3e Mandat de Macky Sall : La Réaction inattendue de Seydou Gueye , porte parole du gouvernement

 

Le président Macky Sall, réélu au terme du scrutin du 24 février dernier pour un deuxième mandat, entame son « dernier » magistère à la tête du Sénégal, a confié à APA le ministre porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, coupant ainsi court aux spéculations sur la quête d’un troisième mandat après la modification de la Constitution en 2016.

« Vous avez la réponse… c’est vous-même qui l’avez dit. C’est ça la réalité (…) C’est son dernier mandat ! Puisque nous sommes partis sur une révision de la Constitution qui a été une révision consolidante », a notamment dit Seydou qui était lundi l’invité du Grand Oral d’APANEWS .

Selon Seydou Guèye, « il n’y a pas besoin d’être péremptoire sur la question, il faut s’en référer à la Constitution. Si vous lisez la Constitution, vous vous rendrez compte que les marges de manœuvre pour interpréter sont très minces, pratiquement inexistantes ».

« Le problème qu’on avait connu par le passé, le président Macky Sall y a apporté une réponse en limitant le nombre de mandats, en fixant la durée du mandat du président de la République et en verrouillant un peu la Constitution pour que ces dispositions relatives à l’élection du président de la République soient pratiquement intangibles », a renchéri M. Guèye, par ailleurs secrétaire général du gouvernement.

Abondant dans le même sens, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, s’est confié au quotidien Enquête pour balayer d’un revers de la main les déclarations de « professeurs de droit » sur la possibilité pour Macky Sall de « faire un autre mandat », avant d’affirmer : « Moi, je pense que la Constitution est claire. En principe, c’est le deuxième et dernier mandat » du chef de l’Etat.

Elu en 2012 au second tour face à Abdoulaye Wade (2000 – 2012) pour un mandat de 7 ans, Macky Sall a modifié la Constitution lors du Référendum de 2016 en réduisant, parmi plusieurs points, le mandat présidentiel à 5 ans. Aux termes de la Constitution, un président ne peut pas briguer plus de deux mandats de suite.

Jusqu’ici, Macky Sall, qui prête serment le 2 avril prochain, déclare toujours que le septennat (2012 – 2019) est son premier mandat à la tête du pays.

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