Revue de presse du Lundi 17 Juin 2019

 

LA POLÉMIQUE SUR LES CONTRATS PÉTROLIERS CONTINUE D’ÊTRE LE MOTEUR DES QUOTIDIENS

Dakar, 17 juin (APS) – Divers sujets font le menu de la livraison de lundi de la presse quotidienne, parmi lesquels les suites de l’affaire Pétro-Tim portant sur des allégations de corruption dans l’octroi de contrats pétrogaziers au Sénégal.
“C’est le désert à la DIC”, la Division des investigations criminelles suite à l’appel à témoins lancé par le procureur Serigne Bassirou Guèye, chargé d’une enquête sur cette affaire née d’un documentaire de la chaîne publique britannique BBC.
Intitulé “Sénégal : Scandale à 10 milliards”, ce documentaire publié le 3 juin dernier affirme démontrer comment la société de Frank Timis s’était vu retirer puis réattribuer son autorisation après l’accession au pouvoir du président actuel Macky Sall, en mars 2012.
Le film de la BBC cite notamment un paiement d’un montant de 250.000 dollars, soit 146 millions de francs CFA destiné à la société Agritans Sarl qui aurait appartenu à Aliou Sall, frère du président Macky Sall, présenté comme un facilitateur de Frank Timis de Timis Corporation pour l’attribution de contrats d’exploitation.
Cette somme représenterait selon un courriel des taxes de la société offshore de Timis dues à l’origine à l’Etat sénégalais.
Des paiements sont également cités, qui auraient été accordés à Aliou Sall par Pétrotim pour des services de consultance.
Le gouvernement sénégalais a battu en brèche ces allégations dans mémorandum, soulignant que le reportage de la BBC “est ponctué de graves et fausses allégations sur la gouvernance des ressources pétrolières du Sénégal”, avait réagi le gouvernement dans un mémorandum publié à ce sujet.
Il soutient que le média anglais “avance, sans aucun fondement, le chiffre surréaliste de 10 milliards de dollars que l’État sénégalais aurait perdus dans une transaction entre deux compagnies privées, relative aux deux blocs précités”.
“Ce chiffre est purement imaginaire. Il ne correspond à aucune réalité économique et financière du projet, encore moins à une quelconque perte de revenus futurs pour l’Etat du Sénégal”, peut-on lire dans ce mémorandum rendu public par la porte-parole du gouvernement sénégalais, Ndèye Tické Ndiaye Diop.
Le gouvernement sénégalais, parle d’une “grave atteinte à la réputation de l’Etat du Sénégal”, a par la suite annoncé, par la voix du garde des Sceaux, ministre de la Justice, que le procureur de la République a été chargé d’une enquête “complète sur l’ensemble des faits allégués”.
Mais depuis que le procureur “a indiqué la direction de la Division des investigations criminelles (DIC) aux probables délateurs et autres témoins, détenant des preuves dans cette accablante affaire de corruption présumée, c’est le désert à l’avenue Carde”, siège des enquêteurs, rapporte Kritik’.
Source A signale que Mayeni Jones par exemple, la journaliste de la BBC ayant conduit cette enquête, ne répondra pas à l’appel du procureur Serigne Bassirou Guèye. “Autant Dakar n’a pas extradé Papa Massata Diack vers la France, autant Abuja ne va pas le faire pour Mayeni Jones”, indique une source de la chaîne britannique citée par le même journal.
Dans le même temps, les réactions à cette affaire continue, si ce n’est simplement des déballages. “Aar li nu bokk” par exemple, une plateforme mise en place en lien avec cette question, “maintient la pression”, après avoir été empêchée d’organiser un rassemblement de protestation, vendredi, rapporte le quotidien Enquête.
“En dépit de la forte répression de son rassemblement le 14 juin dernier à la place de la nation (ex-Obélisque), la plateforme Aar Li Nu Bokk tire un bilan satisfaisant de cette manifestation. Cependant, elle annonce d’autres actions à mener à l’intérieur du pays et dans la diaspora, jusqu’à ce que le scandale sur les contrats pétroliers et gaziers soit tiré au clair et les responsabilités situées”, écrit ce journal.
Su Quotidien signale ainsi que le docteur Cheikh Tidiane Dièye, membre fondateur de “Aar Li nu Bokk”, qui se veut un mouvement citoyen, “annonce la poursuite de leur mouvement jusqu’à ce que toute la lumière jaillisse sur les contrats pétroliers”.
Les politiques et autres activités de la société civile ne sont pourtant pas les seuls à prendre position dans cette affaire qui intéresse jusqu’aux anciens hauts fonctionnaires dont l’ancien inspecteur général d’Etat Ngouda Fall Kane, ex-président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Dans des propos rapportés par Tribune, M. Kane juge que la responsabilité collective de “tous ceux qui ont participé à la validation de ce contrat” signé avec Pétro-Tim “est engagée”. Il ajoute qu’Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat cité dans cette affaire, “doit démissionner de toutes ses fonctions administratives et électives pour mettre à l’aise le président Macky Sall”.
Aliou Sall, président de l’association des maires du Sénégal (AMS), est maire de Guédiawaye et président de la CDC, la Caisse des dépôts et consignation du Sénégal. Il a jusque-là exclut toute démission.
De même, Babacar Gaye, ancien porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), “enfonce Aliou Sall (Vox Populi) et demande à Macky Sall de le limoger”, le même journal faisant état, dans le même temps, du “sévère avertissement” du khalife général des khadres, Cheikh Bécaye Kounta de Ndiassane, lequel rappelle que le pétrole “a déjà mis le feu dans beaucoup de pays”.
“Nous ne devons pas accepter qu’une telle situation se produise au Sénégal”, dit le khalife, avant d’ajouter à la Une de Vox Populi toujours : “Il n’est pas question que cette polémique entre pouvoir et opposition vire au drame”.
“Face à la vive polémique qui a suivi l’octroi des blocs de Saint-Louis offshore profond et Kayar offshore profond, le khalife général de la khadria par la voix de son porte-parole, appelle les acteurs politiques à la sérénité afin d’éviter au Sénégal la +malédiction du pétrole+”, rapporte également Libération.BK
Les contrats pétroliers toujours à la Une au Sénégal
APA-Dakar (Sénégal) Par Edouard Touré-Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA continuent de traiter des contrats pétroliers et gaziers, après les révélations de la BBC faisant état d’un scandale impliquant la société Petro-Tim.
« Enquête sur le rapport de l’IGE et Petro-Tim : La DIC cuisine, la SR gère le volet technique », titre L’As.
Soulevant ce qu’il appelle « scandale Petro-Tim », Walf Quotidien note que « la mauvaise passe perdure » avec la presse internationale qui se déchaîne.
A propos de la polémique sur les contrats pétroliers et gaziers, Vox Populi met en exergue la sortie du khalife des khadres qui affirme : « Le pétrole a déjà mis le feu dans beaucoup de pays. Nous ne devons pas accepter qu’une telle situation se produire au Sénégal ».
Pendant ce temps, Le Témoin revient sur les manifestations de vendredi dernier à Dakar pour exiger la lumière sur ces contrats pétroliers et gaziers et titre : « Marche sévèrement réprimée-Un dialogue sous les coups de matraques ».
Sud Quotidien consacre sa Une à l’environnement avec les « rejets industriels, les déchets ménagers et le péril plastique », notant ainsi : «Sénégal, littoral à l’agonie ! »
De son côté, Le Quotidien s’intéresse aux « difficultés financières de l’Etat » avec « les rails à TER (Train express régional) ». Selon ce journal, l’Etat doit 600 milliards aux entreprises, pendant que la dette intérieure atteint 1000 milliards.
