Revue de Presse du Mercredi 12 Juin 2019

 

LE SÉNÉGAL VEUT PORTER SES CAPACITÉS DE RAFFINAGE À 3,5 MILLIONS DE TONNES PAR AN

Dakar, 12 juin (APS) – Le Sénégal prévoit de porter ses capacités de raffinage à 3, 5 millions de tonnes par an afin de pouvoir couvrir ses besoins ainsi que ceux de la sous-région en produits pétroliers de qualité, a annoncé son ministre du Pétrole et des Energies renouvelables dans une interview au quotidien ’’Le Soleil’’.
“Des réflexions sont en cours pour porter la capacité de raffinage du pays à 3, 5 millions de tonnes par an avec un double objectif : couvrir l’ensemble des besoins du pays et de la sous-région et répondre aux nouvelles exigences de qualité des produits pétroliers”, a notamment déclaré Mouhamadou Makhtar Cissé dans l’entretien paru mercredi.
La capacité actuelle de raffinage, assuré essentiellement par la Société africaine de raffinage (SAR), est de l’ordre de 1, 2 million de tonnes de produits pétroliers par an.
“La SAR occupe déjà une place de choix dans notre secteur pétrolier en ce sens qu’elle couvre près de 45 % de nos besoins en produits pétroliers. Par ailleurs, elle assure l’approvisionnement en fuel-oil de toutes les centrales électriques et la moitié de nos importations en gaz butane”, a indiqué Makhtar Cissé.
Il a fait savoir que cette entreprise avait déjà, dans la perspective de l’exploitation des ressources pétrolières du pays, entamé un programme de rénovation et d’extension de ses installations pour traiter notamment le pétrole brut de Sangomar.
“Ainsi, dans le court terme, 33 000 barils par jour pourront être raffinés au niveau de ses installations, soit quasiment le tiers de la production attendue de Shelf Nord Edge (SNE, doté de réserves de 3, 7 milliards de barils dont 563 millions récupérables à partir de 2022)”, a-t-il affirmé.
Pour le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, une telle stratégie sera payante en raison de l’économie attendue sur le temps de trajet des tankers et, partant, sur le coût du fret, la sécurisation de l’approvisionnement du pays et l’impact sur sa balance commerciale.AKS/ASB

LE SÉNÉGAL SERA DAVANTAGE ’’UN PAYS GAZIER’’ (MINISTRE)

Dakar, 12 juin (APS) – Le Sénégal sera davantage un pays gazier que pétrolier à la faveur de l’exploitation et la production à partir de 2022 de ses réserves en hydrocarbures estimées à 910 milliards de mètres cubes de gaz et à 3, 7 milliards de barils de pétrole, a souligné Moumadou Makhtar Cissé, ministre du Pétrole et des Energies dans une interview au quotidien Le Soleil.
’’Sur la base des découvertes faites au Sénégal en hydrocarbures, notre pays sera plus un pays gazier que pétrolier. Les découvertes pour le gaz sont en effet plus importantes. Le potentiel est de l’ordre de 910 milliards de mètres cubes. S’agissant du pétrole, les ressources en place sont estimées à environ 3, 7 milliards de barils pour le gisement SNE (Shelf Nord Edge)’’, a-t-il notamment expliqué dans l’entretien paru mercredi.
’’Nous avons 560 milliards de mètres cubes du gisement Grand Tortue-Ahmeyim, à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, à partager entre les deux pays (environ 280 milliards de mètres cubes pour chaque pays avec un début de production attendu pour 2022’’, a-t-il rappelé.
Concernant le Bloc de Cayar Offshore Profond, ’’nous avons respectivement 420 milliards de mètres cubes de ressources récupérables sur le gisement de Yakaar et 140 milliards sur celui de Teranga’’, a détaillé le ministre du Pétrole et des Energies.
Mouhamadou Makhtar Cissé y a ajouté les 70 milliards de mètres cubes de gaz naturel associé et non-associé pour le gisement de Shelf Nord Edge (SNE), situé à 90 kilomètres environ des côtes dakaroises, avec un début de production de gaz prévu à partir de 2024.
S’agissant du pétrole, il indiqué que les ressources en place sont estimées à environ 3, 7 milliards de barils pour SNE dont 2,5 milliards de barils de pétrole Fan-1.
’’Depuis 2014, SNE a fait l’objet d’évaluation (avec 8 puits d’exploration forés puis rebouchés). Les ressources récupérables sont évaluées à environ 563 millions de barils avec le démarrage de la production prévu en 2022’’, a fait savoir Cissé.
Selon lui, les ressources gazières découvertes au large du Sénégal, classent le pays au 5ème rang en Afrique et 27ème rang mondial sur la base de données de la revue statistique BP) dans le monde.
’’Globalement, nos ressources en hydrocarbures (pétrole et gaz réunis) placeraient notre pays au 7ème rang en Afrique et au 25ème rang au niveau mondial’’, a-t-il également soutenu.
’’Avec la mise en production de ces différentes découvertes, le Sénégal entrera dans la cour des grands pays producteurs d’hydrocarbures en Afrique en particulièrement de gaz’’, a-t-il insisté.AKS/OID

VERS DES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS DES ZONES D’EXPLOITATION D’HYDROCARBURES

Dakar, 12 juin (APS) – Le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a annoncé le lancement prochain de campagnes d’information et de sensibilisation des populations des zones impactées par l’exploitation du pétrole et du gaz, notamment sur les mesures en lien avec la préservation de l’environnement.
“Nous allons engager des campagnes d’information et de sensibilisation sur ces questions (environnementales) avec les populations des zones concernées et discuter avec elles des opportunités que va leur offrir l’exploitation du pétrole et du gaz”, a-t-il indiqué dans une interview parue mercredi au quotidien Le Soleil.
“Nous avons pris les dispositions nécessaires pour étudier, évaluer et dissiper les craintes des populations des zones impactées, particulièrement les pêcheurs, qui pourront aussi trouver des retombées considérables dans cette activité d’exploitation des hydrocarbures”, a fait valoir Mouhamadou Makhtar Cissé.
Il a rappelé que le respect de l’environnement constituait une des priorités des parties concernées par l’exploitation des ressources, particulièrement pour l’Etat du Sénégal.
“Avant toute activité de recherche, de développement ou de production, le contractant est tenu par la loi de soumettre une étude d’impact environnemental et social à la Direction de l’environnement et des établissements classés”, a-t-il rappelé.
Il a ajouté que cette étude devait identifier, évaluer les risques et proposer et convenir avec l’Etat et les populations impactées des mesures préventives et correctives. “Telle est la démarche suivie dans le cadre des zones d’exploitation de ressources halieutiques”, s’est défendu le ministre du Pétrole et des Energies.
Selon Makhtar Cissé, un suivi rigoureux est fait à la suite de ces études par les structures compétentes de l’Etat et les compagnies pétrolières, notamment en matière d’impact environnemental et social.AKS/ASB

RESSOURCES PÉTROLIÈRES : LE CN-ITIE PREND “ACTE DU DÉBAT PUBLIC EN COURS”

