«C’est le bordel» à l’Élysée Macron au bord du burn-out: «Il est dans un état…»

 

Emmanuel Macron a fait entrer dimanche au gouvernement trois de ses plus fidèles soldats, ses conseillers Sibeth Ndiaye et Cédric O, ainsi que la députée Amélie de Montchalin. L’opposition a immédiatement critiqué des choix «consanguins», y voyant la preuve que le chef de l’État est isolé et n’a d’autre choix que de puiser dans son carré de fidèles.

Selon «Le Parisien», le président français traverse effectivement une période très difficile, tant sur les plans politique que personnel. Alors qu’il s’apprête à annoncer les conclusions qu’il tire du grand débat national, une étape cruciale de son quinquennat, Emmanuel Macron serait au bout du rouleau. Sous couvert d’anonymat, plusieurs proches parlent d’un homme fatigué, épuisé, harassé par l’exercice du pouvoir.

«Il est dans un état… Il est sous l’eau», confie un proche. D’autres ajoutent que le chef de l’État est «rincé», «essoré». «On n’est pas loin du burn-out», s’inquiète une personne qui communique régulièrement par SMS avec le président, le soir. «Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher», image un ami de Macron. Un(e) employé(e) de l’Élysée confirme: «Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé.»

«C’est le bordel!»

Inquiète, sa femme Brigitte se démène pour lui apporter des petites bulles d’oxygène çà et là. Mais le président français semble très seul et constamment sollicité pour tout et n’importe quoi. La semaine dernière, Emmanuel Macron aurait même reçu des SMS de candidats postulant au gouvernement en vue du remaniement. «C’est lunaire que des gens s’autorisent à faire ça. Mais à qui d’autre les envoyer? Tout le monde le sursollicite», s’agace un ministre.

Lâché par ses plus proches conseillers, le président français semble ne plus savoir à quel saint se vouer. «C’est le bordel!», résume un ministre. «C’est le plus mauvais manager que la Terre ait porté», estime pour sa part un membre de l’Exécutif. Et à l’approche de la fin du grand débat, les proches de Macron tremblent: «S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir», craint l’un d’eux. «Je ne vois pas comment on sort de ça. Avec les beaux jours, les «Gilets jaunes» vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points», tremble un autre proche du président français.

(joc)