« Contre la hausse des tarifs douaniers », Le Témoin informe que « les commerçants décrètent une grève de 72 heures ce mardi ».
En sport, Vox Populi revient sur la préparation pour la CAN 2019 des Lions de la Téranga et indique que « le Sénégal passe le test du Nigeria » en battant en match amical les Super Eagles (1-0).
Toutes choses qui font dire à Stades que « le Sénégal stoppe l’invincibilité du Nigeria », ce qui est « rassurant avant la CAN ».
Pour les primes de qualification et de participation, Record informe que « les Lions dévorent déjà 233 millions FCFA ».TE/APA
Bruxelles:l’Afrique dans le menu des Journées européennes de développement
https://www.financialafrik.com La 13ème édition des Journées Européennes du Développement (JED 2019) s’ouvre ce 18 juin à Bruxelles. L’événement organisé sur deux jours autour de 130 sessions réunit l’ensemble des structures européennes de développement et de coopération internationale ainsi que  des structures onusiennes dédiées, des ONG et autres organismes faisant partie de l’écosystème complexe du développement et de l’Aide Publique au Développement. La conférence s’efforcera de concilier l’engagement de l’Union européenne en faveur de l’égalité et de la prospérité partagées avec l’Agenda 2030.
L’Afrique sera au menu de plusieurs thématiques qui seront abordées sur les deux jours. Il sera par exemple question de la Zone de libre échange continental (ZLECA), de la transformation économique de l’Afrique et de la question des jeunes et des femmes le 18 juin de 13 heures 30 à 14 heures 45 (D2).
Voici les principaux thèmes qui traiteront de l’Afrique:
– La reintegration durable des migrants, le 18 juin de 13h30 à 14h 45 (B1).
Les entreprises sociales, puissants outils pour réduire les inégalités au Sahel, le 19 juin de 13 heures à 14 heures 45 (D4).
Voir tout le programme : https://www.eudevdays.eu/programme
Depuis 2006, l’événement s’est établi comme un élément clé du calendrier mondial du développement et est maintenant largement considéré comme le «Davos du développement».
Rassemblant 8 000 personnes, ces journées européennes de développement engendrent une empreinte écologique considérable. Cette année encore, le JED a largement compensé cela en finançant des projets spécifiques, ce qui représentait une contribution à la réduction des émissions d’environ 10 000 tonnes métriques.
Forum Togo -UE:3 recommandations majeures
https://www.financialafrik.com Les rideaux sont tombés , vendredi  14 juin à Lomé. Le premier  forum économique Togo-UE (du   13 au 14 juin) fut une réussite à tous les niveaux. Cette initiative, une première du genre ayant pour thème majeur : «bâtir  des relations économiques durables et pérennes»,  a fait carton plein avec environ 1000 participants (soit plus de deux fois le nombre attendu, c’est à dire 400 participants).
Les échanges  à travers  des  séries  de panels, B2B, conférences… ont été fructueux  et pleins d’enseignements  pour le futur du Togo et de l’Afrique. Ainsi, l’Union européenne (UE), le partenaire privilégie du Togo est formel, le pays doit se  focaliser   sur  3 points   pour réussir  les objectifs de l’agenda 2022, définis dans le plan national de développement (PND). D’abord le Togo doit poursuivre sans relâche la politique de réforme afin d’améliorer davantage son  climat des affaires  avec le nouveau code des investissements. Ensuite, les autorités togolaises doivent impérativement  inciter le secteur privé   à jouer  son   rôle dans ce programme de développement.
Et enfin, formaliser une concertation  conjointe entre l’UE  et  le Togo sur la période  2021 /2027. Les deux parties  ainsi que les partenaires au développement  engageront  sous peut des consultations à cet égard. Au menu des échanges, toutes les questions  abordées au cours de ce forum seront  approfondies  et concrétisées dans ce contexte.
Pour le ministre togolais  du commerce, Kodjo Adedze, l’espoir est  porté sur cet ambitieux  programme qui compte amener le taux de croissance de référentiel de  5% en 2017 à 7,6%. «Nous comptons, souligne-t-il, sur le secteur privé, qui contribuera à hauteur de 65% au financement du PND   et les partenaires au développement, notamment l’UE, pour  réaliser cette performance.
Le premier ministre togolais  est  unanime, ce nouveau plan de développement  qui comporte  3  axes stratégiques,  mettra sur orbite le pays   sur la trajectoire  du développement durable  et inclusif. Ainsi, mentionne-t-il, le Togo grâce à ses réformes  majeures  jouera  un rôle  capital dans le processus de l’intégration africaine et de la mondialisation.  Ibrahima jr Dia
Zleca:La BAD invitée à œuvrer pour accélérer l’intégration
https://www.lejecos.com Le Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement a invité l’institution à œuvrer pour l’entrée en vigueur de l’accord sur la Zleca
“Dans le droit fil du thème de la présente édition des Assemblées annuelles à savoir : « l’intégration régionale pour la prospérité de l’Afrique », encouragerons le Groupe de la Banque à continuer à œuvrer avec l’Union africaine et les Communautés économiques régionales (CER) pour accélérer l’intégration, la transformation économique et sociale de l’Afrique, notamment en vue de l’entrée en vigueur de l’Accord établissant la zone de libre-échange continental, qui devrait permettre d’améliorer la croissance, la compétitivité et le climat des affaires, et d’assurer un investissement et un développement accrus des chaînes de valeurs mondiales au niveau régional et continental”,  lit-on dans la déclaration  sanctionnant la fin des Assemblées annuelles de la BAD à Malabo.
Dans la même dynamique, le Conseil des gouverneurs encourage le Groupe de la Banque à se concentrer sur ses avantages comparatifs, dans le contexte international du développement, tout en explorant les domaines de synergies et de coordination avec d’autres partenaires afin d’accélérer la réalisation de ses cinq objectifs prioritaires, des objectifs de développement durable en Afrique ainsi que de ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.Ismaïla BA, Envoyé spécial à Malabo
Renforcement des politiques d’inclusion financière:La BAD et ses partenaires lancent un nouveau fonds
https://www.lejecos.com Un nouveau fonds pour le renforcement des politiques d’inclusion financière a été lancé par la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires. C’était ce jeudi à Malabo lors des Assemblées annuelles de l’institution.
La Banque africaine de développement  et ses partenaires ont procédé mercredi dernier au lancement officiel du Mécanisme africain d’inclusion financière numérique (Adfi) conçu pour contribuer à la sécurité et au développement des transactions financières numériques en Afrique. Le Fonds, dont le lancement officiel a eu lieu lors des Assemblées annuelles de la Banque à Malabo, en Guinée équatoriale, est parrainé par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, l’Agence française de développement (Afd) et le gouvernement du Luxembourg, qui en sont les premiers donateurs.
Son objectif consiste à donner accès aux services financiers numériques à quelque 332 millions d’Africains de plus, dont 60 % de femmes. Le fonds mobilisera 100 millions de dollars américains en dons et 300 autres millions de dollars sous forme de dette sur les ressources en capital ordinaires de la Banque d’ici 2030, destinés à développer les services financiers électroniques pour les communautés à faible revenu.
« Nous pensons qu’avec les bons investissements dans l’innovation et une croissance numérique menée intelligemment, les obstacles à l’inclusion financière seront surmontés et de meilleures perspectives économiques se présenteront pour tous », a déclaré Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement.