Dakar, 12 juin (APS) – Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE) dit prendre “acte du débat public en cours” sur les conditions d’attribution des blocs Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond et “apporte sans réserve” son soutien à “tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire”.
Selon un communiqué transmis à l’APS, mercredi, les membres du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE) se sont réunis, sous la présidence du Pr Awa Marie Coll-Seck, mardi dans le cadre du processus de production du Rapport ITIE portant sur l’année fiscale 2018.
La même source indique que les trois (03) collèges du CN-ITIE constitués des membres de la Société Civile, de l’Administration et du Secteur Privé, “se sont engagés à l’instar des années précédentes, à rédiger la partie contextuelle du rapport ITIE qui sera publié en octobre 2019”.
Le Comité National ITIE dit suivre “avec beaucoup d’intérêt l’actualité nationale relative à l’octroi et aux opérations de cession des blocs Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond”.
Il dit prendre acte “du débat public en cours et apporte sans réserve leur soutien à tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire”.
Dans le communiqué, le Comité National ITIE rappelle que “depuis l’adhésion du Sénégal à cette norme internationale, en octobre 2013, le CN-ITIE a évalué dans les cinq Rapports de conciliation qui ont été publiés, les conditions d’octroi et de cession des licences et des permis miniers et d’hydrocarbures au Sénégal”.
“Ce travail, souligne-t-on, a contribué à l’intégration de l’appel à manifestation d’intérêt pour l’octroi des blocs dans le code pétrolier de 2019”. 
Le Comité National ITIE précise que l’ITIE “n’a pas une vocation d’auditrice visant à établir la matérialité des faits ou à incriminer des personnes mais que sa mission principale est de veiller à la publication régulière de toutes les recettes tirées de l’exploitation des industries extractives ainsi que de tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives”.
Le Comité qui “est également chargé de proposer au Gouvernement toutes réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif” recommande “un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif notamment en précisant les critères techniques et financiers à utiliser dans les procédures”.
La structure assure qu’elle entend “poursuivre les actions de renforcement de capacités des parties prenantes afin de relever le niveau de compréhension du secteur extractif et d’instaurer un débat public constructif”.
Le Comité annonce la mise en place prochaine du registre public des propriétaires des entreprises extractives en vertu de l’exigence 2.5 de la Norme ITIE 2016.
Le communiqué précise que cette exigence “permet de lutter contre les conflits d’intérêts, le blanchiment de capitaux, la circulation de flux financiers illicites, la corruption et l’évasion fiscale”.OID/ASB
Monnaie Unique:le groupe de travail des banques centrales de la CEDEAO était en réunion à Abuja
http://www.lactuacho.com Les gouverneurs des banques centrales de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui constituent le groupe de travail des banques centrales sur la monnaie unique de la CEDEAO, se sont rencontrés le 10 juin 2019 à Abuja, au Nigeria.
La réunion avait pour objectif de débattre des conclusions d’une étude réalisée pour traiter les problèmes clefs du processus menant à l’établissement d’une union momentanée dans la région de la CEDEAO, à savoir: le régime de taux de change, le cadre politique momentané et le modèle de la future Banque centrale de la CEDEAO.
En leur souhaitant la bienvenue aux gouverneurs des banques centrales, Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Commission de la CEDEAO leur a rappelé les attentes au sein de la Communauté étaient élevées et qu’il fallait donc redoubler d’efforts pour mettre en place tous les piliers essentiels à la mise en place de l’union monétaire.
Hausse de 7% des ressources mobilisées par l’Etat
APA-Dakar (Sénégal) Par Massamba Sall –Les ressources et dons mobilisés par l’Etat du Sénégal à fin avril 2019 ont connu une hausse de 6,9% comparés à la même période de l’année 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Ces ressources et dons sont évalués à 719,80 milliards de FCFA contre 673,10 milliards de FCFA à fin avril 2018, soit une augmentation de 46,7 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, cette progression «reflète l’augmentation des recettes budgétaires, partiellement contrebalancée par le repli des dons».
Les recettes budgétaires à hauteur de 680,70 milliards de FCFA, se sont accrues de 70,8 milliards de FCFA. Quant aux dons, d’un montant de 39,1 milliards de FCFA, ils ont diminué de 14,40 milliards de FCFA.
La DPEE explique la progression des recettes budgétaires principalement par leur composante fiscale (658,9 milliards) qui s’est confortée de 12,6%, à la fois portée par les impôts indirects (plus 17,1%) et directs (plus 6,3%).
Concernant les impôts indirects, leur accroissement est essentiellement du aux bonnes performances des recouvrements (droits et taxes) au cordon douanier (plus 33,5 milliards) et à la taxe spécifique pétrole (plus 20,1 milliards).
Au sujet des impôts directs, la DPEE note un raffermissement de 12,8 milliards de FCFA tiré par l’impôt sur le revenu (130,4 milliards) qui s’est accru de 12,9%.
Toutefois, la bonne orientation des recettes budgétaires a été atténuée par les replis respectifs des recouvrements de la TVA intérieure hors pétrole (75,4 milliards) et des dividendes (5 milliards) de 12,4 milliards et 2,1 milliards.MS/cat/APA
 Application des valeurs de correction:Ce qui est ressorti de la réunion entre commissionnaires agréés et autorités douanières…
Les autorités douanières ont rencontré  cet après-midi, les commissionnaires agréés en Douane, appelés communément transitaires autour de la table. C’était pour mieux s’expliquer sur les raisons qui ont conduit à la hausse des tarifs douaniers. Cette rencontre s’est tenue 24 heures après l’entrée en vigueur de cette hausse. Il y avait autour de la table, le Directeur des opérations douanières (Dod), le Colonel Mbaye Ndiaye ; le Directeur régional Dakar-Port, Cl Babacar Mbaye ; le Directeur régional de l’Ouest, Cl Abdourahmane Dièye, entre autres, au nom de l’administration des Douanes.
Pour la défense des intérêts desdits commissionnaires agréés, certains acteurs comme Aldo Diouf (Océan Transit) ; Lamine Ba (Touba Mbacké transit) ; Malé Seck ; Cheikhouna Mbacké ; Mamadou Ly etc…, soit une quinzaine de responsables de maisons de transit avaient répondu présent à cette rencontre de deux tours d’horloge qui s’est tenue à la Direction générale des Douanes.
La réunion s’est passée dans une ambiance bon-enfant. Et l’occasion a été mise à profit par l’administration des Douanes pour expliquer le bien-fondé de cette nouvelle mesure. Selon les explications servies aux commissionnaires agréés en Douane, ‘’cette mesure s’explique par la nécessité de lutter contre la fraude, d’enrayer la concurrence déloyale et surtout de protéger notre économie à travers le tissu industriel, mais aussi renforcer les recettes de l’Etat’’.
Le plus important pour les soldats de l’économie c’était ‘’de faire en sorte que tous les importateurs aient un traitement équitable, que les fraudeurs soient exclus du système ; les procédures soient facilitées et que les dédouanements puissent se faire beaucoup plus rapidement (…). Pour les valeurs, il y a des confusions. Parce que plus d’un pensent que c’est la valeur transactionnelle qui doit s’appliquer. La douane a expliqué aux responsables des maisons de transit que la valeur transactionnelle s’applique lorsque les opérateurs économiques respectent les termes de l’accord en produisant des document authentiques et en passant au niveau de la Cotecna pour l’inspection. Maintenant, ceux qui n’appliquent pas les termes de cet accord seront contraints de déclarer au moins les valeurs de correction. Voilà un peu ce qui a été dit par les parties prenantes’’, a appris Dakaractu. D’ailleurs, selon la même source, ‘’chacune des deux parties (douaniers et commissionnaires agréés) s’est engagée à accompagner l’autre dans sa mission. Parce que, si chacun respecte la réglementation, tout le monde en sort gagnant. Les deux camps ont aussi été invités à se mettre au travail dans le sens des intérêts de la Nation. Un séminaire qui va regrouper les autorités douanières et les transitaires est même envisagé pour discuter des autres problèmes. Il sera organisé dans un délai de deux mois et ce sera à l’initiative des opérateurs’’.
Endettement de la Sar:Serigne Mboup avise qu’il n’y aura pas «d’incidence négative» sur la fourniture de l’énergie
https://www.leral.net/  La Société africaine de raffinage doit beaucoup d’argent à son fournisseur. L’information a été donnée par la Rfm. Ainsi, le Directeur général de la boite, Serigne Mboup a confirmé l’info. Mais, il précise que cette dette ne peut pas avoir une incidence négative sur la fourniture de l’énergie au Sénégal. Cette dette, révèle-t-il, ne sera jamais une pénalité pour le pays.
Serigne Mboup rassure les Sénégalais, tout en précisant qu’il n’y aura pas de manque de carburant dans le pays.
D’après lui, la construction au Nigéria par Dangoté d’une grande raffinerie de 10 millions de tonnes, reste un investissement utile pour le continent africain. Les africains, insiste-t-il, doivent davantage investir dans le continent pour mieux contribuer au développement économique.
Dialogue politique:L’UE et le Sénégal interrogent les “Accords de Cotonou” pour une coopération durable.
https://www.dakaractu.com/Dans un esprit de solidification et de renforcement des liens, le Sénégal et l’Union Européenne ont instauré une réunion de dialogue politique à Dakar ce 11 juin 2019.
Pour le ministre des affaires étrangères, Amadou Bâ, qui a déclaré ouverte la session du dialogue politique, ” le renforcement de la transparence, de la démocratie et de l’État de droit, de même que la volonté manifeste du fondement des droits de l’homme et des libertés individuelles, font partie des différentes préoccupations du Chef de l’État, Macky Sall”. Donc, le ministre Amadou Bâ magnifie l’accompagnement constant de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux en particulier ceux de  l’UE.
Le dialogue politique qui est introduit par les accords de Cotonou reste dès lors un pilier important pour l’Union Européenne et le Sénégal dans la perspective de partenariat tels que l’environnement des affaires, la politique intérieure, la coopération multilatérale et les droits humains.
Toutefois, cette rencontre qui les réunit permettra d’aborder les questions politiques et d’aligner les priorités conjointes entre les deux parties pour anticiper, dans un moment charnière pour l’Europe et pour le Sénégal.
L’ambassadrice de l’UE, Mme Irène Mingasson dira d’ailleurs à cet effet, que ” ce dialogue politique avec les autorités sénégalaises reste une opportunité de relancer des échanges structurés et mieux acter certaines solutions pour un meilleur renforcement du partenariat”.
Macky paye cher le départ de Amadou Ba des Finances…
https://xibaaru.sn Le président Macky a fait deux mauvais castings après sa victoire à la Présidentielle du 24 février 2019…Le fait de supprimer la primature et ensuite le fait de changer de ministre des Finances.
Que voulait faire Macky en supprimant la primature et en changeant de ministre des Finances alors que ce dernier avait fait progresser la situation des finances depuis 2013. Nommé plusieurs fois meilleur ministres des Finances Africains, Amadou Ba est changé après la présidentielle pour le siège de ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. C’est comme si vous dites à un mécanicien de gérer votre communication avec ses outils et ses clés. Amadou Ba est un technicien des finances et non un diplomate. Certains rôles ministériels ne requièrent pas la polyvalence des ministres : Finances, Economie, Budget, Plan et Agriculture…Tous ces ministères d’ordre techniques requièrent des hommes chevronnés et expérimentés.
Amadou Ba parti, c’est un béninois qui devient meilleur ministre des Finances. « Romuald Wadagni, Ministre des Finances du Bénin,  a été primé, mardi 11 juin 2019,  comme le meilleur ministre des finances de l’Afrique lors de la 13ème édition de l’ « African Banker Awards » tenue en marge des assemblées générales de la Banque Africaine à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale »…
Amadou Ba parti, le Sénégal revient dans la catégorie des pays pauvres. «  En effet, selon un rapport de la Banque Mondiale rendu public le 04 juin, quatre pays sont retombés dans la catégorie des pays à faible revenu (Sénégal, Tadjikistan, Yémen et Syrie). Un appauvrissement dû, soit à des conflits (Yémen, Syrie), soit à des chocs climatiques (Sénégal) qui ont bouleversé leur agriculture, ou enfin à une hausse rapide de la population (Tadjikistan).
Macky doit être content de son casting. Surtout que depuis la suppression de la primature, il n’a plus de fusible. Avec le Scandale de la BBC, c’est une cacophonie gouvernementale, un désordre dans la riposte. Et l’ancien Pm est introuvable, lui qui avait toujours été parmi les premiers défenseurs de Macky Sall…
Rapport 2019 de la BM:Le Sénégal relégué dans la catégorie des pays à faible revenu
IGFM – De plus de 60 au début des années 2000, le nombre de pays pauvres ne s’élève plus qu’à trente-quatre, souligne le rapport 2019 de la Banque mondiale sur les perspectives économiques. Une étude sanctionnée, entre autres, par la relégation du Sénégal dans la catégorie des pays à faible revenu, avec 950 dollars us (environ 552 425 FCfa) de Rnb par habitant, en dessous du seuil des pays à revenu moyen.
Le rapport accable le taux de croissance du pays. Malgré les performances économiques chantées à tout bout de champ par le régime du Président Macky Sall, le Sénégal traîne les pieds. La situation économique est moins prometteuse que lors des dernières années. Avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (Pib) projeté à 6,9% en 2019, contre 6,8% en 2018, le Sénégal a été relégué dans la catégorie des pays à faible revenu. D’après le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques globales, publié mardi dernier, 04 juin 2019, le Sénégal est retombé dans la catégorie des pays à faible revenu, derrière la Mauritanie (1 100 dollars, environ 639 650 F Cfa). Selon les chiffres de la Banque mondiale, le Revenu national brut (Rnb) par habitant du Sénégal est à 950 dollars us (environ 552 425 FCfa) en 2019. C’est à dire en dessous du seuil des pays à revenu moyen.
Méthodologie. Pour l’exercice 2019 en cours, les économies à faible revenu sont définies comme celles dont le Rnb par habitant, calculé selon la méthode Atlas de la Banque mondiale, est inférieur à 995 dollars us (578 592,5 FCfa). Les économies à revenu intermédiaire de la tranche inférieure sont celles dont le Rnb par habitant se situe entre 996 (579 174 FCfa) et 3 895 dollars us (2 264 942,5 FCfa). Les économies à revenu moyen supérieur sont celles qui ont un Rnb par habitant compris entre 3 896 (2 265 525 FCfa) et 12 055 dollars us (7 009 982 FCfa). Les économies à revenu élevé sont celles qui ont un Rnb par habitant supérieur 12 055 dollars us (7 009 982 FCfa).
Le rapport souligne que le Sénégal a subi une série de chocs défavorables, ayant précédé sa relégation au statut de pays à faible revenu, qui ont pesé sur le Revenu national brut par habitant. «Le déclin des prix des matières premières dès 2011, a été aggravé par deux sécheresses consécutives qui ont fortement perturbé la production agricole, entre 2011 et 2014. Ces chocs climatiques ont entraîné aussi une famine répandue, alors qu’une crise énergétique de longue durée a ralenti l’activité économique, à plusieurs reprises, jusqu’au milieu de la décennie», indique le rapport. Dans la foulée, le rapport fait savoir que dans les pays à faible revenu dépourvus de ressources naturelles, la croissance a été soutenue par l’investissement robuste dans la construction d’infrastructures (Rwanda, Sénégal).
Sur un autre registre, les experts de la Banque mondiale expliquent que les remises et les effacements de dettes au début des années 2000, ont aussi apporté un véritable bol d’air à ces pays fortement emprunteurs. Grâce à une croissance qui, en moyenne, s’est élevée à 5,8% entre 2001 et 2018, ces pays pauvres ont investi dans les infrastructures (électricité et communication), l’éducation et la santé, améliorant d’autant leur situation économique. Au total, 32 pays à bas revenu ont accédé au statut de pays à revenu intermédiaire et permis à 20% de leur population de sortir de la pauvreté. «Cependant, la situation est moins prometteuse aujourd’hui, qu’elle ne l’a été depuis ces vingt dernières années. Quatre pays, depuis 2016, sont retombés dans la catégorie des pays à faible revenu (Sénégal, Tadjikistan, Yémen et Syrie). Soit en raison de conflits (Yémen, Syrie), de chocs climatiques (Sénégal) qui ont bouleversé leur agriculture, ou d’une hausse rapide de la population (Tadjikistan)», ajoutent-ils.
Solutions. Ainsi, «pour réduire la pauvreté et améliorer les niveaux de vie des populations, la croissance économique doit être plus soutenue», déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. L’expert précise que la dynamique actuelle reste fragile, tandis que la hausse des niveaux d’endettement et la faiblesse des investissements dans les économies en développement les empêchent d’exploiter tout leur potentiel. «Les gouvernements doivent impérativement engager des réformes structurelles pour améliorer l’environnement des affaires et attirer des investissements. Ils doivent également faire de la gestion transparente de la dette, l’une de leurs priorités, de sorte que ces nouvelles ressources contribuent effectivement à la croissance et à l’investissement», indique-t-il.Fallou Faye
NON LE SENEGAL N’EST PAS UN PAYS A FAIBLE REVENU SELON LA BANQUE MONDIALE Par Moubarack LO
Le journal « l’Observateur » de ce mercredi 12 juin 2019 a fait écho d’un « déclassement » du Sénégal qui passerait, entre 2016 et 2017, de la catégorie des pays à revenus intermédiaires à celle des pays à faibles revenus. Ce constat se fonde sur une publication phare de la Banque Mondiale intitulée: « Perspectives économiques mondiales, juin 2019 ».
Ce que le journal oublie de mentionner, c’est que le document mentionne bien, dans sa version anglaise (uniquement disponible à ce jour), à la page 145, que le classement du Sénégal est basé sur des données antérieures et que la prise en compte des révisons effectuées permettrait de rétablir le Sénégal immédiatement dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires (avec un revenu national brut (RNB) par tête de 1240 dollars, soit largement au-dessus du seuil de 995 dollars retenu à cet effet).
En vérité, le RNB par tête du Sénégal dépasse 1000 dollars depuis 2006 et il n’est jamais repassé en dessous depuis lors. Il a atteint un record en 2014 (1340 dollars), alors que le pays n’enregistrait qu’une croissance par tête quasi-nulle au cours des cinq années précédentes. Ce qui suggère de penser, qu’au-delà des performances réelles du pays, les fluctuations du cours euro/dollar (et subséquemment du cours Fcfa/dollar) exercent un rôle non négligeable dans l’évolution du RNB en dollars, même après les corrections effectuées avec la méthode dite Atlas de la Banque Mondiale.
De fait, l’observation de la courbe du taux de change officiel euro/dollar permet de constater que l’euro est passé, en moyenne, d’environ 1,31 dollars en 2012-2014 à 1,11 dollars en 2015-2017 ; soit une dépréciation de 15% en moyenne pour l’euro (et donc pour le FCFA vis-à-vis du dollar) entre les deux sous-périodes.
En raison de ces évolutions erratiques des taux de change (et de leur représentation imparfaite des réalités nationales), plusieurs mesures du développement font référence à la technique de la Parité des Pouvoirs d’Achat (PPA) pour apprécier les performances réelles des pays, notamment en développement. C’est cette approche que nous avons retenu pour calculer l’indice synthétique d’émergence économique (ISEME).
Et, pour cet indice ISEME, le Sénégal obtient un score de 0,337 en 2017 (contre 0,336 en 2016). Ce qui le place au 12ième rang africain (sur 45 pays du continent) et dans la catégorie des pays potentiellement émergents. En poursuivant dans le même rythme, le pays rejoindrait le rang des pays dits émergeants en 2030. Avec plus d’efforts, il pourrait y arriver dès 2025 et devenir émergé en 2035.Par Moubarack LO,Directeur général du Bureau de Prospective Economique du Sénégal
Relation entre le Royaume Uni et le Sénégal,Réunion au MAE/Amadou Bâ rassure et justifie son absence:” Il n’y a aucune tension entre le Sénégal et le Royaume Uni…”
https://www.dakaractu.com/Au cours de l’ouverture de la session sur le dialogue politique entre l’Union européenne et le Sénégal, le ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur , Amadou Bâ précise : ” il faut noter que malgré tout ce que entendez sur la BBC et de toute l’actualité autour, il n’y a aucune tension entre le Royaume Uni et notre pays. Ce n’est pas possible”, signifie t-il.
Et Amadou Bâ d’éclairer toujours la lanterne sur son absence lors de la dernière conférence de presse au ministère de affaires étranges : ” qu’il n’avait tout simplement rien à dire sur ce sujet, ce jour là”.

LES PAYS DE LA CEDEAO CONCERNÉS PAR LA CHARTE DU MANDÉ INVITÉS À ACCUEILLIR UN SPECTACLE SUR “LA PLUS VIEILLE CONSTITUTION’’

Dakar, 11 juin (APS) – L’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane invite les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à accueillir le “spectacle sons et lumières exhumant la Charte du Mandé”, sur lequel il est en train de travailler en collaboration avec des hommes de lettres de la région.
Avec le Guinéen Djibril Tamsir Niane, auteur d’un ouvrage sur la “Charte du Mandé, et l’auteur sénégalais Djibril Diallo Falémé, Cheikh Hamidou Kane est en train de travailler sur un “spectacle sons et lumières pour exhumer la Charte du Mandé, considérée par certains chercheurs comme la première déclaration universelle des droits de l’homme.
Cette Charte servait de Constitution sous l’empire du Mali (1235-1645).
“Je voudrais que chacun des pays de l’empire mandingue qui coïncide à l’espace géographique de la CEDEAO accueille la Charte Kurukan Fuga pendant leur fête de l’indépendance, cette pièce sons et lumières sera interprétée par les artistes de chaque pays”, a souligné l’auteur sénégalais.
Venu assister à l’ouverture du colloque international qui lui est dédié à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Cheikh Hamidou Kane dit compter sur le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall pour le mettre en contact avec la vingtaine de pays concernés.
“Nous voulions que la première représentation se fasse ici au Sénégal”, a indiqué l’auteur de “L’Aventure ambiguë”.
Selon ses concepteurs, ce spectacle sons et lumières devrait permettre de mettre à la disposition des peuples et des dirigeants des outils leur permettant de travailler pour le règne de la paix et de la concorde dans ces espaces africains.
L’écrivain guinéen Djibril Tamsir Niane a saisi l’occasion pour rendre hommage à Cheikh Hamidou Kane, dont il a salué l’apport pour que ce spectacle sons et lumières de la Charte du Mandé voit le jour.
La Charte du Kurukan Fuga, proclamée en 1235, il y a de cela six siècles, lors du processus de création de l’Empire du Mali, sous le règne de Soudjata Keita, est un ensemble de textes établissant les droits et devoirs de l’Etat et des citoyens.
“La Charte de Kurukan Fuga est l’ensemble des lois édictées par Sunjata lors de l’Assemblée des peuples qu’il convoqua à Kurukan Fuga en 1236, après l’éclatante victoire de Kirina qui lui ouvrit le chemin de l’Empire”, souligne Djibril Tamsir Niane dans son ouvrage intitulé “La Charte de Kurukan Fuga. Aux sources d’une pensée politique en Afrique”, publié en 2008, aux éditions “L’Harmattan Paris”. FKS/BK/ASG
Diamniadio,une usine vient de prendre feu.
L’usine en question se trouve à quelques mètres de la plateforme de Diameniadio. Les flammes et la fumée qui s’y dégagent ne permettent pas aux passants d’avoir une idée sur le nom que porte l’entreprise. Les travailleurs sont présentement a l’attente d’une équipe d’intervention de la brigade des sapeurs pompiers pour stopper les flammes.

