anglais de Crystal Palace, Mamadou Sakho jouit d’une existence confortable qu’il doit à des années de travail et de nombreux efforts. La star du ballon rond n’a pas toujours eu cette aisance. Un parcours délicat qu’il n’a jamais oublié et qui l’a poussé à vouloir aider les autres aujourd’hui.

Oui, Mamadou Sakho s’est offert une sublime voiture de luxe pour ses 29 ans qu’il a célébrés le 13 février dernier. Une Rolls-Royce à plusieurs milliers d’euros qu’il est allé récupérer en famille, accompagné de sa ravissante épouse Majda et de leurs trois adorables enfants (Aïda, 5 ans, Sienna, 2 ans, et le petit dernier Tidiane, qui vient tout juste de fêter son premier anniversaire). Pourtant, il y a plusieurs années, l’international français était obligé de mendier pour manger. Un chapitre de sa vie qu’il n’oubliera jamais mais qui a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui.

Bien que le défenseur de Crystal Palace ne s’épanche que très rarement sur cette facette difficile de sa vie, il a accepté de faire une exception pour Sportmail, la rubrique dédiée au sport du Daily Mail. Au cours de cette interview, Mamadou Sakho s’est souvenu de son enfance dans le quartier de la Goutte d’or à Paris : “J’étais dans la rue, demandant des pièces.” Une anecdote lui est tout particulièrement restée en tête : “Une femme à qui j’en ai demandé s’est agrippée à son sac comme si j’allais lui voler. Cela m’a choqué parce que je voulais juste des pièces pour m’acheter du pain.”

Si Mamadou Sakho signe à présent de gros contrats, il arrive aisément à se mettre à la place de ceux qui n’ont rien. “Je sais ce que c’est d’avoir faim, ce qu’est le froid. Je demandais des pièces pour manger. C’était ma vie lorsque j’étais jeune. Je n’aime pas en parler parce que je suis fier, vous savez”, a-t-il confié avec humilité.

Devenir footballeur, une obligation

À l’âge de 13 ans, Mamadou Sakho a su qu’il deviendrait footballeur professionnel, le jour où il a perdu son père, Souleymane Sakho (nom qu’il donnera à l’orphelinat qu’il a prévu de construire à Tambacounda, au Sénégal, son pays d’origine). “J’avais les responsabilités de ma famille tout d’un coup, je suis devenu un homme. Ce n’était pas un objectif de devenir footballeur. Une obligation”, a-t-il partagé. Mamadou a trois soeurs et trois frères et a vécu dans “huit ou dix” endroits différents dans Paris.

Devenu capitaine du PSG à 17 ans, le sportif qui ne s’est jamais attaché au matériel a toujours su qu’il aiderait les autres lorsque sa carrière lui en donnerait les moyens. C’est pourquoi il a fondé il y a huit ans, avec son épouse, l’association AMSAK – Agir pour les autres qui vient en aide aux enfants en difficulté dans le monde et plus particulièrement en France, en Angleterre et en Afrique. Si le projet de construction d’un orphelinat au Sénégal est toujours en cours, le couple s’est déjà largement mobilisé, apportant son aide au Secours populaire et se rendant dans plusieurs pays d’Afrique (le Gabon, la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, la Guinée Conakry, le Liberia et le Mali).

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