Les interventions reposeront sur quatre éléments centraux : les infrastructures, dont des dispositifs de paiement numérisés et interopérables ; des produits et des innovations numériques ; la réforme et l’harmonisation des politiques et des réglementations ; et  le renforcement des capacités. Elles contribueront à la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes en matière de transactions financières.
« L’inclusion financière réalisée au moyen de modèles de services financiers numériques est à la fois une puissante stratégie de lutte contre la pauvreté et un moyen de dynamiser un développement durable des économies nationales et régionales », a déclaré Michael Wiegand, directeur du programme « Services financiers pour les personnes démunies » à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates
« Avec l’Adfi, nous sommes convaincus que nos efforts communs peuvent contribuer efficacement à l’élimination des obstacles qui continuent à retarder le développement des services financiers numériques en Afrique. Une des clés de voûte des systèmes financiers inclusifs et durables, il permettra le développement de la prestation de services financiers numériques de qualité auprès des populations mal desservies. (…) », a déclaré Sébastien Minot, responsable adjoint pour l’Afrique de l’Afd.
« Le Luxembourg estime que la réduction de la pauvreté et la cohésion sociale vont de pair avec l’autonomisation économique et l’inclusion financière. L’ADFI apporte au Luxembourg une excellente plate-forme pour lui permettre de combiner son orientation vers l’inclusion économique et son orientation Fintech au profit des populations démunies en Afrique », a affirmé Georges Heine, gouverneur suppléant de la Banque africaine de développement représentant le ministère des Finances du Luxembourg.Ismaïla BA, Envoyé spécial à Malabo
Fin des Assemblées annuelles de la BAD:Les gouverneurs pour la poursuite des initiatives en cours
https://www.lejecos.com Les 54èmes Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) et la 45ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (Fad) ont pris fin ce 14 juin à Malabo.
“Notons les déclarations faites lors du Dialogue des gouverneurs, notamment la confirmation que l’intégration régionale reste l’un des avantages comparatifs majeurs du Groupe de la Banque”, lit-on dans la déclaration finale. Les gouverneurs exhortent le Groupe de la Banque à poursuivre les initiatives en cours, avec un accent sur : des investissements dans des infrastructures de qualité ; un dialogue et soutien renforcés en faveur de l’harmonisation des politiques et des cadres réglementaires ; des investissements dans des projets avec une empreinte régionale et qui favorisent la paix et la sécurité ; Réaffirmons notre ferme soutien au Groupe de la Banque.
Le Conseil salue les progrès réalisés par le Comité consultatif des gouverneurs (Ccg) dans les discussions en vue d’une septième augmentation générale du capital (AGC-VII) de la Banque africaine de développement. Il autorise le Ccg à poursuivre ses discussions lors de leur dernière réunion en septembre, sur un ensemble de mesures institutionnelles, opérationnelles et financières pour renforcer les capacités de la Banque. “Nous nous réunirons à nouveau lors d’une session extraordinaire en octobre 2019, afin d’examiner le rapport final du CCG concernant l’AGC-VII”, ajoute la même source.Ismaïla BA, Envoyé spécial à Malabo
Hausse des tarifs:Les commerçants brulent la note de service de la douane
YERIMPOST.COM Une note de service de l’administration douanière informe d’une hausse des tarifs. Une décision impopulaire et unilatérale que les commerçants du Sénégal qualifient de dévaluation, tellement la mesure impacte les échanges commerciaux.
Pour y faire face, les commerçants du Sénégal ont animé un point de presse afin de dénoncer avant de passer à l’action.
Tarifs douaniers:Les commerçants décrètent une grève de 24 heures pour protester contre la Douane
https://www.dakaractu.com Les commerçants sont déterminés à se faire entendre. Ils viennent d’annoncer leur décision d’aller en grève pour une durée de 24 heures ce mardi. Attendus à la réunion tripartite prévue ce lundi 17 juin 2019, ils ont annoncé leur volonté de boycotter ladite rencontre, au cours d’une déclaration faite ce dimanche à l’occasion de leur Assemblée générale. Rencontre qui va servir de cadre pour les négociations entre commerçants, transitaires et douaniers à la Direction générale des douanes (Dgd).
Les commerçants s’insurgent contre la hausse des tarifs douaniers
YERIMPOST.COM Les commerçants du Sénégal vont observer une grève de 24h à compter de ce mardi 18 juin. Cela pour fustiger la hausse des tarifs douaniers indiquée par la Direction générale de la douane à travers une note de service.
En point de presse cet après-midi, le porte-parole du jour, Abdourahmane Sylla, informe que cette décision impopulaire des autorités d’augmenter les tarifs peut aboutir à des pertes ciommerciales considérables, à une hausse sans précédent du prix des produits mais aussi et surtout à un coup dur au panier de la ménagère. Sylla indique que la grève dénommée « Sénégal Pays Mort » sera observée à travers toutes les régions du pays.
Tarifs douaniers/Rencontre d’urgence entre la Douanes, les commerçants et les transitaires ce lundi
https://www.dakaractu.com La situation qui prévaut ces derniers jours dans le marché sénégalais commence à être plus que préoccupante. Les commerçants sont montés au créneau pour dénoncer une note de service de la Douane. Les autorités douanières, dans leur communiqué rendu public continue de souligner qu’une ‘’interprétation erronée’’ a été faite de la valeur de correction. La douane qui tient, encore ‘’à préciser qu’il n’a jamais été question d’une augmentation des tarifs, indique qu’il ne s’agit, à travers cette note de service, que ‘’d’une mesure appelant à une application effective de la valeur transactionnelle dans son principe et ses méthodes de substitution’’.
La douane qui entend se faire comprendre une bonne fois a bien mis en exergue l’objectif recherché par ladite note de service que les commerçants dénoncent sans bien en maitriser les tenants et les aboutissants. ‘’Cette correction fait suite à des constatations qui font apparaître que certaines marchandises étaient sous évaluées à la déclaration et que des conteneurs fourre-tout étaient dédouanés sur la base de simple estimation en lieu et place du dédouanement exhaustif et sur chaque article et en raison de sa vraie valeur. Cette situation compromet la correcte perception des droits et taxes au profit du Trésor public, met en péril une bonne partie du tissu industriel et fausse les règles de concurrence. Avec l’application de la mesure de correction, les usagers qui s’adonnaient à cette pratique verront évidement l’assiette de dédouanement de leurs marchandises corrigée, mais cela ne signifie pas une hausse des tarifs.
Dans tous les cas, si l’opérateur économique parvient à établir par des documents authentiques que la valeur déclarée correspond au prix effectivement payé, il ne lui est pas opposé les valeurs de correction.
Correction de l’assiette de dédouanement des marchandises et non une hausse des tarifs
Par contre, s’il ne respecte pas les procédures concernant la production des documents authentiques requis pour le dédouanement, les valeurs de correction qui sont, au demeurant, moins élevées que les valeurs transactionnelles usuelles, sont alors appliquées.
La Douane en appelle au patriotisme fiscal des parties prenantes du dédouanement, à une utilisation responsable des facilitations et tolérances douanières et au respect des intérêts du consommateur.
La Douane renouvelle son engagement à œuvrer de concert avec les opérateurs économiques, les importateurs, les industriels les commissionnaires en Douane agréés et autres acteurs portuaires pour une collaboration franche et profitable à l’État, aux populations et au secteur privé.