UCAD:DES UNIVERSITAIRES REVISITENT L’ŒUVRE DE L’ÉCRIVAIN CHEIKH HAMIDOU KANE

Dakar, 11 juin (APS) – Des universitaires et chercheurs africains et occidentaux prennent part à un colloque international qui s’est ouvert mardi à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, sur le thème ‘’Cheikh Hamidou Kane, questions d’avenir’’, trouvant là ainsi l’occasion de revisiter les œuvres de l’écrivain sénégalais, considérées comme des classiques ‘’majeurs’’ de la littérature africaine.
Pour le professeur de littérature africaine à l’UCAD, Amadou Ly, la tenue de ce colloque s’explique par le fait que ‘’Cheikh Hamidou Kane est toujours en prise avec le réel’’.
‘’Cheikh Hamidou Kane, âgé de 90 ans (né en 1928 à Matam) n’est pas ce patriarche qui à cet âge, selon Victor Hugo +est détaché de la terre et contemple les cieux+, il est encore en prise avec le réel et se préoccupe des devenirs des siens, les Dialobés, les Sénégalais, les Africains, voire de toute l’humanité’’, indique-t-il.
A 90 ans, des écrivains comme Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Bernard Dadié, Victor Hugo, etc., ont été fêtés par l’ensemble de la communauté universitaire du monde, a-t-il rappelé.
L’autre raison qui justifie la tenue de ce colloque international de trois jours (du 11 au 13 juin) à Dakar, est que les deux romans de Cheikh Hamidou Kane ‘’L’Aventure ambiguë’’, publié en 1961, et ‘’Les gardiens du temples’’, sorti 34 ans après, en1995, ‘’se préoccupent de l’avenir des hommes’’.
‘’Ce sont des œuvres majeures qui sont lues dans toutes les universités du monde, mais qui ne se préoccupent pas d’autres choses que de l’avenir des hommes, de la résolution des grandes questions qui agitent le monde, à savoir la faim et la soif du monde, des esprits, la vie, la mort, l’identité, la sauvegarde des patrimoines culturels, etc’’, a-t-il souligné.
La formulation du thème ‘’Questions d’avenir’’, est selon le professeur Amadou Ly suffisamment ‘’ouverte’’ pour permettre de prendre en charge le roman ‘’Les gardiens du temple’’, une préoccupation de l’écrivain Cheikh Hamidou Kane, ‘’déçu qu’on en parle pas assez’’.
Diverses communications seront faites sur les deux romans ‘’L’Aventure ambiguë’’ et ‘’Les gardiens du temple’’, ainsi que sur la continuité qui les lie, l’actualité de ce dernier classique et l’humanisme africain avec la Charte du Mandé, etc.
L’ancien ministre de la Culture, le professeur Abdoulaye Elimane Kane, estime que la réitération de cet hommage à Cheikh Hamidou Kane représente ‘’l’expression d’une fidélité et une volonté de magnifier la vie et l’œuvre d’un contemporain fondamental’’.
Cheikh Hamidou Kane est ‘’un sage parmi les anges’’, a vanté l’universitaire américain Chantal Thompson de ‘’Brigham young university’’, qui enseigne depuis 24 ans l’œuvre de l’auteur. ‘’Il est le pont entre le monde mortel et le monde de l’ombre et de Dieu’’, a-t-elle déclaré.
L’auteur Cheikh Hamidou Kane est venu honorer de sa présence cette cérémonie aux côtés de l’écrivain et dramaturge guinéen Djibril Tamsir Niane.
Il s’est dit ‘’touché et reconnaissant’’ pour cet hommage des universitaires sénégalais, ivoirien, congolais, algérien, français et américain, mais surtout des nombreux jeunes étudiants heureux de prendre des selfies avec le doyen de la littérature sénégalaise. FKS/ADL/ASG
Blocage de la corniche: Ce que réclamaient les étudiants
http://www.seneweb.com/Les étudiants de l’Ecole nationale supérieure de l’enseignement professionnel et technique (Ensetp) ont bloqué, ce matin, les deux voies de la corniche. Ils réclamaient le paiement de la subvention de leur mémoire. Car, «depuis le mois d’avril, on est en mouvement parce qu’ils refusent de nous payer nos subventions de mémoire.
On a démarré nos grèves, après, ils ont décidé de nous rencontrer. Ils nous ont demandé de surseoir à notre mouvement parce qu’ils ont décidé de transférer nos doléances aux affaires juridiques. Depuis lors, rien n’a été fait», a fait savoir Idrissa Mané, Président de l’Amicale des étudiants de l’Ensetp. Sur iradio, Idrissa Mané indique : «Nous avons bloqué hier les activités pédagogiques et administratives.
Aujourd’hui, la corniche, sans pour autant recourir à la violence. Nous avons eu une attitude responsable, en laissant passer les ambulances.» Pour M. Mané, la subvention «est un droit pour tout étudiant qui écrit un mémoire, qui est une production intellectuelle basée sur des recherches qui nécessitent des déplacements et des dépenses. Cette somme s’élève à 150 000 F Cfa pour les sortants. Et ils ne sont pas moins de 100 étudiants à réclamer cette sommes». Ces étudiants tiennent pour responsable les autorités

’’CHANT VESPÈRAL’’, LE NOUVEL RECUEIL DE POÉSIE DE ALIOUNE BADARA COULIBALY

Saint-Louis, 11 juin (APS) – L’écrivain Alioune Badara Coulibaly vient de mettre sur le marché un son nouveau intitulé ’’Chant vespéral’’, un recueil de 86 pages qui symbolise ’’un chant nouveau, une poésie neuve qui marque une ouverture et une rupture dans la poésie de l’auteur’’, indique son préfacier.
’’Le livre porte les empreintes de la trilogie des chants’’, soutient le professeur Banda Fall, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, dans sa préface consacrée à la nouvelle publication de l’écrivain saint-louisien.
De l’auteur, natif de Saint-Louis, Pr Fall renseigne qu’il ’’reste fidèle à lui-même et à la parole poétique puisqu’il ne rompt pas avec son élan lyrique, ce vertigineux défilé d’images, d’interrogations oratoires et de brusques changements de rythme’’.
Pour l’enseignant- chercheur, ce recueil de poèmes, est ’’un dialogue permanent du poète avec la Muse, ce qui confère à ce chant, toute sa singularité’’.
’’Dans ce livre supposé être hors du cycle de Sénéfobougou, l’auteur revient encore sur Sénéfobougou qu’il tente de recréer’’, en référence au titre d’une de ses précédentes œuvres, ajoute-t-il.
Le professeur Banda Fall relève par ailleurs que ’’la thématique de l’écoulement du temps, liée à celle de la mort, est largement abordée’’ dans le livre de Alioune Badara Coulibaly, lauréat de plusieurs distinctions.
Il est l’auteur de plusieurs recueils de poésie dont ’’Rayons de soleil sur Saint-Louis’’, ’’Rumeurs des Alizés’’, ’’Bon anniversaire, Sédar’’, ’’Sénéfobougou Natal’’, ’’Chant du soir’’, ’’Les larmes du cœur’’.Il a aussi publié un roman intitulé ’’Sur le long chemin de l’exode’’, entre autres. BD/ADL/BK
Le CN-ITIE pour que la lumière soit faite dans la l’octroi et aux opérations de cession des ressources naturelles.
Les membres du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE) se sont réunis, sous la présidence du Pr Awa Marie Coll-Seck, ce mardi 11 Juin 2019, dans le cadre du processus de production du Rapport ITIE portant sur l’année fiscale 2018
A ce titre, les trois (03) collèges du CN-ITIE constitués des membres de la Société Civile, de l’Administration et du Secteur Privé, se sont engagés à l’instar des années précédentes, à rédiger la partie contextuelle du rapport ITIE qui sera publié en octobre 2019.
Par ailleurs, le Comité National ITIE suit avec beaucoup d’intérêt l’actualité nationale relative à l’octroi et aux opérations de cession des blocs Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond.
Le Comité National ITIE prend acte du débat public en cours et apporte sans réserve leur soutien à tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire.
Le Comité National ITIE rappelle que depuis l’adhésion du Sénégal à cette norme internationale, en octobre 2013, le CN-ITIE a évalué dans les cinq Rapports de conciliation qui ont été publiés, les conditions d’octroi et de cession des licences et des permis miniers et d’hydrocarbures au Sénégal. Ce travail a contribué à l’intégration de l’appel à manifestation d’intérêt pour l’octroi des blocs dans le code pétrolier de 2019.
Le Comité National ITIE précise que l’ITIE n’a pas une vocation d’auditrice visant à établir la matérialité des faits ou à incriminer des personnes mais que sa mission principale est de veiller à la publication régulière de toutes les recettes tirées de l’exploitation des industries extractives ainsi que de tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives. Le Comité National ITIE est également chargé de proposer au Gouvernement toutes réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif.
Le Comité National ITIE recommande un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif notamment en précisant les critères techniques et financiers à utiliser dans les procédures.
Le Comité National ITIE entend poursuivre les actions de renforcement de capacités des parties prenantes afin de relever le niveau de compréhension du secteur extractif et d’instaurer un débat public constructif.
Le Comité National ITIE informe de la mise en place prochaine du registre public des propriétaires des entreprises extractives en vertu de l’exigence 2.5 de la Norme ITIE 2016. Ladite exigence permet de lutter contre les conflits d’intérêts, le blanchiment de capitaux, la circulation de flux financiers illicites, la corruption et l’évasion fiscale.
Fidèle à sa mission, le Comité National ITIE entend poursuivre ses efforts pour la transparence et la redevabilité sur toute la chaine de valeur des industries extractives.Le Comité National ITIE
Pourquoi l’enquête sur les permis gaziers n’aboutira à rien selon La Lettre du Continent
http://www.dakarmatin.com Le procureur général de Dakar s’est vu confier le 10 juin une enquête impossible sur les montages financiers autour du champ gazier Tortue, objets d’un récent reportage de la BBC.
L’enquête diffusée le 2 juin par la BBC sur le rôle de Frank Timis et Aliou Sall, frère cadet du chef de l’Etat, sur le champ gazier géant de Tortue, n’a pas seulement permis à la presse sénégalaise de faire des jeux de mots à l’infini sur le patronyme du président Macky Sall. Elle a également électrisé l’opposition et contraint le garde des Sceaux Malick Sall à demander à la justice d’enquêter.
Le reportage de la BBC retrace l’arrivée de Petro-Tim, contrôlée par Frank Timis, sur les champs Cayar offshore profond et St. Louis offshore profond en 2012, son choix de recruter Aliou Sall et la vente successive de ses participations à Kosmos qui découvre le méga-champ de Tortue, puis à BP, cette dernière transaction étant évaluée à 250 millions $ comme l’avait révélé, dès 2017, Africa Energy Intelligence. En se basant sur des documents internes à Caldwell & Partners, la société de gestion de fortune suisse de Frank Timis, la BBC va plus loin en arguant que BP payera, sur toute la durée de vie des permis, entre 9 et 12 milliards $ de royalties à Frank Timis. Etayer cette affirmation va constituer un sérieux problème pour le procureur général de Dakar : il est en effet et peu commun qu’une société qui a vendu ses parts dans un champ continue de toucher des royalties sur la production dudit champ. L’usage dans l’industrie pétrolière est de simuler un échéancier de royalties pour estimer le prix d’une participation, mais il ne s’agit le plus souvent que de projections, et pas d’engagement.
A ce jour, et selon nos informations, ni le Département de la justice américain ni le Serious Fraud Office britannique ne se sont saisis du sujet. Pour qu’une enquête sur ce dossier aboutisse, les deux institutions juridico- financières savent qu’elles doivent non seulement prouver que Frank Timis versait des sommes injustifiées à Aliou Sall – celles qui l’ont été étaient couvertes par un contrat de consultant -, mais également que BP et Kosmos étaient conscients de ces arrangements et les ont couverts
Le procureur sur l’affaire Aliou Sall-BBC:“le Chef de la DIC a été instruit de n’épargner personne et de prendre en compte toutes les pistes susceptibles de mener à la manifestation de la vérité”
https://actusen.sn/La sortie du procureur de la République était très attendue suite aux révélations de BBC sur le pétrole et le gaz. C‘est maintenant fait. Serigne Bassirou Guèye fait face au moment où ces lignes sont écrites à la presse.
Il confirme d’abord les écrits de SourceA qui dans sa parution de ce mercredi, révélait que la Division des investigations criminelles (Dic) et la Section de recherches de Colobane (Sr) ont été actionnées pour mener des enquêtes approfondies sur cette affaire.
“A la Dic, nous avons donné des instructions afin de mener des enquêtes complètes et  approfondie sur la réalité ou non de toutes ces accusations de malversations, de concussions, de conflits d’intérêts… A la Section de recherches de la Gendarmerie, nous avons demandé de faire des investigations pour situer les responsabilités dans la divulgation du Rapport de l’Ige sur la question qui ne serait même pas porté à l’attention des autorités”, fait-il savoir.
Le procureur de la République invite d’ores et déjà tous “les détenteurs de documents, tous ceux qui détiennent des informations, des renseignements qui peuvent intéresser les enquêteurs   à s’adresser à la Dic pour éclairer les Sénégalais sur cette question”.
“J’invite tous ces grands connaisseurs du pétrole Sénégalais, tous ces fins analystes, spécialistes du pétrole et du gaz à rediriger leurs efforts et leurs documents à la Dic. C’est là que, utilement, l’enquête pourra progresser pour permettre aux Sénégalais d’avoir la lumière sur ce dossier. Vous aviez raison quand vous disiez que la balle est dans le camp du Procureur. Je l’avoue. Aujourd’hui, la balle est dans votre camp. Les enquêteurs vous attendent”, dit-il.
Le procureur assure par la suite que “le Chef de la DIC a été instruit par nos soins de n’épargner personne, de ne sous-estimer aucun témoignage, de ne laisser en rade aucun document, en somme de prendre en compte toutes les pistes qui sont susceptibles de mener à la manifestation de la vérité. Les enquêteurs vous attendent pour que les efforts de clarifications  quittent les médias et les réseaux sociaux pour aller alimenter utilement l’enquête”.
“Détournements au Coud”:Le procureur renvoie à l’Ofnac son rapport
http://www.seneweb.com/ Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a décidé de renvoyer à l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac) son rapport sur un présumé détournement au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Face à la presse, il dit avoir décelé des “dysfonctionnements” dans le dossier.
“Les enquêteurs de l’Ofnac ont retenu de prétendus détournements qui, pour eux, pouvaient être imputés au directeur du Coud, au régisseur, au chef du service de l’approvisionnement et au comptable. Mais, regrette Serigne Bassirou Guèye, “l’exploitation du rapport nous a mis dans des difficultés assez sérieuses”.
Il précise: “En matière judiciaire, il y a un principe sacro-saint de contradiction.” Pour le maitre des poursuites, “en ce qui concerne le montant de 82 millions, le directeur du Coud, à qui un présumé détournement est imputé, n’a pas encore été entendu. C’est sur cette base que nous avons décidé de faire un retour du rapport à l’Ofnac”.
Plaintes à l’OFNAC concernant le COUD:«de prétendus détournements de 127.837.530 millions FCFA et 89 millions FCFA ont été découverts» Procureur
https://www.dakaractu.com/Le Procureur de la République, Bassirou Guèye, qui faisait face à la presse est revenu sur un dossier qui concerne le Centre des œuvres universitaires (COUD) épinglé à la suite d’une plainte à l’OFNAC en 2015. De « prétendus détournements ont été découverts » à la fin de l’enquête, a indiqué le procureur qui renseigne qu’ils portaient sur des montants « de 127.837.530 millions qui pouvait être imputés au commissaire-priseur qui était chargé de vendre le matériel réformé et aussi de 87/89 Millions imputé au Directeur de l’époque du COUD, Cheikh Oumar Anne au Chef du service de l’approvisionnement et à l’agent comptable du COUD ».
Selon Serigne Bassirou Guèye, l’exploitation du rapport a mis le Parquet en face de difficultés assez sérieuses. Dans sa dernière page, le rapport a mentionné que le régisseur Chef du service d’approvisionnement a encaissé l’argent auprès de l’agent comptable et a effectué les dépenses. « Cela veut dire qu’il y a des choses à repréciser » a-t-il laissé entendre. En outre, selon le Procureur le Directeur du COUD à qui le montant supposé détourné a été imputé, n’a pas été entendu. « Le rapport ne lui a pas encore été communiqué. De même que les personnes en charge d’exécuter ledit marché », fera t-il savoir.
« C’est sur cette base que nous avons décidé de faire un retour du rapport à l’envoyeur pour que le principe du contradictoire soit respecté », a dit le Procureur qui a fini de promettre revenir pour faire une synthèse de l’ensemble des dossiers de l’OFNAC qui comporte 17 rapports avec leur note explicative.
RASSEMBLEMENT DU 14 JUIN:Le message de Sonko
http://www.seneweb.com/La gravité du sujet et du moment impose d’en finir avec l’indignation sur les réseaux sociaux et autres débats télévisés ou de salon. Le reportage de BBC n’a fait que confirmer ce que des patriotes épris de justice ont toujours clamé haut et fort.
Le temps est à  l’action et c’est pourquoi je lance un appel à tous les sénégalais de quelque bord que ce soit, hommes, femmes, syndicalistes, guides religieux, politiques et apolitiques, mais surtout la jeunesse, à sortir soutenir ce  mouvement citoyen pour un rassemblement pacifique ce vendredi 14 juin 2019 à 15h à la place de la Nation (ex Obélisque).
Chers compatriotes, nous sommes tous interpellés!#Le_Pouvoir_Au_Peuple
Affaire Pétro-Tim:Benno «salue» l’ouverture d’une information judiciaire
http://www.seneweb.com/La coalition Benno Book Yaakaar (Bby) « salue » l’enclenchement de la machine judiciaire pour apporter de la lumière dans l’affaire dite du « scandale à 10 milliards de dollars » sur le pétrole et le gaz sénégalais. Face à la presse, ce mercredi, Pape Mahawa Diouf, le coordonnateur de la cellule de communication de la coalition présidentielle déclare : « La coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) salue l’ouverture d’une information judiciaire qui constitue pour tout le monde une opportunité de clarification publique sur le sujet de la gestion du pétrole et du gaz ».
« De ce fait, ces délateurs zélés auront l’occasion d’administrer devant la justice de notre pays les preuves de leurs accusations », a-t-il ajouté parlant d’«enquête à charge et à sens unique avec des accusations sans preuves ». La cellule de communication de Benno a tiré à boulet rouge sur Abdoul Mbaye & Cie qu’il traite comme une « frange de l’opposition revancharde qui veulent jeter le discrédit sur l’Etat ».
Il dit : « Les porte-étendards de cette campagne de calomnie, de médisance, de trahison, de tentative de déstabilisation ont le dénominateur commun d’être pour l’essentiel de néo-politiciens, affairistes pour la plus part assoiffés de pouvoir et d’argent ». Diouf fait savoir que « notre pays est une grande nation porteuse d’une tradition démocratique séculaire et républicaine qu’aucune tentative occulte ne saurait déstabiliser en encore moins ébranler».
Fuite du rapport de l’Ige:La Section de Recherches s’empare de l’affaire Petro-Tim
http://www.seneweb.com/Le Procureur général et le Procureur de la République n’ont pas perdu de temps. Selon le quotidien Libération, la Section de Recherches de Dakar, une unité d’élite de la gendarmerie qui a déjà fait ses preuves en matière d’investigations, a été officiellement saisie.
Pour rappel, le Parquet général a été instruit par le ministère de la Justice afin de faire la lumière sur “l’ensemble des faits allégués aussi bien dans le rapport de l’Ige qui n’a pas encore été transmis au président de la République que sur les autres dénonciations relativement à la gestion des contrats pétroliers”.
“Spoliation du pétrole”:Frapp France Dégage porte plainte devant la Crei
Malgré la saisine du procureur général près la cour d’appel de Dakar, par le ministre de la Justice, pour l’ouverture d’une enquête sur “le rapport de l’Ige” et sur les révélations de la Bbc, “Frapp France Dégage”, décide de porter plainte devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Joint par Seneweb, Daouda Gueye, membre de France Dégage, soutient que c’est pour dénoncer “la spoliation du pétrole sénégalais”. “Et cette plainte, poursuit l’activiste, vise toutes les personnes citées dans “le scandale à 10 milliards de dollars”. Si nous avons choisi la Crei, c’est parce qu’évidemment nous soupçonnons un enrichissement illicite”.
Serigne Bassirou Guèye:”Je ne suis pas encore saisi sur l’affaire Prodac”
http://www.seneweb.com Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, est formel : “Je ne suis pas encore saisi sur l’affaire Prodac.”
Il répondait à l’interpellation des journalistes, au cours de sa conférence de presse.
Pour rappel, l’Inspection des finances avait relevé, dans son rapport d’enquête de mai 2018, des faits de surfacturations, de dépenses irrégulières, de détournements de deniers publics, de népotisme sur fond de délinquance sur des marchés publics.
Le coordonnateur du Prodac, Mamina Daffé, avait été épinglé dans une affaire de marché de gré à gré octroyé à la société israélienne Green 2000 représentée par Daniel Pinhassi, pour les études et les aménagements des domaines agricoles communautaires (Dac) de Séfa, Keur Samba Kane, Keur Momar Sarr et Itato.
Aliou Sall suspend sa plainte contre la BBC
APA-Dakar (Sénégal) Par Ibrahima Dione –Aliou Sall a suspendu les poursuites judiciaires promises contre la British Broadcasting Corporation (BBC) après la publication de l’enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », annonce l’avocat du frère du président Mack Sall, dans un communiqué dont APA a reçu copie mercredi.
D’emblée, Me Mouhamadou Moustapha Dieng fait remarquer que son « client avait publiquement manifesté sa ferme volonté d’intenter des poursuites judiciaires contre les auteurs, co-auteurs ou complices de cette production ».
Toutefois, a-t-il souligné, « le ministre de la Justice a annoncé la saisine du Procureur Général de la Cour d’Appel de Dakar pour l’ouverture d’une enquête portant sur les mêmes faits ». Partant de là, l’avocat à la Cour a précisé que « les dispositions de la Loi pénale en vigueur font temporairement obstacles à cette détermination ».
A cet effet, le juriste a convoqué l’article 226 alinéa dernier du Code de Procédure Pénale qui dispose : « Dans toute autre circonstance et envers toute autre personne non qualifiée, lorsque le fait imputé est l’objet de poursuites commencées à la requête du Ministère Public, ou d’une plainte de la part du prévenu, il sera, durant l’instruction qui devra avoir lieu, sursis à la poursuite et au jugement du délit de diffamation ».
Par conséquent, Me Mouhamadou Moustapha Dieng en a conclu que « toute action judiciaire, engagée dans ces conditions, risque d’être paralysée par l’action du parquet. C’est pourquoi, nous avons engagé un recours non juridictionnel en attendant l’issue de l’action du ministère public ».
En d’autres termes, le conseil du Directeur Général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) a indiqué que « cette voie de droit (leur) commande de saisir au préalable la BBC d’une réclamation qui l’oblige à ouvrir une enquête sur la fiabilité des informations ainsi que sur le respect par la journaliste Mayeni Jones des normes éthiques régissant l’exercice de la profession ».
En cas de rejet de cette réclamation, l’avocat d’Aliou Sall se réserve le droit de porter l’affaire devant l’Office Fédéral de la Communication du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord (Ofcom), non sans mentionner que c’est « la seule instance de recours habilitée à se prononcer en appel » sur cette affaire.
Enfin, l’avocat à la Cour a informé que la « requête sera déposée auprès du médiateur de la BBC à Londres (Angleterre), ce mercredi 12 juin 2019».
Dans une enquête, la chaîne britannique a révélé qu’Aliou Sall aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.
Pour l’heure, le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations de corruption et son avocat Me Mouhamadou Moustapha Dieng a soutenu que « les faits rapportés (par la BBC) sont inexacts ».ID/cat/APA
 Moustapha Diakhaté demande au Chef de l’Etat d’imposer à son frère la démission de tous ses postes
http://www.dakarmatin.com/ Moustapha Diakhaté demande au maire de Guediawaye de démissionner de tous ses postes. Il appelle même le Chef de l’Etat à imposer la démission de son frère à la tête de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC). Selon le responsable de l’Apr, et ancien chef de cabinet du Président Macky Sall, il est hors de question qu’Aliou Sall ternisse le mandat du chef de l’Etat qui était pourtant bien parti avec le dialogue national.
« Je pense que le problème est déjà là, mais les solutions ne manquent pas. La meilleure solution reste qu’Aliou Sall en personne prend la décision de démissionner de tous ses postes. Sinon, il risque de ternir le mandat de Macky Sall qui était bien parti avec le Dialogue national. Cette polémique risque de tout gâcher. Et qu’on ne se voile pas la face », suggère Moustapha Diakhaté.
Poursuivant ses propos, il soutient : « Parce que c’est Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat que ça fait tollé. Si c’était un citoyen lambda, les gens n’allaient pas accorder trop d’importance à cela. Suffisant, pour que je demande à Aliou Sall de démissionner. Que Macky Sall l’impose de démission de tous ses postes. Tout ce que je souhaite à Macky Sall et que son petit frère ne ternisse pas son quinquennat ».
Moustapha Diakhaté au micro de Zik fm, demande aussi à Macky Sall de retirer les membres de sa famille, ou de ses proches du gouvernement. Ce, pour éviter le syndrome « Wade-fils, Wade-père » qui a été pourtant combattu par les Sénégalais. Selon lui, cela devrait même figurer dans la Constitution du Sénégal, afin d’interdire une bonne fois pour toute à nos chefs d’Etat, une fois élu, d’impliquer leurs proches parents dans la gestion du pays
SCANDALE A 10 MILLIARDS DE DOLLARS :Les centrales syndicales et le G7 exigent la lumière