La Douane qui rappelle que ses portes sont ouvertes à tous, a entrepris d’ailleurs, une rencontre avec tous les acteurs concernés. Commerçants de n’importe quel bord, transitaires et les autorités douanières vont se rencontrer pour mieux s’expliquer. Dans le document parvenu à Dakaractu, le Bureau des relations publiques de la Douane s’est montrée ‘’disposée à continuer la concertation initiée avec tous les acteurs dans le but de créer un cadre de dialogue permanent pour la compréhension mutuelle et la sérénité autour du dédouanement’’.
Menace des compagnies de transport maritime
En attendant de rencontrer le Dgd Oumar Diallo, le Directeur des opérations douanières (Dod) et tous les représentants des acteurs concernés, des invitations ont été faites aux acteurs. Auparavant, Demba Siby, coordonnateur de l’Association pour la sauvegarde et la sécurité du transit et des acteurs portuaires (Astap), après avoir rencontré les commerçants qui avaient initié, le vendredi dernier, une Assemblée générale à Touba Sandaga, dit avoir rencontré le Dod. Ce, dit-il, ‘’pour lui signaler que la situation économique est déplorable et le tenir informé de l’impasse dans laquelle cette nouvelle mesure est en train de plonger le commerce au Sénégal, au niveau national. Pour lui dire que les conteneurs sont au Port de Dakar en train de payer des magasinages et des surestaries; lui faire savoir que les compagnies de transport maritime ont décidé de dévier les conteneurs qui ont Dakar pour destination finale à Lomé () ou à Abidjan (Côte d’Ivoire). Il faut donc nécessairement que les parties prenantes, à savoir les douaniers, les commerçants et les transitaires se retrouvent autour de la table pour pouvoir discuter des barèmes’’, a-t-il confié.
Délestage:La région de Matam plongée dans le noir
http://www.seneweb.com La partie nord du Sénégal a été privée, hier, d’électricité pendant une bonne partie de la nuit. Les installations du barrage hydroélectrique de Manantaly, sises à Ourossogui, ont pris feu un peu avant 22 heures. Le chef de centre a alerté le préfet qui dépêche les pompiers.
Après l’extinction du feu, il a pu constater les fusibles du transformateur avaient pris feu à cause de la surcharge et de la forte chaleur. Après une première réparation, le jus était revenu dans la ville de Matam vers minuit, avant de lâcher dix (10) minutes plus tard.
D’après L’observateur, jusqu’à 1 heure du matin, le chef de poste était en attente des fusibles de rechange qui doivent provenir du Mali. C’est la deuxième fois qu’un incident pareil se produit à Matam. Durant le mois du ramadan, les populations avaient vécu le même calvaire.
DEVELOPPEMENT DURABLE :Dakar, future ville durable
http://www.enqueteplus.com Dans un an, se tiendra à Bordeaux, en France, le Sommet Afrique-France 2020 sous le thème ‘’Changer les villes pour changer la vie’’. La préparation de cet événement a réuni, avant-hier, plusieurs acteurs du secteur privé et l’ambassade de France.
En Afrique, les centres urbains grossissent, mais cela s’accompagne de la dégradation du cadre de vie. Faire de Dakar et des autres villes du Sénégal des endroits où il fait bon vivre, tant au niveau de la mobilité urbaine que du cadre de vie. C’est le pari que comptent gagner les autorités françaises, grâce aux propositions de solutions du secteur privé sénégalais.
Au cours d’une table ronde tenue avant-hier à Dakar, le privé sénégalais a réfléchi, avec l’ambassade de France au Sénégal, à des solutions innovantes. Et ce, en prélude au Sommet Afrique-France consacré à la ville durable, qui se tiendra à Bordeaux, en juin 2020. Il se déroule alternativement en Afrique et en France. L’année dernière, le lieu d’échanges était Bamako.
Ainsi 80 acteurs du privé, selon leur domaine de prédilection, ont échangé, entre autres, sur la mobilité urbaine, la gestion des déchets et l’énergie. L’enjeu est de créer un réseau d’acteurs exerçant dans le domaine du cadre de vie pour constituer une force de propositions aux pouvoirs publics. ‘’Nous voulons fabriquer des villes de demain où l’on peut vivre bien en protégeant l’environnement, tout en ayant une bonne qualité de vie. Il est aussi question des enjeux liés au sport, l’accès à l’éducation, à l’emploi, la mobilité urbaine et le logement. Ces enjeux sont ceux du citadin des Africains et de mon pays la France’’, a déclaré Stéphanie Rivoal, Secrétaire générale chargée de la conférence Afrique-France. Mandatée par le président français pour l’organisation de ce sommet, elle souhaite une participation active des Sénégalais.
‘’Certes, c’est le président qui prend les décisions, mais nous sommes tous concernés par cette question. Raison pour laquelle nous comptons associer le secteur privé et associatif, et la société civile afin qu’ils fabriquent des villes fortes où il fait bon vivre et où il y a des logements à bas coûts, l’accès à Internet et moins de consommation d’énergie.  Le sommet ne va pas se résumer à des déclarations, ni à des monologues. Il essaiera de trouver des solutions concrètes qui seront proposées par chaque pays africain et par la France’’, a-t-elle ajouté.
Le Sénégal cité en exemple
A ce titre, le projet ‘’Dakar ville durable’’ a été lancé en partenariat avec Meridian, une société d’investissement impliquée dans le domaine des énergies renouvelables et des infrastructures. Selon Abdou Karim Ndiaye, Directeur des fonds d’investissement, le pôle urbain de Diamniadio et celui du lac Rose font du Sénégal un exemple à suivre, en termes de ville durable. Un aspect qui peut inspirer d’autres pays africains. Dans la même veine, l’ambassadeur de France, Christophe Bigot, estime qu’il est temps d’agir. A l’en croire, d’ici 2050, on comptera, en Afrique, 500 millions d’urbains contre 5 millions en 1950. Selon lui, ‘’les villes représentent 80 % des gaz à effet de serre et 75 % de la consommation d’énergie. A Dakar, on se plaint souvent des embouteillages. Pourtant, la moyenne des voitures au Sénégal est deux fois plus faible que celle en Afrique. Il s’agit donc d’organisation de la ville et je pense que Français et Africains, nous avons des choses à partager dans ce domaine. Ce sommet sera donc un terrain de coopération et de partenariat utile. L’Afrique n’est pas le continent de demain, mais c’est le continent d’aujourd’hui. Il y a des défis considérables, des solutions innovantes. Il y en a même qui sont innovantes ici qu’ailleurs. C’est le cas du Mobile Banking. Il y a des solutions énergétiques sur le continent vraiment responsables’’. Il précise que la France n’est pas dans une optique de donner des leçons, mais cherche un partenariat, surtout que le Sénégal, aujourd’hui, est en avance sur la question et attire beaucoup d’investisseurs.
Des erreurs à ne pas reproduire
L’organisatrice du sommet Ville durable pense que le Sénégal a beaucoup de choses à proposer.  Elle estime que malgré le faible taux de pollution en Afrique, les erreurs des pays occidentaux doivent être évitées. ‘’Vous pouvez faire comme nous les pays pollueurs, nous ne sommes pas des exemples en termes de ville durable. Mais vous avez le choix entre commettre les mêmes erreurs que nous, en utilisant du charbon, ou sauter une étape et aller directement vers les énergies renouvelables. Vous le faites pour vous’’, a-t-elle laissé entendre. Selon elle, le soleil, le vent et l’hydroélectricité constituent des alternatives intéressantes pour la production d’énergie. Et à ce sujet, Stéphanie Rivoal renchérit : ‘’Pourquoi attendre les technologies occidentales, alors que vous avez ici des solutions innovantes ? Les solutions africaines sont adaptées à certaines villes en France. Nous, en tant que pays pollueur, nous devons faire des efforts. C’est pourquoi nous allons tous ensemble réfléchir à Bordeaux, en juin 2020’’.EMMANUELLA MARAME FAYE
Le maire de Ngayokhème, Mbagnick Ndiaye procède à un diagnostic des établissements scolaires de sa commune.
https://www.dakaractu.com Conscient de l’importance et de la place qu’occupe l’éducation des enfants de sa localité, le maire de la commune de Ngayokhème, Mbagnick Ndiaye, a rencontré, le samedi 15 juin 2019, dans la salle de délibération, le Collectif des directeurs d’école (CODEC) . Une rencontre qui a permis de procéder à un état des lieux du fonctionnement des établissements scolaires de la commune de Ngayokhème. À cette occasion, plusieurs problèmes, notamment ceux liés au fonctionnement des écoles et aux préparatifs des examens scolaires.