http://www.enqueteplus.com L’enquête de la Bbc sur les ressources naturelles sénégalaises n’a pas fini de faire couler de l’encre. Le Comité d’initiative du Cadre de concertation et d’action des forces vives (Ccafv) monte au créneau pour exiger la ”transparence, la vérité et la justice dans la gestion des ressources pétrolières et gazières par la création d’une commission d’enquête indépendante formée de personnalités expérimentées et intègres (venant du milieu de la haute administration, d’experts en matière du pétrole, de juristes et de la société civile) pour faire toute la lumière sur l’affaire  Petrotim et des recommandations concrètes qui seront mises en œuvre par l’Etat”, lit-on dans un communiqué de presse de ce Cadre.  Qui est formé par les centrales syndicales, le G7 et des organisations de la Société civile de femmes, d’hommes et de jeunes.
Pour montrer son engagement, le Ccafv invite tout le peuple sénégalais à la marche nationale du 28 Juin 2019 à Dakar. Dans le même registre, ce Comité a critiqué vivement le déroulement de la tenue du dialogue national de mai dernier. Le Ccafv ”constate pour s’en désoler l’empressement, l’opacité et la démarche unilatérale du gouvernement dans le processus du dialogue national”, après une réunion de son comité d’initiative à la permanence de l’Uden. Une réunion d’évaluation qui a également dénoncé les modalités de la prise de parole, l’impréparation, et la restriction des termes de référence à la seule question politique et électorale. Pour être exhaustif, le Ccafv exige l’application des conclusions des Assises nationales de 2008, des Concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes) de 2013 et des Assises nationales de l’Education et de la Formation (Anef) de 2015
 Affaire Petro-Tim:L’Ige traque 3 millions de dollars à Paris
http://www.seneweb.com/Le quotidien Libération, qui a parcouru le rapport de l’Ige en ses pages 31 et 36, renseigne que les Vérificateurs réclamaient l’ouverture d’une information judiciaire contre Karim Wade pour soustraction frauduleuse de 3 millions de dollars planqués à Paris.
L’argent détourné en pleine campagne électorale, à la veille du 2e tour de la Présidentielle de 2012, a été déposé dans un compte bancaire numéro FR76 30003 0301000078014144 2 logé à la Société générale de Paris.
D’après l’Ige, l’État du Sénégal et Energy Africa avaient conclu un contrat de recherche et de partage d’hydrocarbures relatif au bloc Saint-Louis offshore. Racheté par Energy Africa, Tullow Oil a été subrogé dans les droits et obligations de cette dernière.
SCANDALE A 10 MILLIARDS DE DOLLARS :Le ministre Oumar Guèye minimise
http://www.enqueteplus.com/L’enquête de la Bbc sur les ressources extractives du Sénégal révèle un vaste scandale que le ministre des Collectivités territoriales et du Développement, Oumar Guèye, minimise. A ses yeux, le Sénégal n’a perdu aucun franc dans cette affaire.
Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Oumar Guèye, ne s’émeut pas devant les implications et révélations de l’enquête de la Bbc. Pour lui, tant que le Sénégal n’y perd pas, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Ainsi, le point de vue du ministre est très simple : ‘’Est-ce que l’Etat a perdu 1 F dans cette opération ? La réponse est non‘’, dit-il. ‘’L’Etat du Sénégal n’a perdu aucun franc dans cette opération qui est la plus transparente possible. Souvenons-nous que le président Macky Sall, de manière volontaire, a fait que le Sénégal est membre de l’Itie, qui est l’organisme international qui s’occupe de tout ce qui est transparence dans la gestion des industries extractives. Et l’Itie a donné un satisfecit au Sénégal. Ensuite, il a mis en place le Cos-Petro-Gaz. Donc, une gestion transparente des ressources qui ne sont pas encore exploitées ; et qui ne seront exploitées qu’en 2022. Et il a même pris l’initiative, récemment, de l’élargir aussi bien à l’opposition qu’à la société civile‘’, défend le ministre.
Oumar Guèye de déplorer le fait que les Sénégalais soient trop alarmistes. ‘’Au Sénégal, on a tendance, souvent face à un problème simple, d’en faire un problème compliqué. On est en train de chercher à alarmer tout le monde, au niveau national comme au niveau international‘’, fustige-t-il. Alors que, partout où on prend cette affaire, ‘’on se rend compte que le Sénégal n’a rien perdu’’.
Ainsi, le ministre invite à l’apaisement. ‘’Qu’on s’oriente vers le développement de notre pays, vers l’épanouissement des populations. Qu’on fasse en sorte que, par rapport à ce que le Sénégal représente à travers le monde et qui est cité comme exemple, continue à travailler à son image‘’, dit-il.
Une implication accrue des maires dans les Odd
Oumar Guèye était hier, à Saly, pour échanger avec les élus des collectivités territoriales sur le contenu du Projet conjoint d’appui au suivi et à la territorialisation des Odd au Sénégal (Past-Odd). Et sur son éventuelle opérationnalisation dans les communes pré-choisies. L’atelier est organisé par les Nations Unies afin de partager l’agenda de 2030 sur les Odd, identifier les éventuels contraintes et goulots d’étranglement pouvant entraver la localisation effective de ces Odd.
Le ministre Oumar Guèye veut que les maires soient au cœur de la territorialisation. ‘’L’état civil n’est pas à négliger. Toute notre étude économique est rythmée par une bonne maitrise d’un état civil fiable, sécurisé et sincère. L’Etat n’a pas pris ça en charge. L’Etat a dit : ‘Je transfère ça aux maires.’ C’est le maire qui est l’officier d’état civil. C’est lui qui signe les bulletins de naissance, les extraits de naissance. C’est sur cette base que nous pouvons savoir que nous faisons 15 millions d’habitants. Le rôle du maire, j’y crois fondamentalement. Ce sont des relais de l’Etat qui doivent épouser, qui doivent s’approprier les politiques du Plan Sénégal émergent. A la base, les maires doivent s’approprier tous les projets de l’Etat‘’, explique le ministre.  KHADY NDOYE (MBOUR)
Affaire Aliou Sall/Bbc:la réponse cinglante de Pape Mahawa Diouf aux membres du Congrès de renaissance démocratique
https://actusen.sn La réponse ne s’est pas fait attendre. A moins de 24 heures de la sortie des membres du Congrès de renaissance démocratique, la coalition Beno bokk yaakaar de monter au créneau. Lors d’un point de presse tenu ce mercredi, le porte-parole du camp de la majorité n’a pas du tout été tendre avec les membres de l’opposition.
En effet, selon Pape Mahawa Diouf, «des segments de l’opposition et une bande d’activistes s’évertuent à vouloir jeter le discrédit sur l’Etat, la République, et ses institutions, au travers d’un grotesque tissu de contrevérités, destiné à manipuler l’opinion et à jeter l’opprobre sur l’image et la réputation de notre pays».
Citant nommément les leaders Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Keïta et Ousmane Sonko, Pape Mahawa Diouf les taxe de «porte- étendards de la campagne de calomnie, de médisance, de trahison et de tentative de déstabilisation». Poursuivant, il ajoute que «ces traîtres doivent savoir que notre pays est une grande nation, porteuse d’une tradition démocratique séculaire et républicaine qu’aucune tentative occulte ne saurait déstabiliser et encore moins nous ébranler».
 L’Association des maires du Sénégal soutient son président Aliou Sall et demande à l’État de faire la lumière sur les contrats pétroliers.
https://www.dakaractu.com/Depuis la diffusion par la BBC d’un reportage incriminant Aliou Sall dans la cession de blocs pétroliers à BP par Timis Corporation, le maire de Guédiawaye fait l’objet d’attaques de la part d’acteurs politiques et de la société civile. Une situation que ne compte pas laisser perdurer le bureau de l’Association des maires du Sénégal.
Par le biais d’un communiqué transmis à Dakaractu, les collègues de l’édile de Guédiawaye “expriment leur soutien et leur solidarité à leur président, Aliou Sall”, face à ce qu’ils qualifient “d’acharnement politique”.
A les croire, “le reportage de la BBC, qui est visiblement commandité, s’est effectué uniquement à charge, sans l’équilibre nécessaire dans ce genre de document, pour permettre une opinion objective”. Ce qui fait dire aux collègues d’Aliou Sall que “la volonté de nuire est manifeste et jette une grande suspicion sur les finalités de ce reportage”.
Par ailleurs, le bureau de l’Association des maires du Sénégal interpelle l’État quant à son devoir de donner toutes les clarifications indispensables pour la manifestation de la vérité dans cette affaire. À cet effet, l’Ams encourage la saisine par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar pour faire la lumière sur les contrats pétroliers.
“Dans cette optique, poursuit le communiqué reçu à Dakaractu, le Gouvernement du Sénégal doit aussi prendre toutes les dispositions pour faire face aux agissements de toutes personnes qui veulent déstabiliser le pays et de laisser la justice faire correctement son travail”.
Enfin, l’Ams “invite son Président à garder tout son courage et toute sa sérénité dans ces moments difficilement supportables, en sachant que tous les membres de l’Association sont à ses côtés”.
Aliou Sall accusé d’avoir touché des pots de vin: A qui profitent les révélations de la BBC
http://www.dakarmatin.com/Les révélations gravissimes de la BBC sur frank timis et aliou Sall continuent de défrayer la chronique au Sénégal. en effet, dans un reportage diffusé en début de semaine dernière, la chaîne britannique accuse le frère du président de la république du Sénégal d’avoir empoché des pots de vin grâce à son statut. Mais au-delà de cette accusation, quelles sont les personnes qui peuvent tirer profit de ces révélations faites par la Bbc à l’encontre du maire de Guédiawaye et patron de la Caisse des dépôts et consignations ? L’opinion sénégalaise semble scandalisée. Les diatribes à l’endroit du frère cadet du Président fusent de partout. L’opposition réclame sa tête.
Cette enquête de la chaine britannique, jugée partiale par les médias proches du pouvoir en place, les Sénégalais doivent-il s’en suffire ou tenter de s’intéresser aux personnes qui pourraient éventuellement tirer profit de telles révélations? tout le monde sait que le frère du Président est un homme politique vaillant qui s’est battu dans son fief à Guédiawaye avant de prendre les rênes de cette ville de banlieue. Aliou Sall n’a pas bénéficié du soutien de son frère de Président comme beaucoup le pensent. Au contraire ! Ce dernier a tenté à plusieurs reprises de le dissuader de se retirer de la course à la mairie de la ville de Guédiawaye mais, devant la détermination et l’entêtement dont il a fait montre, Macky Sall s’est résigné à le laisser faire. Le résultat est sans appel car devant une adversité féroce, Aliou Sall est devenu maire de Guédiawaye. L’homme naturellement combattant et ambitieux (journaliste puis administrateur civil) dérange. Il sera désormais celui qu’il faut abattre. rien n’est de trop pour ses détracteurs : complots,quolibets tout y passe. L’entourage du président de la république va lui mener une vie dure. et, selon des sources, « beaucoup soupçonnent la Première dame d’être à l’origine des manigances à l’encontre du frère cadet de Macky Sall au profit de son frère Mansour Faye ». Pour étayer ses propos, notre interlocuteur croit que non seulement Marième faye Sall a parrainé son aîné pour la mairie de Saint-Louis, mais encore que tous ceux qui tenteront de lui faire ombrage seront systématiquement écartés des arcanes du pouvoir. « C’est le cas de Mary Teuw Niane qui a payé les frais de sa popularité. L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur jouissait d’une solide base affective au niveau de l’Hydrobase et partout ailleurs dans la capitale du Nord. On lui reproche de nourrir un dessein inavoué pour la ville de Saint-Louis. A Guédiawaye, Lat Diop se targue d’être le bras séculier de la Première dame contre le frère du Président » assure le même interlocuteur.
En dépit du parfum de pots de vin qui pollue l’atmosphère sur le contrat d’affermage entre la SDe et la société française Suez, Mansour faye a pris du galon dans le nouvel attelage gouvernemental. Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, un ministère fut-il celui du Développement communautaire, de l’equité sociale et territoriale, dirigé par mansour faye possède un budget (1350 milliards !) supérieur à celui destiné à l’éducation nationale (476 milliards). Plusieurs programmes de développement commu- nautaires sont dévolus à l’ancien ministre de l’Hydraulique — et frère aîné de la Première dame ! — dont le PUDC, le PUma, PromoViLLeS…
En plus, depuis la diffusion du documentaire de la BBC, le parti présidentiel, à part quelques sorties sporadiques d’un nombre limité de responsables, n’a pas daigné pondre un communiqué pour se prononcer sur cette affaire. Ce silence n’est-il pas douteux ? En effet, ce n’est pas n’importe qui qui est directement visé dans cette affaire, mais le chef de l’Apr lui-même ! .
Avec ce reportage, les opposants en quête de popularité ainsi que la société civile tentent de reprendre du service. ils ont trouvé un alibi afin de torpiller le dialogue politique initié par le président de la république. Last not but least, les lobbys étrangers peuvent s’engouffrer dans cette brèche ouverte pour utiliser des hommes politiques aigris comme Ousmane Sonko ou Abdoul mbaye afin de déstabiliser le pays. La preuve, ces deux opposants appellent à des marches. tout le monde sait que la distribution du gaz en europe est contrôlé par les soviétiques. Lesquels verraient d’un mauvais œil la mainmise de la major anglaise BP sur le gaz sénégalais. L’exploitation de ce produit stratégique devrait permettre aux anglais de desserrer quelque peu l’étau du pays de Vladimir Poutine. Bref, au vu de tous ces éléments, il est permis de se demander à qui profite toutes ces révélations sconsidérées par l’opinion comme … un crime économique.Thierno Assane BA
Affaire Pétrotim Un casus belli entre pouvoir et opposition par Serigne Saliou Guèye
L’enquête de la BBC, qui met à nu toute l’ingénierie de prédation mise en place par Aliou Sall, frank timis et le ministre de l’énergie à l’époque des faits, Aly Ngouille Ndiaye, a créé des secousses telluriques au sein du pouvoir du président Macky Sall au point de troubler la communication gouvernementale. Une panique généralisée semble avoir atteint tous les segments de la majorité présidentielle qui, visiblement, semble dépassée par la situation. Pourtant à y regarder de près, Mayeni Jones, la journaliste enquêteuse, n’apporte pas beaucoup de révélations supplémentaires par rapport à ce que la presse nationale et quelques hommes politiques (notamment l’opposant Ousmane Sonko qui a produit un livre là-dessus) ont déjà publié sur cette affaire du pétrole et du gaz sénégalais.
Communication désordonnée
Une chose est claire, en tout cas : ça part dans tous les sens après la diffusion du documentaire de la Bbc. La communication très désordonnée du gouvernement atteste de l’état de panique dans laquelle pataugent le chef de l’Etat et son gouvernement. La sortie du  Président Macky Sall sur la question au sein même de la mosquée où il a sacrifié à la prière de l’aïd el fitr suivie dans l’après-midi du même jour point de presse de la porte-parole du gouvernement, Mme Ndèye tické Ndiaye Diop, tout cela trahit l’affolement gouvernemental subséquent à la diffusion de l’enquête de la chaine britannique. Une situation qui a mis à nu la carence de certains membres du gouvernement notamment la ministre chargée de la Communication. Son point de presse a été désastreux parce qu’elle n’avait pas par-devers elle tous les éléments et documents nécessaires pour défendre son gouvernement éclaboussé dans ce « Sall- gate. » au moment où macky Sall évoquait le sujet à la Grande mosquée, d’autres de ses ministres dans d’autres lieux de culte s’exprimaient avec imprudence cette question brûlante comme le pétrole. De son côté, El Hadj Kassé, le conseiller en communication du président Macky Sall se faisait distinguer en nie l’existence d’un rapport de l’inspection générale d’Etat sur les conditions dans lesquelles le sulfureux Frank timis a pu obtenir deux blocs pétroliers dans notre pays. Et en croire l’inénarrable Hamidou Kassé, le président Sall n’aurait jamais signé d’ordre de mission pour mener une telle enquête et n’aurait jamais reçu de rapport en ce sens. Ce qui est absolument faux si l’on se fie à ce qu’écrivent dans le rapport en question — amplement diffusé sur les réseaux sociaux — les inspecteurs enquêteurs en l’occurrence Gallo Sambe et oumar Sarr.
Toutes ces sorties officiellement présentées comme spontanées et dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont désordonnées — n’ont fait que donner du crédit aux accusations de corruption contenues dans le documentaire de la consoeur Mayeni Jones. Comme si cela ne suffisait pas, on a assisté aux prises de position successives des cadres apéristes, des sages de Benno, des jeunes de la Cojer, des femmes de Bennoo, des membres de Bennoo et de tierces personnes. Autant d’instances soucieuses d’allumer des contre-feux ou de contre-attaquer maladroitement.
Guerre entre opposition et majorité
L’intervention de deux opposants (Abdoul mbaye et Mamadou Lamine Diallo) dans l’enquête de la journaliste de BBC laisse penser à tort ou à raison à une charge larvée de l’opposition contre le gouvernement par le biais d’un support médiatique étranger. C’est pourquoi, Aliou Sall, dans sa conférence de presse, a flétri ces deux membres du Congrès de la renaissance susnommés tout en soupçonnant Ousmane Sonko et Thierno alassane Sall, deux autres leaders de l’oppo- sition, d’être derrière cette enquête. C’est ce qui explique cette sortie du proche du président rapportée par rfi qui assène : « Cette affaire n’est pas bouclée, mais nous avons dit ce que nous avions à dire. Nous mènerons uniquement la bataille sur le terrain politique, jusqu’au bout ».
Ce qui veut dire que l’affaire Aliou Sall est un devenu un casus belli entre le pouvoir et l’opposition. Le front de résistance national (frn), pourtant partant pour le Dialogue politique réclame la démission du frère du président de son poste de directeur général la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Le PDS, qui avait adopté une position plus ou moins modérée vis-à- vis du président macky Sall depuis la présidentielle de février dernier, ne s’est pas empêché, pour enfoncer Aliou Sall, de publier les décrets portant approbation du contrat de recherche et de partage de production entre l’Etat du Sénégal, Pétrosen et Pétrotim Limited pour les blocs Cayar offshore Profond et Saint-Louis offshore profond signés le 5 juin 2012. On risque d’assister sous une autre forme à la prolongation de la bataille de la présidentielle avec cette affaire.
La société civile non plus n’est pas en reste dans cette guerre déclarée contre les prédateurs des ressources nationales. C’est ainsi que 13 organisations, partis politiques et mouvements de la société civile, personnalités indépendants ainsi que des associations et organisations communautaires (Cosm23, LeGS africa, Y en a marre, Pastef, agir, Cajust, one million march, forces Démocratiques du Sénégal (fDS), Congrès pour la renaissance démocratique (CrD), Dafa Jott, avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, frapp france Dégage, imam ahmadou Kanté) se sont réunis à Dakar, le samedi 8 juin 2019, pour mettre en place un large front citoyen pour la sauvegarde des richesses pétrolières et gazières du Sénégal. Ce front exige la transparence dans la gouvernance des ressources naturelles, la transmission des dossiers liés aux contrats sur le pétrole et le gaz à la justice, la renégociation des contrats signés et le recouvrement des avoirs pétroliers et gaziers. Il entend d’ailleurs mener, dès les prochains jours, des actions décisives au Sénégal et dans la diaspora, pour mettre un terme à la spoliation des richesses de notre pays au profit des réseaux mafieux intérieurs et étrangers avec la complicité coupable du président de la république. Elimane Kane, président du think tank Legs africa, a ainsi déclaré lors de cette rencontre qu’« en tant que citoyens sénégalais, nous n’accepterons pas que nos représentants prennent des décisions qui soient contraires aux intérêts de notre peuple parce que ces ressources nous appartiennent. Il faut élargir l’espace de transparence de la gouvernance du secteur des hydrocarbures. Malheureusement, jusque-là, c’est concentré au niveau de l’exécutif, entre le Président et son ministre ». Et pourtant le président Macky Sall, comme pour satisfaire cette demande de transparence, a décidé, lors du Conseil des ministres du 6 juin dernier, d’élargir le Comité d’orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (CoS-Petro-GaZ) aux représentants de la société civile et de l’opposition.
Pour Mamadou mignane Diouf, coordonnateur du forum social sénégalais (fSS), le président Macky Sall doit d’urgence prendre des décisions « courageuses en démettant son frère d’un poste de responsabilité que constitue la Caisse de consignation. Tout cela pour montrer sa bonne foi, sa détermination à faire éclater la vérité et à appliquer sa déclaration de l’époque consistant à ne protéger personne, fût-il de son camp ».
C’est donc dire qu’aujourd’hui, l’unité nationale tant prêchée pour éviter la guerre du pétrole semble être compromise. Dans un tel climat de tension, il est à craindre que le dialogue national ne soit mort-né. Il est à craindre que ceux qui doivent dialoguer pour trouver des plages de convergence sur des questions d’intérêt national soient contraints de se regarder en chiens de faïence car l’affaire Aliou Sall planera certainement sur les travaux dudit Dialogue national à défaut d’en sonner l’hallali avant même son démarrage.Serigne Saliou Guèye
Rapport Ige et scandale pétrogaz: “Il n’appartient pas au procureur de rechercher l’existence de dysfonctionnements administratifs” (Me Kane)
http://www.dakarmatin.com/La polémique ne désenfle pas suite aux révélations contenues dans l’enquête intitulée: “scandale à 10 milliards de dollars” de la Bbc. Le ministre de la Justice a saisi le procureur général, près la Cour d’appel de Dakar, pour “l’ouverture d’une enquête complète sur le rapport de l’Ige et l’ensemble des faits allégués par Bbc”. La charue avant les bœufs ? C’est en tout cas, ce que craint Me Amadou Aly Kane.
“Ce qui revient à dire qu’il eût mieux valu, faire d’abord une enquête administrative sur l’existence d’éventuels dysfonctionnements administratifs. Après cela seulement, passer à l’enquête judiciaire du Procureur de la République du Tribunal de grande instance de Dakar”, plaide l’avocat sur sa page Facebook.
La robe noire pose une condition: “dans le petrolgaz gate sénégalais, il est vraisemblable qu’une vérification administrative a été diligentée par l’inspection générale d’Etat (…) S’il en est ainsi, les questions posées, seraient dès lors, de savoir si les conclusions sont parvenues ou non, au Président de la République, avant la prise de son décret d’approbation des permis de recherche, d’exploration et de partage des ressources octroyées à la société Petro-Tim ”.
Me Kane se veut clair: “Dans la rigueur des principes, il n’appartient pas au Procureur de rechercher l’existence de dysfonctionnements administratifs. Pour être entré en jeu, avant l’identification de dysfonctionnements administratifs, le ministère public pourrait susciter une controverse dans la controverse déjà présente”.
“En effet , conclut la robe noire, son enquête risque de viser des personnes responsables au plan administratif et non des personnes coupables au plan pénal. Ce qui ne va pas étancher la soif de savoir de l’opinion publique nationale et internationale”
Moussa Sarr, porte-parole LD:”Si le rapport (IGE) a été commandité en 2012 et n’a pas été reçu jusqu’à 2019,cela pose problème”
http://www.seneweb.com/Accusée d’être aphone à l’instar des autres alliés de la mouvance présidentielle depuis l’éclatement du scandale pétrolier au Sénégal suite aux révélations de la BBC, la Ligue démocratique (LD) plaide non coupable. Dans cet entretien accordé à Seneweb, leur porte-parole, Moussa Sarr a soutenu qu’il « faut une exigence de transparence dans la gestion des ressources naturelles ». Egalement, il souhaite que « la justice ira jusqu’au bout afin que les Sénégalais soient édifiés sur cette affaire ».
Depuis les révélations de la BBC sur les transactions financières sur le pétrole et le gaz au Sénégal, les alliés de la mouvance présidentielle sont restés aphones. D’aucuns même soutiennent qu’ils ont lâchés Macky Sall face à cette situation. Que répondez-vous ?
Ce n’est pas juste de soutenir ce point de vue. Au niveau de la Ligue démocratique (LD), nous sommes dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et nous avons toujours participé à toutes les réunions qui élaborent des prises de position au nom de BBY. Je suis le porte-parole de la LD. À ce titre, j’ai assisté à la réunion de la cellule de communication de ladite coalition, le vendredi dernier au siège de l’Alliance pour la République et cela nous a permis d’avoir une position bien précise. De plus, nous avons tenu un panel, le dimanche 9 juin pour échanger sur le reportage de la BBC. Pour dire, qu’en ce qui concerne la Ligue démocratique, ses responsables notamment moi, le porte-parole, j’ai été à toutes les rencontres BBY qui avaient comme menu sur cette question.
Quelle est la position de la LD sur cette affaire dans lequelle est cité le frère du président de la République ?
L’affaire a éclaté la semaine dernière et la Ligue démocratique a une position bien précise. Premièrement, nous réaffirmons notre exigence de transparence dans la gestion des ressources naturelles. Deuxièmement, nous nous sommes félicités de la saisine du procureur près la Cour d’appel par le ministre de la Justice. Nous sommes dans un Etat de droit et nous avons toujours pensé que quand une affaire de ce genre éclate, la justice doit réagir. Maintenant que le parquet a été informé, nous espérons que la justice ira jusqu’au bout et que les mis en cause auront la possibilité d’être attraits devant un juge pour éclairer la lanterne des Sénégalais. C’est pourquoi la Ligue démocratique exige que le peuple soit édifié sur ce problème.
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice a saisi le procureur général près la Cour d’appel de Dakar plutôt pour traquer les taupes que pour ouvrir une enquête sur le scandale pétrolier…
(Il coupe). Ce n’est pas seulement pour traquer ceux qui ont publié le rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) sur le Net. Le parquet a été saisi également sur les allégations du reportage de BBC. Et même si, il a été saisi à propos du document de l’IGE, ce rapport parle déjà des contrats pétroliers. C’est dans ce sens que le procureur va faire une conférence de presse demain (mercredi).
Que pensez-vous de l’enquête de la BBC ?
Pour moi, c’est une enquête à charge. J’ai vu le reportage mais je pense que la règle élémentaire du journalisme aurait voulu qu’on donnât la parole à toutes les parties prenantes pour dire les mis en cause. C’est ça le principe élémentaire ! Il aurait fallu donner la parole à Aliou Sall, même si je crois que ses avocats ont parlé mais aussi aux représentants légaux de l’Etat du Sénégal parce que ce dernier est également incriminé. Ça, je ne l’ai pas suivi dans le documentaire. J’ai noté dans ce reportage qu’on a donné la parole à des opposants à savoir Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine Diallo. La question que je me pose est qu’est ce qui a guidé le choix sur ces trois personnes. Est-ce que ces hommes politiques ont été impliqués dans l’élaboration des contrats pétroliers ? Est-ce qu’ils sont des experts dans le pétrole ? Bref, à quel titre Mamadou Lamine Diallo, Ousmane Sonko et Abdoul Mbaye sont intervenus dans le reportage ?
Pourtant, il a été mentionné dans l’enquête qu’ils sont des responsables politiques de l’opposition…
Mais, ils ne sont pas les seuls opposants politiques. C’est-à-dire que la question que j’aurai voulu poser à la BBC, est pourquoi on n’a pas pris Idrissa Seck ou encore d’autres hommes de l’opposition ?
Est-ce que ce n’est pas le fait que ce sont eux qui sont toujours montés au créneau pour dénoncer les transactions financières dans les contrats pétroliers ?
Voilà, il faut se demander pourquoi ce sont ces trois hommes politiques de l’opposition qui ont l’habitude d’en parler et non pas les autres. Quels intérêts ont-ils dans ces contrats pétroliers ?
En fait, après le reportage de la BBC, Ousmane Sonko a déclaré qu’il n’y avait rien de nouveau à part les chiffres. Est-ce que ce n’est pas le fait que ce sont eux qui détiennent de solides informations sur cette affaire ?
Non ! Il y a des choses nouvelles sur ce dossier. De toute façon, au niveau de la LD, nous sommes dans la coalition BBY, on participe aux réunions. La coalition a fait une sortie et quand elle se prononce, elle engage l’ensemble des parties prenantes.
La sortie médiatique d’Aliou Sall n’est-elle pas prématurée ?
Je ne peux pas me prononcer à sa place. C’est lui qui a jugé nécessaire de faire face à la presse pour s’expliquer et se défendre, le même jour. Je ne suis pas son porte-parole encore moins un membre de sa cellule de communication. Je suis membre de la cellule de communication de la coalition BBY. Je donne mon point de vue par rapport à cette entité.
Revenons sur le rapport, ne semble-t-il pas bizarre que le rapport de l’IGE soit prêt depuis 2012 et qu’il n’a pas toujours été présenté au Président de la République ?
J’attends l’aboutissement de l’instruction de cette affaire pour me prononcer sur cet état de fait. Car, je n’ai aucune information là-dessus, j’ai juste entendu à travers la presse que c’était depuis 2012 et que jusqu’à présent le Chef de l’Etat ne l’a pas reçu.
Elhadji Hamidou Kassé l’a même confirmé…
Oui, lui c’est le ministre en charge de la communication du président de la République. Il a peut-être des informations que les autres n’ont pas. Si le rapport a été commandité en 2012 et n’a pas été reçu jusqu’à 2019, cela pose problème. Mais attendons l’issue de cette enquête pour nous faire une religion sur ce dossier. Nous sommes devant une affaire où la justice est saisie, faisons confiance aux hommes de droit. Que la justice fasse son travail et c’est cela qui va nous permettre de donner des points de vue justifiés. C’est mieux que de faire des spéculations sur ce sujet.
Affaire Bbc:Le silence intrigant de Jules Diop
http://www.rewmi.com Mais où est donc passé Jules Diop, s’interroge Libération.  L’ancien ministre délégué en charge du Pudc a complètement disparu des radars depuis son départ du gouvernement. Prépare-t-il un brûlot, comme il sait bien le faire ? En tout état de cause, il est coi depuis belle lurette. Mieux, il ne l’a même plus vu dans les rencontres de l’Apr pour allumer un contre feu à même de contrecarrer l’offensive de l’opposition depuis la sortie du reportage de Bbc sur la gestion du pétrole et du gaz. Pourtant c’est un secret de polichinelle, c’est un domaine où il excelle bien.
Après Nafi Ngom,d’autres Ige dans le viseur du Palais
http://www.rewmi.com/La saisine du Parquet de la République par le ministre de la Justice au sujet du rapport de l’Inspection générale d’Etat sur l’octroi de la concession du pétrole à Pétrotim est en passe connaitre une autre tournure. De sources dignes de foi de L’AS, au-delà deN afi Ngom Keïta, plusieurs inspecteurs généraux d’Etat sont soupçonnés d’avoir fuité des informations confidentielles. La justice s’emballe dans ce qui est appelé l’affaire Aliou Sall. Le parquet de Dakar sur instruction du Procureur général Lansana Diabé devrait faire face à la presse aujourd’hui. Si Serigne Bassirou Guèye va s’intéresser au contenu du rapport de l’Ige, mais il sera beaucoup question de sa diffusion sur les réseaux sociaux alors qu’il n’est pas encore officiellement remis à l’autorité destinataire : Le chef de l’Etat. Au delà de Nafi Ngom Keïta qui était Vérificateur général à l’époque et de surcroît patron de l’Ige au moment des faits, il y a que des Ige sont dans le viseur du Palais.Il leur est reproché d’avoir fuité des informations confidentielles. En effet d’après des sources de «L’As», certains protestent ainsi contre la banalisation de leur corps jadis très prestigieux. Pour y accéder, il fallait être brillantissime, mais récemment, il y a beaucoup de nominations sur titre qui ont fait grincer des dents. L’ancien Directeur de l’Ena Cheikh Awa Balla Fall qui n’a jamais réussi à ce concours a été nommé tout comme le secrétaire général adjoint de la Présidence Oumar Samba Bâ. Avant eux, il y a eu d’autres hauts fonctionnaires dont l’ancien directeur de la Fonction publique qui ont été bombardés Ige par décret. Une attitude qui a révolté l’Inspection générale qui telle une caste hermétique rejette tout corps étranger en son sein, mais où la solidarité est érigée en culte. D’après nos interlocuteurs, des Ige sont soupçonnés d’avoir contribué à cela en guise de protestation. C’est dire donc que le Parquet a du pain sur la planche
L’Association des maires du Sénégal soutient son président Aliou Sall et demande à l’État de faire la lumière sur les contrats pétroliers.
Depuis la diffusion par la BBC d’un reportage incriminant Aliou Sall dans la cession de blocs pétroliers à BP par Timis Corporation, le maire de Guédiawaye fait l’objet d’attaques de la part d’acteurs politiques et de la société civile. Une situation que ne compte pas laisser perdurer le bureau de l’Association des maires du Sénégal.
Par le biais d’un communiqué transmis à Dakaractu, les collègues de l’édile de Guédiawaye “expriment leur soutien et leur solidarité à leur président, Aliou Sall”, face à ce qu’ils qualifient “d’acharnement politique”.
A les croire, “le reportage de la BBC, qui est visiblement commandité, s’est effectué uniquement à charge, sans l’équilibre nécessaire dans ce genre de document, pour permettre une opinion objective”. Ce qui fait dire aux collègues d’Aliou Sall que “la volonté de nuire est manifeste et jette une grande suspicion sur les finalités de ce reportage”.
Par ailleurs, le bureau de l’Association des maires du Sénégal interpelle l’État quant à son devoir de donner toutes les clarifications indispensables pour la manifestation de la vérité dans cette affaire. À cet effet, l’Ams encourage la saisine par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar pour faire la lumière sur les contrats pétroliers.
“Dans cette optique, poursuit le communiqué reçu à Dakaractu, le Gouvernement du Sénégal doit aussi prendre toutes les dispositions pour faire face aux agissements de toutes personnes qui veulent déstabiliser le pays et de laisser la justice faire correctement son travail”.
Enfin, l’Ams “invite son Président à garder tout son courage et toute sa sérénité dans ces moments difficilement supportables, en sachant que tous les membres de l’Association sont à ses côtés”.
Abdoulaye Diouf Sarr : «C’est faux de dire que l’Etat a perdu 6000 Milliards de FCfa dans l’affaire Petrotim»
IGFM-Abdoulaye Diouf Sarr a enfilé hier, son manteau de coordonnateur de la Convention des cadres républicains (Ccr), pour être à l’avant-garde de la guerre médiatique soulevé par le scandale révélé par Bbc dans l’affaire PetroTim. Pour lui, selon L’Observateur, «notre pays traverse, depuis un moment, un tourbillon de faits résumant la vitalité de la vie politique sénégalaise. Du dialogue national impulsé par le génie éclairé du chef de l’Etat, Macky Sall, aux graves accusations portées sur notre pays par un média étranger (Bbc), c’est le Sénégal qui est au centre des convoitises (…)
Le média britannique a traîné des tares dans son approche professionnelle et l’enquête à charge, à travers le reportage, illustre à merveille, la volonté de nuire.» … Diouf Sarr Sarr jure que «le scandale des 10 milliards de Dollars», ébruité par la journaliste Mayeni Jones, «a eu le mérite, tout au plus, de remettre au goût du jour une affaire sérieuse et stratégique, seulement dans une relation truffée de contrevérités, dans une production digne d’un poker menteur au sommet du pouvoir sénégalais».
Il ne remet en cause ni le professionnalisme ni la bonne foi de la journaliste. Pour lui, «c’est plutôt la fiabilité de ses sources qui laisse à désirer, car le dessein machiavélique de ce reportage est de faire croire aux Sénégalais que l’Etat a perdu six mille milliards de FCfa dans le contrat accordé à Petrotim. Ce qui est totalement faux»
Diffusion d’informations dites “confidentielles”:des IGE “indociles” dans le viseur de la Justice et du Palais
https://www.pressafrik.com La saisine du Parquet général auprès de la Cour d’appel de Dakar par le ministre de la justice Me Malick Sall sur le sujet du rapport de l’Inspection Général de l’Etat (IGE) sur  l’octroi de la concession du pétrole à Pétro-Tim est en passe de connaitre une autre tournure. Selon L’AS, au-delà de Nafi Ngom Keïta, plusieurs Inspecteurs Généraux d’État soupçonnés d’avoir fuité des documents sont dans le viseur de la justice et du Palais. Il leur est reproché d’avoir fuité des informations confidentielles dans la presse et les Réseaux sociaux.
La même source indique que certains protestent contre la banalisation de leur prestigieux corps, c’est pourquoi des (Ige) auraient fait fuité le rapport en question. A cela s’ajoute des nominations qui ont fait grincer les dents.
Pour rappel, la cooptation du Directeur général de l’École nationale d’administration (Ena) Cheikh Awa Balla Fall, responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Guédiawaye qui avait échoué au sélectif concours, avait suscité un malaise chez les Vérificateurs.
Affaire Aliou Sall/BBC:JAMRA rejoint la Plateforme “Aar li ñu bokk” et annonce sa participation à la manifestation de vendredi prochain
L’ONG Jamra est officiellement membre de la Plateforme “Aar li ñu bokk. Mame Mactar Guèye et Cie en ont fait l’annonce hier. Ils annoncent ainsi leur participation au rassemblement qui sera organisée par cette plateforme, vendredi 14 juin prochain à la Place de la Nation (ex-Obélisque).
En effet, Jamra et  l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, MBAÑ GACCE, “saluent l’initiative portant création de la Plateforme “Aar li ñu bokk“, pour exiger une gestion transparente et inclusive de nos ressources naturelles”.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ils «invitent tous les Sénégalais, épris de Paix et de Justice, “à se rendre massivement, et dans la discipline, au 1er Grand Rassemblement Pacifique de la Plateforme «Aar li ñu bokk», ce Vendredi 14 juin 2019, après la “Salaatul Jumah”».
Ils se réjouissent par ailleurs du fait que la justice sénégalaise ait été saisie pour tirer cette affaire au clair. «Puisque donc, selon toute vraisemblance, l’unanimité est faite sur la nécessité vitale d’élucider ces présumés deals financiers, aux effluves pétrogazeuses, que l’on daigne laisser les juridictions compétentes (sénégalaises et britanniques) tirer cette affaire au clair, sans qu’aucune forme de pressions ne soit exercée sur elles, ni d’intimidations sur ceux qui sont supposés pouvoir éclairer la lanterne des enquêteurs et de l’opinion publique, donc des citoyens Sénégalais», rappellent Jamra et MBAÑ GACCE. Qui estiment en outre que les Sénégalais «sont tout-à-fait fondés d’exiger que toute la vérité jaillisse sur la gestion de ces ressources naturelles, qui ne sont la propriété de personne ni d’aucun clan mais un patrimoine commun».
Affaire Aliou Sall:Le temps de la diversion!
http://actunet.net/L’éclatement, sous une autre forme, de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Aliou Sall-PetroTim, a fini de prendre des proportions qui dépassent les frontières sénégalaises. Plusieurs médias et organisations internationaux ont disserté sur le sujet pour se donner les moyens de situer les responsabilités. Ici au Sénégal, après plusieurs sorties du côté du régime en place, le ministre de la Justice a publié un communiqué (daté mais non signé, ndlr) pour apprendre à l’opinion nationale que le Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar est saisi pour l’ouverture d’une enquête complète sur ce dossier. Non sans insister sur la publication d’un rapport de l’Inspection générale d’État (Ige) qui n’est pas réceptionné par le Président de la République. Essaie-t-on de divertir les Sénégalais ?
Avec l’éclatement de cette affaire, suite à un reportage-enquête de la chaîne britannique Bbc, beaucoup d’eau continue de couler. Et, il est clair que certains risquent de se noyer dans une mer noire, totalement inflammable. Le pétrole est passé par là. D’ailleurs, c’est ce qui explique ces nombreuses prises de positions selon que l’on soit du côté du pouvoir ou de l’opposition. Car, pour les premiers, il faut impérativement protéger le frère du Président Macky Sall, surtout qu’il est fait allusion d’un réel conflit d’intérêt. Pour les seconds, c’est un combat de principe pour la sauvegarde des biens du Sénégal, avec le montant exorbitant dont il est question. Une somme qui, selon des estimations, pourrait sortir des millions de personnes de la pauvreté ambiante. Dans tous les cas, l’affaire n’est nullement politique et ne devrait point être politisée.
Il s’agit bel et bien d’accusations portées contre une haute personnalité qui devra brandir des arguments valables pour démontrer son innocence. Même s’il est avéré qu’il jouit totalement de la présomption d’innocence, ce dossier ne doit pas nourrir les débats le temps d’un temps, comme un feu de paille. À ce propos, il faut bien se contenter de la décision prise par le ministre de la Justice qui a saisi le Procureur près la Cour d’Appel de Dakar pour d’une enquête complète. Toutefois, insister par la même occasion sur une publication d’un rapport de l’Inspection générale d’État (Ige) dans le dossier Petro-Tim alors qu’il n’est pas encore réceptionné par le Président de la République ouvre un autre débat.
Ce serait véritablement créer un charivari qui ne dit pas son nom, alors que l’essentiel est ailleurs. Ce n’est autre chose et nulle autre démarche que d’éclairer cette affaire : Est-ce qu’Aliou Sall a reçu ou non de l’argent de Frank Timis pour un montant d’autant de milliards en Cfa ? Est-ce qu’Aliou Sall est blanc comme neige ? Est-ce que les contrats dans cette affaire vont à l’encontre des intérêts du Sénégal ? Quel est le niveau de responsabilités des différentes personnes citées ?
Donc, à vrai dire, il ne devrait point s’agir de chercher des «taupes» qui auraient facilité la publication d’un rapport qui est partout. La seule et véritable enquête qui pourra permettre au frère du Président de marcher en se tenant droit dans ses babouches n’est autre que cette affaire abordée par plusieurs Sénégalais et par la chaîne Bbc. Pour le moment, rien d’autres ne peut et ne pourra faire baisser cette forte tension poussant des entités à prendre des positions va-t-en-guerre.
En définitive, les personnes de Nafi Ngom ou encore d’un journaliste n’intéressent pas totalement les Sénégalais qui ne réclament que le jaillissement de la vérité. Autrement dit, qui a tort et qui a raison pour cette accusation à coût de milliards de dollars ? Pour l’heure, c’est l’unique enquête qui vaille. Par Abdoulaye MBOW