La commune de Ngayokhème située à 25 km de la région de Fatick compte 18 établissements scolaires sur les 18 villages qui la compose et 5688 enfants scolarisés. Pour une meilleure prise en charge de l’éducation des enfants, le maire et le CODEC ont passé au peigne fin la situation des établissements scolaires.
L’état des lieux a fait ressortir que 10 abris provisoires ont été recensés au niveau des établissements de Poudaye, Toucar, Ngangarlam, Ngonine et Sop. Ainsi, pour faire face à ce manque d’infrastructures scolaires décentes, la mairie a fait des efforts en dépit de la modestie du budget de la commune, pour la construction d’une salle de classe et des toilettes à l’école de Bary. Au cours de la rencontre, il a été constaté que le manque de clôture des établissements expose les élèves à divers dangers. La commune a décidé de prendre en charge la clôture de deux écoles dans le budget de l’année en cours. Le maire a déjà clôturé l’école de Kalom et de Sop.
La question de l’électrification des établissements scolaires a aussi été soulevée. À ce propos, seule l’école de Ngayokhème bénéficie d’une électrification de façon continue, 13 écoles sont toujours dans le noir et 04 établissements scolaires ont des panneaux scolaires.
Face à ces manquements, le maire, Mbagnick Ndiaye, le président de la commission éducation, Birame Mbarou Diouf et le CODEC, comptent trouver des solutions pour l’amélioration des conditions de travail des élèves dans les établissements scolaires. Au cours de la rencontre, le maire a pris l’engagement d’accompagner les apprenants qui n’ont pas d’extraits de naissance sur les 5688 élèves qui vivent dans la commune. Mbagnick Ndiaye s’est félicité du niveau très satisfaisant de la  connectivité  du réseau en eau des 18 établissements scolaires de la commune.
Pour permettre aux élèves d’avoir un enseignement de qualité, le maire compte leur allouer 1 000 000frs, afin d’acheter des livres pour la bibliothèque communale.
Par ailleurs, Mbagnick Ndiaye a profité de cette journée pour participer aux consultations médicales en faveur des élèves qui trainent un handicap à l’école. Plus d’une centaine de jeunes ont été ainsi consultés par divers spécialistes. Le maire a  remercié et salué l’initiative des médecins venus de Dakar et félicité l’Association des Enseignants natifs de la Commune de Ngayokhème (AMEN) qui a eu à initier cette journée. La santé étant un intrant de qualité pour un succès de l’éducation, le Maire a demandé aux enseignants de pérenniser cette journée au niveau de la commune.
FEMMES DIGITALES :Elles changent le monde grâce au numérique
http://www.enqueteplus.com Après la 7e édition tenue à Paris, Delphine Remy-Boutang, initiatrice de la Journée de la femme digitale (Jfd) a choisi Dakar pour abriter la première délocalisation de l’évènement en terre africaine. Cette rencontre annuelle réunit les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital.
La  Journée de la femme digitale (Jfd), tenue ce jeudi à Dakar, a réuni des entrepreneures du numérique pour réfléchir et échanger autour du thème ‘’Elles changent le monde’’. Cet évènement a pour ambition d’inspirer et d’encourager les femmes à oser, à innover et à entreprendre. Il regroupe un réseau de 400 femmes digitales.
La Jfd a été initiée par la Française Delphine Remy-Boutang, pour rendre hommage, chaque année, à Margaret Hamilton, l’informaticienne de la Nasa qui a permis au premier homme de marcher sur la lune. A cet effet, un prix Margaret a été initié pour récompenser une femme digitale engagée pour un monde meilleur. Pour l’édition de Dakar, la Camerounaise Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, a été honorée.
Le choix de Dakar pour abriter l’évènement n’est pas fortuit. Il s’explique par le fait que la capitale sénégalaise offre, selon les organisateurs, un écosystème numérique favorable. ‘’Il nous faut bâtir des ponts entre les continents et entre les femmes entrepreneures qui changent le monde, parce qu’Internet n’a pas de frontière. L’Afrique enregistre le taux le plus important de femmes entrepreneures au monde et Dakar est l’une des villes qui offrent un écosystème favorable pour l’entreprenariat numérique. C’est pourquoi nous l’avons choisie pour relever le défi d’une meilleure représentativité des femmes’’, a expliqué Delphine Remy-Boutang.
Le choix de Dakar a été salué par le maire de la ville, Mme Soham Wardini. ‘’Notre pays affiche des ambitions fortes dans le renforcement et le développement des Tic ainsi que la création d’une économie numérique durable.  C’est ce que nous soutenons à travers de nombreuses initiatives à l’image du projet ’Dakar ville numérique’’’, a-t-elle déclaré.
Briser les barrières de la langue pour exceller dans le digital
La Jfd a été une occasion, pour les entrepreneures, d’échanger sur les défis à relever pour changer le monde. Et dans le domaine du numérique, outre le besoin de démocratisation de l’accès à l’Internet, l’usage du français comme langue a été souligné comme une barrière, car la majorité des contenus numériques sont en anglais.
Ainsi, selon la Margaret 2019, Arielle Kitio, les langues, que ce soit le français ou les langues africaines, ne doivent plus constituer une entrave pour l’accès au digital. Pour cela, elle estime qu’il est de la responsabilité des jeunes Africains créateurs de contenus de valoriser davantage les langues locales.
‘’Les enfants qui sont nés dans un environnement où l’on parle le wolof et qui vont à l’école pour  apprendre le français sont aussi obligés d’apprendre l’anglais pour comprendre le numérique. Or, moins de 3 % des ressources sur l’Internet sont fait en langues africaines, alors que 87 % de la population africaine ne comprend pas forcement l’anglais ou le français.  C’est pourquoi il faut pousser les jeunes à se réapproprier les langues africaines pour leur permettre de créer des projets dans leur langue de base. L’idée est qu’à terme, les enfants du Sénégal puissent s’adapter et créer des applications mobiles, des robots entièrement écrits en wolof, parce qu’il serait regrettable qu’il y ait des limites à cause des barrières linguistiques’’, estime-t-elle.
Cependant, pour l’entrepreneure sénégalaise Fatou Kiné Diop, gagnante du prix Orange Linguère Digitale Challenge 2019, la créativité n’a pas de langue et l’Internet est sans frontière. En effet, l’initiatrice de la start-up E-tontine ne s’exprime ni en français ni en anglais, mais est parvenu  à monter son entreprise et a révolutionné les tontines grâce au digital. Et elle a participé à la Jfd pour rencontrer d’autres entrepreneures et élargir ses réseaux.