Reddition des comptes:Macky Sall face à l’histoire
“Gouvernance sobre et vertueuse” et “La patrie avant le parti”. Tels sont des slogans qui prouvent que Macky Sall est un adepte de la redevabilité. Mieux, il a posé des actes forts allant dans ce sens. Toutefois, des observateurs pensent que le chef de l’État devrait pouvoir aller au bout de sa logique.
Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, fera face, cet après-midi à 15 h 30, à la presse pour se prononcer sur les affaires Petro-Tim, de la fuite d’un rapport de l’Ige. Deux dossiers qui tiennent en haleine, depuis la diffusion d’un reportage de la BBC, l’opinion publique, l’opposition et la société civile. D’autres dossiers chauds sont également annoncés au menu.
En effet, le Parquet général a été instruit, suite à saisine du Président Macky Sall, par le ministère de la Justice de faire toute la lumière sur “l’ensemble des faits allégués dans le rapport de l’Ige qui n’a pas encore été transmis au président de la République et les dénonciations relatives à la gestion des contrats pétroliers”.
Crei, Ofnac, déclaration de patrimoine
Si la sortie du maître des poursuites est à ce point attendue, c’est parce qu’elle permettra pour beaucoup d’observateurs de juger, hic et nunc, la volonté maintes fois exprimée par Macky Sall, depuis son accession au pouvoir en 2012, de lutter farouchement contre la mal-gouvernance et la corruption sous toutes ses formes.
Il s’y ajoute que des informations, distillées ici et là, font état de la réouverture par le procureur du dossier sur l’enquête de l’Ofnac qui avait épinglé la gestion du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) par l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann, qui en était alors le Directeur général.
Dès sa prise de fonction, Macky Sall pose un acte fort en réactivant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui était en hibernation depuis 1981. Dans la même foulée, il porte sur les fonts baptismaux l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et institue la déclaration de patrimoine.
“L’avenir, c’est la transparence”
En effet, et c’est un secret de polichinelle, le chef de l’État a toujours fait part de sa détermination à être un adepte indécrottable de la reddition des comptes et de la redevabilité. Et, si les Sénégalais l’ont plébiscité au soir du 25 mars 2012, avec 65,80% des voix face à Me Abdoulaye Wade, c’est parce qu’ils étaient convaincus que leur pays allait amorcer un virage salutaire dans sa marche.
“Il faut offrir ce qui vous appartient, conseillait-il à ses collaborateurs. Je subis les mêmes choses que vous tous, mais ne vous laissez pas entraîner dans des choses qui vous dépassent. Car, vous serez seuls devant le juge. Ofnac ou pas, faites les choses comme il se doit et vous êtes tranquilles. L’avenir, c’est la transparence.”
Plus que jamais adossé au diptyque consistant à “bâtir une citoyenneté exemplaire et poser les bases d’un dialogue fécond entre les institutions de la République”, Macky Sall avait exigé que des “questions ouvertes sans complaisance” soient adressées, par le canal des députés, au Premier ministre et à son gouvernement.
Publications des contrats miniers et pétroliers
Toujours soucieux de faire du Sénégal une maison de verre, il n’a pas hésité à faire embarquer notre pays dans le train de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), une norme internationale visant à améliorer la gestion des revenus tirés des ressources minières, gazières, pétrolières.
Lancée en 2002 par le Premier ministre britannique Tony Blair, lors du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, en Afrique du Sud, l’Itie est développée et soutenue par une coalition de gouvernements, d’entreprises, d’organisations de la société civile, d’investisseurs et d’organisations internationales.
C’est d’ailleurs au nom de son attachement indéfectible à ce souci constant de transparence que Macky Sall avait demandé la publication de tous les contrats (miniers, gaziers et pétroliers) et l’inscription dans la constitution du droit inaliénable de tous les Sénégalais à profiter des ressources naturelles.
“Je ne protégerai personne”
Dès lors, il pourrait paraître saugrenu, selon de nombreux observateurs, de penser que le Président Macky Sall pourrait être amené, pour quelque raison que ce soit, à revenir sur ses engagements d’hier et laisser proliférer des actes de mauvaise gestion ou encore de prévarication des deniers publics.
S’exprimant, à la veille de la fête de l’indépendance en 2012, il martelait déjà : “Je mets à ma charge l’obligation de dresser les comptes de la nation. L’assainissement de l’environnement des affaires et la lutte contre la corruption me tiennent particulièrement à cœur et je tiens à préciser que je ne protégerai personne.”
Bref, il y a fort à parier que la polémique sur la fuite du Rapport de l’Ige sera vite rangée dans les tiroirs pour attaquer, sans perte de temps, le seul chantier qui vaille aux yeux des Sénégalais : mettre un terme définitif au banditisme à col blanc et à l’affairisme d’État qui risque de saborder la bataille de Macky Sall pour l’émergence. En commençant, notamment, à suivre les recommandations contenues dans le rapport de l’Ige qui circule et porte sur les contrats octroyés à Petro-Tim.
POURQUOI ALIOU SALL DÉCHAÎNE LES PASSIONS
POINT DE MIRE SENEPLUS – Jeune Afrique   Un pied en politique, l’autre dans les affaires… il est devenu la tête de Turc des opposants à son aîné, le chef de l’État, qui l’accusent de prévarication sur fond de népotisme –
Enquête
«Alors, qu’est-ce que j’ai encore fait ? » Drapé dans un bazin immaculé et confortablement installé dans son bureau de l’Association des maires du Sénégal (AMS), au premier étage d’une villa de type colonial bordant la place de l’Indépendance, à Dakar, Aliou Sall se plaît à jouer le rôle d’un prévenu convoqué à la barre des flagrants délits par quelque procureur soupçonneux.
La presse et l’opposition n’en font-elles pas leurs choux gras, l’accusant régulièrement de tirer profit de sa naissance pour s’enrichir frauduleusement ? « Aliou Sall symbolise le népotisme », lui décochait récemment l’opposant Mame Adama Guèye.
Diabolisé
À 47 ans, Aliou Sall est tout à la fois le maire de Guédiawaye (une commune électoralement stratégique de la banlieue dakaroise), le président de l’AMS et un consultant au lourd carnet d’adresses, prisé par diverses entreprises désireuses de s’implanter dans le pays. Pourtant, nombreux sont ceux qui réduisent son CV à une unique référence : frère cadet du président Macky Sall. Si huit années les séparent, bien des choses les rassemblent, outre une ressemblance physique évidente. Une enfance et une adolescence passées à Fatick, dans le Sine-Saloum.
Une idylle précoce – et durable, pour Aliou – avec la mouvance maoïste, incarnée à l’époque par And-Jëf, le parti de Landing Savané. Des études plus qu’honorables, rectilignes pour Macky, le géologue et géophysicien, plus sinueuses pour Aliou, le journaliste engagé devenu énarque après s’être frotté aussi bien à l’action sociale qu’à la gestion financière. Et une écharpe de maire, endossée à quelques années d’écart – à Fatick pour l’aîné, à Guédiawaye pour le cadet. Malgré le sacre de Macky Sall, en mars 2012, Aliou Sall est amer : « On diabolise sa gouvernance à travers ma personne », résume-t‑il.
Depuis 2014, « Monsieur Frère » est en effet devenu la tête de Turc des détracteurs du régime, qui voient en lui le dernier avatar en date d’un mariage contre-nature entre népotisme et prévarication. Jusque-là, tout au plus savait-on que cet homme discret, encore inconnu de Wikipédia, avait officié pendant cinq ans à l’ambassade du Sénégal à Pékin, chargé du bureau des affaires économiques.
Une nomination qui survient en 2006, alors que son frère est Premier ministre, et qu’il saura conserver au forceps après la disgrâce de Macky Sall, fin 2008 – laquelle lui vaudra d’être un temps dans le collimateur du « super-ministre » Karim Wade. L’intéressé peut alors compter sur le soutien sans faille de son ambassadeur, le général Pape Khalilou Fall, qui mettra sa propre démission dans la balance pour conserver jusqu’au bout son collaborateur.
Connu du monde des affaires
« Je n’aurais jamais imaginé me retrouver un jour à Pékin, mais c’était un clin d’œil amusant à mon parcours d’être affecté au pays de Mao », s’amuse l’ancien leader étudiant. Très vite, il prend son nouvel emploi à cœur et tisse son réseau entre diplomates, financiers et hommes d’affaires. En 2010, lors d’un cocktail, le célèbre architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa, qui dispose d’un bureau de représentation à Pékin, lui présente Frank Timis, qu’il considère comme un ami.
Cet Australo-Roumain détient plusieurs permis d’exploitation minière et pétrolière en Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal. Timis lui présentera à son tour l’un de ses amis, Wong Joon Kwang, dit Eddie Wong, un businessman chinois désireux d’y investir.
À Dakar, ce dernier est sur le point d’obtenir la concession de deux blocs offshore à potentiel pétrolier ou gazier. En janvier 2012, Wong Joon Kwang, directeur général et actionnaire unique de Petro-Tim Limited (créée pour l’occasion), conclut avec les autorités sénégalaises deux contrats de recherche et de partage de production (CRPP) pour les blocs Saint-Louis profond et Cayar profond. Le directeur général de Petrosen (Société des pétroles du Sénégal), le ministre de l’Énergie – Karim Wade – et le président Abdoulaye Wade cosignent les documents.
Officiellement, Frank Timis n’est pas impliqué dans l’opération, mais il joue les facilitateurs. À quelques semaines de la présidentielle, il recherche un homme de confiance à Dakar pour gérer la filiale sénégalaise qu’Eddie Wong est tenu de créer dans le cadre de ces contrats. Pierre Goudiaby Atepa lui recommande Aliou Sall, qui « parle parfaitement l’anglais, connaît les circuits économiques et a le bon profil ».
« C’est moi qui ai organisé à Dakar le rendez-vous lors duquel Frank a proposé à Aliou de prendre en charge la filiale de Petro-Tim Ltd », reconnaît l’architecte. Aliou Sall confirme, sans toutefois parvenir à expliquer pourquoi Frank Timis et Eddie Wong se sont tournés vers lui alors qu’il était dépourvu d’expérience dans le pétrole ou dans la gestion d’entreprises. « Timis m’a demandé d’aider Eddie Wong à s’installer », élude-t‑il.
Au cœur d’un conflit d’intérêts
Une fois élu, en mars 2012, Macky Sall trouve sur son bureau, parmi d’autres dossiers lancés par le régime précédent, celui de Petro-Tim. Le 19 juin 2012, au nom de la continuité de l’État, il signe les décrets avalisant la concession d’exploration accordée à Eddie Wong. Le nouveau président est alors informé que son frère s’apprête à être nommé gérant de Petro-Tim Sénégal, la filiale sénégalaise de Petro-Tim Ltd, qui sera créée à Dakar le 9 juillet suivant, avec un capital de 10 millions de F CFA. Bien que Macky Sall ne soit pas à l’origine du contrat, la présence de son frère dans l’organigramme aiguise les soupçons d’un possible conflit d’intérêts.
À en croire Aliou Sall, son frère aîné se serait toutefois montré soulagé de le voir opter pour le privé. Car, en novembre 2011, le ministre-conseiller à l’ambassade du Sénégal à Pékin est revenu à Dakar – en congés, puis en disponibilité – apporter discrètement son concours au candidat Macky Sall. Et a décidé de rester au pays. Au lendemain de la victoire, Aliou Sall espère obtenir un poste digne de son expérience… et de ses ambitions.
« Vu ses qualifications, il songeait à une fonction telle que la direction de l’Apix [Agence chargée de la promotion et des grands travaux] ou le secrétariat général du ministère des Affaires étrangères », raconte son vieil ami Souleymane Jules Diop, par ailleurs ancien conseiller du chef de l’État.
Macky Sall, selon son entourage, redoute l’accusation de népotisme. « Il lui a fait comprendre qu’il ne le nommerait pas par décret », précise un proche du président. « Lorsqu’il a reçu le responsable de Petro-Tim en présence de son frère, il lui a dit clairement que l’entreprise n’obtiendrait aucune faveur du fait de cette relation de sang », assure un autre confident de Macky Sall.
De son côté, Aliou Sall affirme n’avoir accompli aucune démarche vis‑à-vis des autorités jusqu’à la signature des décrets présidentiels, en juin 2012. Question d’amour-propre ? « Tout ce qu’Aliou fera par la suite, ce sera pour prouver à son frère aîné qu’il ne lui doit rien », considère Souleymane Jules Diop. Un désir d’émancipation qu’illustrera sa candidature à la mairie de Guédiawaye, en 2014.
Dans un premier temps, les nouvelles fonctions d’Aliou Sall dans une société pétrolière passent inaperçues. Mais en octobre 2014, alors que le procès de Karim Wade pour enrichissement illicite donne lieu à un bras de fer féroce avec la justice sénégalaise, l’ex-président Wade accuse publiquement Aliou et Macky Sall de se partager de manière occulte les fruits de la rente pétrolière.
Selon le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Aliou Sall détiendrait 30 % de Petro-Tim Sénégal, même si les documents officiels de constitution de la société, que Jeune Afrique a pu consulter, montrent qu’Aliou Sall ne détient aucune participation dans la filiale sénégalaise.
L’opposition et la société civile sont en émoi. « Macky Sall, qui connaît parfaitement le secteur pétrolier en tant qu’ancien directeur chez Petrosen et ex-ministre des Mines, a mis son frère sur le coup », dénonce, furieux, l’ex-inspecteur des impôts et président du parti Pastef-les Patriotes (opposition), Ousmane Sonko.
De son côté, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est saisi d’une demande d’enquête, dont les résultats ne sont pas encore connus. Aucune violation de la loi ou du code pétrolier n’est pour l’heure identifiée, mais les soupçons sont tenaces. « Quand un président confie l’exploitation de biens pétroliers à la société de son frère, c’est ce qu’on appelle un délit d’initié. Ce genre de pratique ne peut être admise dans une République irréprochable », poursuit Sonko.
« Tout a été dissimulé par un système de sociétés-écrans. Dans cette affaire, il y a une opacité inutile quand on recherche uniquement l’intérêt national », analyse l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), face à l’emboîtement des multiples sociétés offshore, situées aux îles Caïmans et à Hong Kong, qui détiennent in fine Petro-Tim Sénégal. Ce dernier « disposait pourtant de ces informations lorsqu’il occupait la primature [de 2012 à 2013] », fait-on remarquer à la présidence, où un conseiller parle de « pétro-fantasmes ».
Il n’en reste pas moins que l’opération de rétrocession par Wong de ses parts à Frank Timis, en 2014, qui en rétrocédera lui-même une partie à la firme américaine Kosmos Energy, est sujette à controverse.
Au cours des dernières semaines, le ministre de l’Énergie, celui de l’Économie et des Finances et le Premier ministre se sont relayés pour tenter de convaincre les médias et l’opinion que toutes les dispositions légales et fiscales avaient été respectées. « Mon frère m’a incité à porter plainte, mais je ne veux pas alimenter un feuilleton judiciaire stérile », indique quant à lui Aliou Sall.
Face à cette polémique politico-pétrolière qui se propage telle une marée noire, l’intéressé confie toutefois qu’il « cherche dans quelles conditions mettre un terme à [sa] collaboration avec Frank Timis » afin de préserver son aîné. « On est toujours le frère de quelqu’un », conclut, philosophe, Pierre Goudiaby Atepa. Benjamin Roger et Mehdi Ba   Article prélablement paru en Octobre 2016 dans les colonnes de JA

LES PIQUES DE L’AS DE CE MERCREDI

SenePlus  |   Publication 12/06/2019
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Reprise du dialogue politique
Le dialogue politique reprend aujourd’hui dans un contexte de tintamarre faisant suite aux révélations de la Bbc sur l’octroi des deux blocs pétroliers Offshore à la société Petro-Tim. Le Général Mamadou Niang qui pilote le volet politique du dialogue va rencontrer pour la première fois les plénipotentiaires des différents partis et coalitions. Il s’agira pour cette première rencontre de se pencher sur les termes de références des concertations politiques. A l’issue de la rencontre, les mandataires des partis vont valider les termes de références et arrêter un calendrier des concertations. Le CRD ne dialoguera pas avec le régime de Macky Sall Si le Front national pour la résistance (FRN) conduit par Mamadou Diop Decroix a préféré répondre à l’invitation du chef de l’Etat en participant au lancement du dialogue national, ce n’est pas le cas pour le Congrès pour la renaissance de la démocratie (CRD). Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, entre autres sont fermes dans leur position. Ils ne comptent pas faire machine arrière. « Nous ne participerons pas au dialogue national», a lâché le député Mamadou Lamine Diallo suite à l’interpellation d’un journaliste. Cela se comprend d’autant que le vent souffle actuellement du côté de l’opposition radicale qui ne lâche plus pied devant l’affaire «trempant» Aliou Sall dans le pétrole etle gaz sénégalais. L’opposition radicale en profite pour acculer Aliou Sall et par ricochet le régime de Macky Sall de tous les bords. Et pour rien, elle ne rejoindra le dialogue dans le contexte actuel !
Pape Malick Ndour installé vendredi
C’est le fast track au Prodac. Le nouveau coordonnateur de ce programme, jadis cheville ouvrière de l’emploi des jeunes du gouvernement, sera installé vendredi prochain. Pape Malick Ndour va prendre le relais de Mamina Daffé qui avait succédé à Jean Pierre Senghor. Le jeune président du conseil départemental de Guinguinéo aura la lourde charge de redémarrer la machine grippée depuis le scandale ayant éclaboussé son ministre de tutelle de l’époque Mame Mbaye Niang ettoutes les autorités de la boite. Qui plus est, il arrive dans un contexte où les Israéliens qui peinent à recouvrer leurs sous des mains de Locafrique menacent d’abandonner le projet. D’ailleurs Le président de Green 2000 pour l’Afrique, l’ambassadeur Daniel Pinhassi a été récemment reçu par le chef de l’Etat qui promet de diligenter le dossier.
Corps sans vie à Notto Gouye Diama
Une découverte macabre a été faite hier matin à Notto Gouye Diama, dans le département de Tivaouane. Il s’agit d’un corps sans vie, qui a été retrouvé sur la plage. Les investigations faites ont permis de se rendre compte qu’il s’agit du corps du jeune Aliou Lam, âgé d’environ 15 ans. Et selon nos radars, le garçon avait disparu en mer le dimanche dernier. Informés de la situation, les éléments de la caserne des sapeurs pompiers de Thiès ont été déployés sur les lieux, ainsi que les éléments de la gendarmerie. Après les constats d’usage, le corps a été évacué à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène, pour les besoins certainement d’une autopsie, afin de déterminer avec précision, les causes de la mort.
Que reste-t-il de Ahs
C’est connu : African handling services (Ahs) est mort depuis l’ouverture de l’Aibd et la création de AAS qui a hérité du handling à Aibd. «L’As» a appris d’ailleurs que toutle personnel a été recasé. Seulement, Serigne Mbaye Thiandoum, le Dg de Ahs, n’a toujours pas éclairé la lanterne du personnel sur la liquidation. En clair, les ex travailleurs se posent la question de savoir s’ils auront leurs parts dans la liquidation qui est loin d’emprunter le mode fast track en vigueur.
Macky Sall à Abuja «L’As» l’a révélé dans son édition d’hier.
Le chef de l’Etat est en voyage. Macky sall est à Abuja depuis hier. Il devrait regagner Dakar bientôt , mais le conseil des ministres de ce Mercredi n’aura pas lieu. Les Dg peuvent encore respirer à plein poumon au moins jusqu’à la semaine prochaine.
La Snhlm et se 13 immeubles aux Maristes
C’est un travail de titan qui attend le Dg de Snhlm. 20 de ses immeubles situés aux Maristes et qui constituaient un gouffre d’argent ont été déclarés sinistrés et inhabitables par la direction de la protection civile. Conséquence, les occupants sont sommés de quitter les lieux au plus vite. Mais auparavant, la société dirigée par Mamadou Kassé va devoir casquer fort pour reconstruire, mais aussi et surtout pour reloger les sinistrés. D’après nos informations, les pourparlers sont avancés sur les 13 immeubles jusque là occupés puisque pour les 7, les sociétaires ont évacué les lieux depuis longtemps.
La BBC persiste
Les menaces et manoeuvres ne font pas vaciller la chaine britannique. Elle persiste et signe et apporte son soutien à la journaliste Mayeni Jones. Elle est revenue sur le processus d’octroi des blocs offshore de Cayar profond et de Saint-Louis au magnat du pétrole Franck Timis. C’était dans «BBC Hebdo».
Moussa Tine raille le président Sall
C’est ahurissant, selon les Khalifistes, lorsque le Président Macky Sall nie avoir reçu le rapport de l’Inspection générale d’Etat(IGE) sur l’octroi des deux blocs pétroliers à Petro-Tim. Moussa Tine qui dénonce cette tentative du régime de blanchir Aliou Sall, raille le chef de l’Etat. «Après sept ans, vous n’avez toujours pas reçu le rapport de l’IGE…», se moque-t-il. Entre-temps, ajoute-t-il, «vous avez commandité un rapport de l’IGE contre Khalifa, vous l’avez lu, envoyé au procureur, fait tenir une conférence de presse; vous l’avez arrêté, jugé en première instance, en appel, en cassation et depuis». Rappelant au président Macky Sall son acharnement contre leur leader, il déclare: «vous l’avez révoqué de la mairie, déchu de son mandat de député, fait rejeter sa candidature etil est à sa troisième année de prise d’otage. J’espère que vous continuez de prier pour lui», lance Moussa Tine à l’endroit de Macky Sall
BBC:Le Coup d’Etat civil,le rôle des traîtres Par Ahmed Khalifa Niass
Voici que le Sénégal, unique pays de l’Afrique de l’ouest à ne pas être victime de Coup d’Etat militaire, vient de subir un Coup d’Etat civil. Qui a réellement mis le pouvoir par terre.
Mais comme tous les Coups d’Etat il avait besoin d’un exposé des motifs.
C’est alors que l’histoire s’est remise à bégayer.
Les Anglais ont créé, jadis, il y a de cela près de trois siècles, la toute première Senegambie coloniale dont Richard Toll était l’une des cités. Avec un rôle central joué à Saint Louis où se trouvaient les blockhaus (Balacoss).
Les Anglais reviennent à la charge par la BBC et autres BP interposées. Il s’agit de la part du lion britannique par rapport aux proies saheliennes. Jusque là tout est en ordre.
Le lion britannique mange et rugit à l’Anglaise pour faire s’éloigne ses concurrents, y compris les hyènes et les chacals.
Mais le problème ici est plus grave car il y a eu cette bande de trois qui a joué un rôle abominable que l’histoire a confié au cheval de Troie. C’est à dire à Troyes. Cette fois-ci c’est trois cités qui sont concernées.
# Saint Louis offshore profond
# Kayar offshore profond
# Dakar on shore, c’est à dire le Palais Présidentiel.
Les trois se sont même transformés en comédiens pour se montrer au grand jour. En jouant le rôle abominable de fossoyeurs de la nation. Atteignant notre pays aussi bien dans ses intérêts que dans sa réputation.
De combien de temps notre pays a besoin pour recouvrer son honneur et sa réputation?
Pour renflouer ses caisses dont les providers ont été effrayés par l’apparirition de ces trois diablons qui ont vraiment réussi à l’apprenti pyromane.
La question n’est pas de savoir ce que le Chinois a fait de ses actions dans la société de Franck Timis. C’est à dire à combien a-t-il revendu son mafe acheté à vil prix à de riches affamés ? Pour faire des dividendes o combien faramineuses?
Mais ramener l’affaire à une entente familiale dans le cadre d’une fratrie n’est qu’une insulte multipliée par quinze millions pour chacun de nous autres Sénégalais.
Car, à la question le Président Macky Sall a-t-il signé d’autres dossiers dans des cas similaires, la réponse est oui.
À la question le Président pouvait-il refuser de signer le dossier de Timis, quel que soit l’agent porteur du parapheur ? La réponse est non.
Déjà Macky n’avait-il pas interdit la fonction publique à son cadet ?
Pouvait-il, alors, lui interdire un emploi chez un privé inconnu ?
Si Total BP, Chevron étaient les sociétés représentées par Aliou, tel que je connais le Président, celui-ci aurait certainement hésité.
Mais c’est parce que Timis était si maigrichon que l’on aurait simplement souri en signant. Parce que sachant que leur surface financière ne leur permettrait même pas de couvrir la phase dite sismique. Et devant laquelle beaucoup pataugent encore.
C’est pourquoi dès cette phase de la signature présidentielle franchie que le génie propre à la Pologne associé à la dextérité du Chinois ont fait boum chez les Anglais. Permettant à la City qui mise jusque sur le derby de se dire que c’est bon à prendre.
Surtout que le Tout était assorti d’un certificat de non objection de la fameuse Lloyd, Assureur devant le Seigneur. Allant du risque de dégâts provoqués par les souris aux grands séismes et autres tsunamis. Alors qu’ici, sous nos 47 degrés à l’ombre 55 sous le soleil notre esprit fait tilt. Allant jusqu’à se tromper sur le vrai destinataire des fameux 6000 milliards de nos CFA à encaisser dans 40 ans. Lorsque personne parmi nous ne sera là. Alors qu’il ne s’agit que d’un jeu de flegme britannique à la Térésa May. Où l’on vote un référendum brexitaire bloqué aussitôt par un vote du Parlement britannique non brexitaire.
En d’autres termes ni Macky, ni son frère ne sont bénéficiaires de l’opération à priori. Ils sont entièrement exclus de l’opération à posteriori aussi.
Toutefois le Président Macky Sall qu’on essaie de déstabiliser continue de détenir une épée de Damoclés suspendue au dessus des têtes des Britanniques.
En effet, dans le délai des 36 mois nécessaires pour que le gaz puisse être à bord des methaniers le Président pourra faire les ajustements pour renverser les choses. Pour distribuer les dégâts, c’est à dire les pertes, entre BP, Lloyd et autres qui auront misé sur notre épargne . Par une série d’actions dévolues à Petrosen et au COS..
Les trois traîtres ont servi les Britanniques de bêtes de somme.
AB comme Abdoul Mbaye
SO pour Sonko
M pour Mamadou Lamine Diallo.
Il ne s’agit pas ici de contester à l’opposition son droit de dribbler les meneurs mais celui de marquer par une balle tenue par les deux mains. Car cela n’est pas footballistique.
Le rôle de la Justice dans la déstabilisation d’un pays consiste à sanctionner les fauteurs de troubles.
Le limogeage du DG de la CDC a bien été demandé. Et celui de la Première Dame de sa Première Damité.
C’est bien le sens du mot prononcé par Monsieur Moustapha Niass, Président de l’Assemblée Nationale lors du lancement du Dialogue . Emprunté à la Bible et dont le sens en bon Français est le suivant:”Restez avec nous. Il se fait tard. La nuit descend sur le monde”Par Ahmed Khalifa Niasse
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