‘’Quand on parle de tontine, les gens pensent à des cotisations d’argent, alors qu’à la base le concept a été créé par un Italien pour le matériel. Nous avons approprié ce concept pour faire notre tontine en ligne et les cotisations se font par mobile money avec toutes les plateformes de payement en ligne’’, explique Fatou Kiné Diop.
Par ailleurs, pour la clôture de l’évènement, les initiateurs de la Jfd organisent des  visites de l’écosystème digital de la capitale sénégalaise et un learning expédition pour permettre aux participants d’expérimenter les dernières innovations et d’échanger avec les investisseurs et les entrepreneurs locaux.ABBA BA
 Semaine de plaidoyer,de mobilisation et  commémoration des Educateurs pour la Solidarité et le Progrès
THÈME: Migration, culture ,éducation : quels apports  pour la réalisation des ODDs et vivre ensemble dans la paix pour un développement durable et solidaire
 Phase 1 Sénégal : Lundi  17,Mardi 18  à Dakar et Mercredi 18 Juin à Koungheul
L’Association Pan africaine  pour l’Alphabétisation et l’éducation des Adultes
(PAALAE) en collaboration avec des acteurs du mouvement social d’éducation,des
institutions tient sa se 7eme semaine d‘éducation des adultes et des jeunes intitulée
« Semaine de plaidoyer,de mobilisation et  commémoration des Éducateurs pour la Solidarité et le Progrès ».
C’est un moment privilégié pour mettre
le focus sur le droit à l’éducation dont l’une de ses composantes,le droit
alphabétisation. Le non respect de ce droit est la cause de l’exclusion de plus de cin millions de personnes au Sénégal.
Les activités de commémoration sont inscrites dans l’agenda de  la PAALAE et elles portent de multiples  préoccupations qui  tournent autour d’une meilleure connaissance du passé, une plus grande implication dans le présent et la construction de l’avenir en s’inspirant des expériences et d’exemples de militants du mouvement social d’éducation pour le progrès et la solidarité. Ces initiatives contribuent  à la construction d’une mémoire féconde pour le progrès social et la solidarité dans un contexte de perte de valeurs,  de repères, d’identités et de brouillage de  projets sociaux individuels solidaires et collectifs.A cet effet des hommages à des éducateurs  émérites du mouvement social seront faits.
Par ailleurs,cette 7eme  semaine de plaidoyer et de mobilisation des éducateurs pour la paix, le progrès et la solidarité qui se fera en deux phases.La première  au Sénégal et la seconde en Gambie, vise à promouvoir l’apprentissage des jeunes et l’éducation des adultes pour des transformations sociales en vue de la  renaissance africaine et la réalisation des Objectifs du Développement Durable dans l’espace Sénégambien. Il s’agira de partager l’apport des migrations, de la culture et de l’éducation, des approches interculturelles  en vue de la réalisation du droit à l’éducation,du droit à alphabétisation , du droit à éducation tout le long de la vie.Il sera question aussi  de la promotion  d’une culture de la paix dans le cadre de la gestion des migrations.La phase gambienne permettra aux éducateurs et acteurs culturels de deux peuples de revisiter  leur histoire commune et par la suite se projeter dans le futur.
Cette semaine sera aussi une opportunité pour établir/renforcer le  dialogue sur les  politiques de  migration entre les acteurs étatiques, les autorités locales, les OSC en particulier avec les acteurs de  l’apprentissage  des jeunes et des adultes et les populations.
Les activités suivantes sont prévues :
Lundi 17 juin 2019  UCAD : BU / ;Chez Diabaté:
Matinée: Esplanade BU de l’UCAD : Vernissage  de l’exposition sur les migrations,culture et éducation
Après midi : « Chez  Diabate »  derriere BU :Table ronde « Les Migrations internes (Afrique)et externes(hors d’afrique et le bilan du co- developpement »
Mardi 18 Juin 2019 au Centre de Bopp:
Matinée:Exposition sur le panafricanisme  et sur les migrations et projection de films : retour sur les semaines de plaidoyer et de mobilisation précédentes (hommage)  ; films  sur les migrations
Après -midi  Projections de films :« Birth of nation » ;« Le premier rasta »
Tables ronde: «les identités et les solidarités entre migration ,culture et éducation »
Mercred19 juin 2019:
Départ pour Koungheul et visite  de la zone de mégalithes du Sénégal en allant en GAMBIE
Champion du Dividende Démographique
Chers collègues,
Nous avons le plaisir de partager avec vous cette importante nouvelle.
Michael Asudi, de l’Organisation de la Jeunesse Africaine (Organisation of African Youth), a été désigné Champion du Dividende Démographique de l’année.
Au cours des dernières années, Michael s’est investi en prônant le dividende démographique à travers l’utilisation des éléments de la boîte à outils (www.ddcommunications.org) à de nombreuses bonnes occasions.
1)     Avec des banderoles, t-shirts et affiches sélectionnés de la boîte, Michael et d’autres membres de son organisation ont pris part à la Devolution Conference à Kirinyaga au Kenya, au mois de mars, pour diffuser le message auprès des décideurs et des jeunes :
la génération qui transformera l’Afrique est déjà née.
2)     Michael a pris part à l’une des émissions radios les plus suivies au Kenya, en utilisant le contenu du narratif notamment les messages sur l’Impact de la Jeunesse pour parler du dividende démographique et des investissements requis.
3)     Michael a utilisé le narratif lors d’un panel sur les espaces adaptés pour les jeunes ; cette activité a eu lieu l’année dernière, permettant de vulgariser le message lors de la Journée internationale de la Jeunesse.
Michael est un interlocuteur et défenseur diligent du dividende démographique. Nous sommes ravis de travailler avec lui en utilisant tout le contenu de la boîte à outils
Vous pouvez accéder au contenu de la boîte (affiches, banderoles, dépliants, études de cas, films, présentations PowerPoint) à travers le lien suivant : http://files.ddcommunications.org/QxqWXI1)
Pour vous accompagner dans cette dynamique, nous souhaiterions recevoir des nouvelles de vos activités de plaidoyer sur le dividende démographique. Merci de les partager à travers cette adresse email (GRAG@globalresearchandadvocacygroup.org).
Veuillez recevoir nos meilleures salutations.Cordialement,Amadou
Lutte contre les mutilations génitales et le mariage d’enfants:Dakar sonne la mobilisation
http://www.emedia.sn L’Afrique se mobilise contre les mutilations génitales et le mariage d’enfants. Signe de cette mobilisation, le Sénégal abrite à partir de ce dimanche, 16 juin, et ce pour trois (3) jours, le 1er Sommet africain sur les mutilations génitales féminines et le mariage d’enfants, au King Fahd Palace. Les participants sont venus de différents pays, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Kenya, de l’Ouganda, du Nigéria, des Etats-Unis, entre autres pays. Il s’agit d’une initiative conjointe avec la République de la Gambie, représentée, à l’occasion, par sa vice-présidente, Isatou Touray. Ce, en partenariat avec différentes organisations dont l’ONG ’’Safe Hands for Girls’’, ONU femmes, la Banque mondiale, entre autres, pour l’éradication de ces pratiques. Religieux et chefs traditionnels sont également impliqués.Le thème retenu est : « L’action humanitaire en Afrique – Les droits de l’enfant d’abord », à l’occasion de la journée consacrée, le 16 juin, à l’enfant africain, en commémoration au massacre des enfants de Soweto, qui a abouti à l’accélération de la fin du système inique de l’apartheid Dié BA
Mankeur Ndiaye à la Maison Blanche 
http://www.enqueteplus.com Mankeur Ndiaye, Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA) et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), se trouve en ce moment à Washington où plusieurs audiences importantes l’attendent, ce lundi.
D’abord au Département d’État américain, puis au Conseil national de Sécurité de la Maison Blanche. D’autres rencontres sont prévues avec le Fonds monétaire international (FMI) et Banque mondiale (Bm). Toutes ces rencontres ont lieu dans le cadre du processus de paix en Centrafrique, coordonné par l’ex-ministre des Affaires étrangères.
Les discussions vont porter sur les efforts à faire en Centrafrique où un accord de paix a été récemment signé entre l’Etat et les groupes armés dans ce pays déchiré par plusieurs tensions aux sources multiples.
Cheikh Oumar Ann sur siège éjectable:Intox, le ministre annoncé en mission au Vietnam
http://www.seneweb.com Depuis quelques jours, circulent des informations selon lesquelles le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Ann, sera relevé de ses fonctions et livré à la justice.
D’après des membres de son entourage, il n’en est rien. Ces sources jurent que l’ancien directeur général du Coud, qui est à Paris pour des soins médicaux, se porte “beaucoup mieux”.
Elles ajoutent que “d’ailleurs le ministre ira en mission au Vietnam au début de cette semaine”.
Laser du lundi :Pourquoi le Sénégal s’installe dans la gouvernance émaillée de heurts et teintée de haine ? Par Babacar Justin Ndiaye
Pourquoi ce tête-à-queue politique qui déroute, déçoit et désole la majorité silencieuse et non partisane ? Moins de vingt jours après la cérémonie d’ouverture du dialogue national, (le 28 mai dernier), dans une ferveur patriotique et suivant une démarche grosse de consensus, voilà que l’Etat serre brusquement les dents, grimace subitement et griffe rudement tout ce qui bouge dans la rue ! A la vitesse de l’éclair, le temps maussade de la crispation a succédé au temps ensoleillé de la décrispation. Manifestement, le très inflammable pétrole (affaire Petro-Tim) a brûlé la lucidité et calciné la clairvoyance de l’équipe gouvernementale. Car, l’interdiction surprenante du rassemblement envisagé par le Collectif citoyen « Aar Li nu Bokk », est une preuve de myopie politique qui apporte de l’eau au moulin de l’opposition radicale et boycotteuse du dialogue national. Le conclave est désormais placé sous de mauvais auspices.
Si on voulait saborder le dialogue national, on ne s’y prendrait pas autrement. Attitude vraiment sidérante de l’Etat, au regard des termes de référence de cette table ronde qui portent haut l’approfondissement de la démocratie dans ses différents versants : élections, libertés, consensus etc. Lâcher des averses de grenades lacrymogènes sur des citoyens membres de l’opposition radicale, animateurs de la société civile ou simples indignés de la politique pétrolière du gouvernement, c’est évidemment la meilleure manière de mettre mal à l’aise, l’opposition modérée courageusement présente au dialogue. C’est également la sûre façon de désarconner voire d’indisposer des personnalités unanimement applaudies comme le Président Famara Ibrahima Sagna et le Général Mamadou Niang. C’est, enfin, placer l’infatigable Mamadou Diop Decroix dans une situation inconfortable. Le leader du Parti « ANDE JEEF » ayant visiblement fait violence sur lui-même – en bravant ou en ignorant quelques arguments bien fondés des boycotteurs – pour participer au dialogue national. Bref, la décence et l’intelligence commandaient d’autoriser le rassemblement de Sénégalaises et de Sénégalais désireux de rouspéter pacifiquement sous la bannière (le drapeau) nationale.
Du reste, la surprise et le paradoxe s’imbriquent. L’image du chef de l’Etat arborant une bonne et séduisante mine, lors du lancement dialogue national, est encore gravée dans les mémoires. Et, sans crier gare, le Président Macky Sall, jusque-là, charmeur très désireux de séduire ses opposants et d’enrôler aimablement les enquiquineurs de la société civile, a enfilé, le vendredi 14 juin, les habits du farouche Général Jaruzelski (l’ancien Maître de la Pologne), opté pour le durcissement et balayé tout attroupement dans Dakar. Un changement de cap qui intrigue et inquiète d’autant qu’il peut cacher une létale conception de la démocratie : tout le peuple peut voter, mais aucune fraction du même peuple souverain ne peut manifester. Autrement dit, plus de 40% de Sénégalais doivent se tenir à carreau, durant tout le quinquennat, en avalant des couleuvres aussi grosses que cette opaque affaire Petro-Tim. Sans broncher civiquement.
Vraisemblablement, les faucons ont le vent en poupe au Palais. Est-ce l’effet Petro-Tim ? Oui et non ! Certes, le duo Aliou Sall-Frank Timis esquinte le thermomètre, mais la gouvernance émaillée de heurts et teintée de haine date d’avant la surchauffe pétrolière. Depuis 2012, la majorité (épaulée par les Pouvoirs publics) et l’opposition se regardent en chiens de faïence. Les comportements fondateurs et structurants d’une vie politique longtemps civilisée et parfaitement greffée dans un antagonisme perpétuellement atténué et canalisé, ont disparu. Parce que victimes de la traque (un peu trop rageuse) des biens mal acquis, des procès à répétitions et du vote de lois à grande incidence électorale (cas du parrainage), sans la quête patiente et minimale d’un consensus. Il s’y ajoute la propension à la gouvernance solitaire et musclée qui a enseveli les bonnes manières et les mœurs civilisées, jadis en prévalence sous les régimes des Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf.
Aujourd’hui, la tension reste l’unique passerelle entre Abdoul Mbaye et Aminata Touré (deux anciens Premiers ministres), entre Ousmane Sonko et tout l’appareil APR, entre Thierno Alassane Sall et Aly Ngouille Ndiaye etc. Entre les Présidents Macky Sall et Abdoulaye Wade, le gel et le dégel alternent, sans cesse, sur fond de médiations étrangères. Un ressort s’est-il brisé, au point que le génie sénégalais longtemps pétri de finesse, de civilité et d’élégance soit si comateux ? Pourtant, la vie institutionnelle du Sénégal n’a pas émergé des décombres d’un pays martyrisé par une lutte armée de libération, à l’instar de l’Algérie, de l’Angola et de la Guinée-Bissau. Notre pays n’a jamais été le laboratoire d’une Révolution aussi démentielle que l’expérience de la Guinée, sous le leadership sanglant du dictateur Sékou Touré. Alors, pourquoi cette gouvernance qui broie le consensus, bonifie l’intolérance et sacralise le sectarisme ?
Loin de nous et près de nous, les spectacles fascinants et/ou impressionnants d’une vie politique faite de contradictions douces, de contacts chaleureux et parfois de complicités délicieuses ne manquent pas. En France, François Mitterrand (homme de gauche) et Edouard Balladur (homme de droite), respectivement Président et Premier ministre en cohabitation actée par le vote des Français, ont dans un élan de complicité totale, imposé la dévaluation du franc CFA, à plus d’une dizaine de chefs d’Etats africains réunis à Dakar, en janvier 1994. A cinq cents kilomètres de Dakar, se trouve le pays qui compte le nombre le plus élevé d’anciens Présidents et d’ex-Premiers ministres au mètre carré : le Cap-Vert. Aucun d’entre eux n’a été embastillé ou exilé. Exemplaire non ? Le challenge pour le Sénégal est donc de ne point reculer en démocratie et en Etat de droit. Dommage que les faucons du Palais présidentiel ignorent la leçon de prudence politique que professe Serge Zeller : « Une gouvernance qui joue d’arrogance, gagne en déchéance ».
PS : Connaissez-vous le syndrome Patrice Talon ? Le 28 avril dernier, le Président du Bénin a donné l’ordre écrit à son armée d’ouvrir le feu, avec des fusils d’assaut, sur les partisans de son prédécesseur, massés dans la rue, durant des jours. Ordre exécuté. Scènes insoutenables de nationaux qui encaissaient mortellement dans leurs poitrines et dans leurs abdomens, des balles tirées par des soldats de l’armée…nationale. L’événement a bouleversé le Bénin et les Béninois, mais peu ému le reste du monde. Un modèle de démocratie est tragiquement brisé dans le silence coupable du syndicat des chefs d’Etat. Même les chefs de Partis ouest-africains, au pouvoir comme dans l’opposition, ont gardé le silence. Ainsi est né un précédent qui se mue en syndrome et se propage. Certains chefs d’Etat francophones – c’est le cas du Guinéen Alpha Condé – sont convaincus que les opposants et les défenseurs des Constitutions peuvent être réprimés et, si nécessaire, tués, sans risques. L’essentiel étant de gouverner sans commettre la folle imprudence de Laurent Gbagbo : défier la France, en menaçant les intérêts de l’Hexagone.
Affaire BBC/Aliou Sall:L’association des maires du Sénégal vers un grand rassemblement pour soutenir le gouvernement
https://www.dakaractu.com “Rien ne vaut la déstabilisation de notre pays”, a sorti Oumar Ba, maire de Ndiom, dans un regain de patriotisme, au cours d’une conférence de presse de l’AMS tenue ce dimanche soir.
Dans un bel unanimisme, l’AMS a invité les autorités compétentes et les personnes ressources de bonnes volontés tout comme la population sénégalaise, à préserver le pays du chaos et de l’instabilité..
Saint-Louis et Cayar:Frank Timis vend les 30% qui lui restaient
http://www.seneweb.com Frank Timis n’a plus aucune parcelle des gisements Saint-Louis offshore profond et Cayar offshore profond. Selon Source A, l’homme d’affaires franco-roumain a vendu les 30% des parts qui lui restaient sur ses sites.
Le journal précise que l’opération a eu lieu la semaine dernière et que l’acquéreur principal est BP, qui a pris 25% supplémentaires alors qu’elle détenait déjà les 30% cédés par Kosmos.
La compagnie britannique devient donc désormais l’actionnaire majoritaire des deux gisements avec 55%. Kosmos garde 30% et Petrosen 10%.
Un détail intrigue Source A : les 5% restants (sur les 30% de Timis) ont été attribués à une compagnie dont l’identité n’a pas été révélée.
Dans tous les cas, l’opération est conclue en pleine polémique BBC. Dans un reportage intitulé “Scandale à 10 milliards de dollars”, la chaîne britannique pointe des versements suspects entre Petro-Tim et Bp lors de la cession des permis en questions. Un dossier qui a provoqué un séisme au Sénégal et dans lequel Aliou Sall, frère du Président Macky Sall, est éclaboussé.
Pétrole et gaz:en plein séisme Bbc/Aliou Sall, Frank Timis vend les 30% de parts qui lui restaient
https://actusen.sn Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur le scandale présumé sur le pétrole et le gaz, SourceA fait de nouvelles révélations. Le canard de Castors/Bourguiba rapporte que l’homme d’affaires roumain, Frank Timis, s’est départi des 30% qu’il détenait encore dans l’exploitation des gisements Saint-Louis Profond et Cayar Profond.
Coïncidence ou simple hasard ? Nous donnons notre langue au chat. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’heureux bénéficiaire n’est personne d’autre que le géant British Petroleum (B.P), qui tire profit de la mauvaise passe de l’homme d’affaires australo-roumain.
Mais, dans cette cession conclue la semaine passée et dont les négociations ont démarré, dit-on, depuis décembre 2018, des zones d’ombres entourent 5 des 30% de Frank Timis cédées à un Trustee propriétaire, dont l’identité est inconnue Désormais, selon nos confrères, B.P détient une participation proche de 55% ; Kosmos, une participation proche de 30% ; Petrosen, une participation de 10% ; 5% pour X.
Fuite du rapport de l’Ige sur Petro-Tim:Samuel Sarr Accuse Nafi Ngom Keïta
http://www.seneweb.com “Je voudrais inviter les enquêteurs de la DIC à orienter leurs investigations du côté de Nafy Ngom Keïta concernant la sortie du pré-rapport confidentiel de l’IGE sur l’affaire Petro-Tim. Nous sommes au courant de toutes les actions qu’elle a menées entre Dakar et Washington”, a déclaré Samuel Sarr dans une tribune publiée dans les colonnes de Libération.
L’ancien ministre de l’Énergie accuse l’ex-patronne de l’Ofnac d’être l’unique source de Mody Niang. “Mody Niang est le “gooru mbotaay” de Nafy Ngom Keïta. Il ne fait aucun effort de recherche. Sa source unique et principale s’appelle Nafy Ngom Keïta. L’erreur de Me Abdoulaye Wade et Macky Sall est d’avoir fait confiance à cette ancienne infirmière”.
Débat sur le pétro-gaz:Rewmi fustige “les propos discourtois et fallacieux” de Barthélémy Dias
http://www.seneweb.com nLe parti Rewmi n’a pas du tout apprécié la sortie du maire de Mermoz-Sacré Coeur dénonçant le mutisme de son leader, Idrissa Seck, à propos de la polémique sur le pétrole et le gaz sénégalais.
A travers un communiqué de presse qui porte la signature de son porte-parole, Daouda Bâ, la formation orange “fustige les propos discourtois et fallacieux de Barthélémy Dias lors de sa conférence de presse, à l’endroit du président Idrissa Seck”.
“Venant d’un allié, ces propos sont affligeants et ne reflètent certainement pas l’état d’esprit du prisonnier politique Khalifa Sall, pour lequel nous nous battons ardemment pour la libération”, a ajouté le porte-parole de Rewmi.
Bâ tient à rappeler, dans ce même communiqué, qu'”Idrissa Seck définit librement, avec son entourage, sa stratégie de communication sur chaque sujet. Personne donc ne peut lui imposer de timing médiatique, et il n’a non plus de leçon à recevoir de personne”.
Il ajoute : “Nous sommes plus que jamais animés par la fibre patriotique et restons mobilisés derrière le président Idrissa Seck, pour prendre en charge la commande des populations sénégalaises.”
Sénégal:avant le pétrole et le gaz, Mayeni Jones a fait deux autres reportages sur…
Avant de créer le séisme au Sénégal avec l’affaire Aliou Sall-Petrotim, Mayeni Jones avait fait deux autres reportages explosives. D’après SourceA, la journaliste de BBC a réalisé en Casamance, un reportage sur l’exploitation du Zircon et la position du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) par rapport à cette ressource.
Mayeni Jones avait également, avant de déchirer les entrailles, effectué un autre reportage en Casamance. Lequel consistait, cette fois-ci, à l’industrie de pêche chinoise. Par la suite, elle s’est rendue en Gambie pour les besoins d’un autre reportage sur un autre sujet tout aussi sensible.A
Affaire Aliou Sall/BBC:la plateforme “Aar li nu bokk” ne lâche pas l’affaire;d’autres actions prévues dans les jours à venir
https://actusen.sn La Plateforme “Aar li nu book” n’est pas prête à jeter les armes. Après sa manifestation réprimée du vendredi dernier, elle compte poursuivre le combat. Ses initiateurs s’engagent à mener d’autres actions qui visent notamment à mobiliser de manière permanente, les populations sénégalaises, pour amener le régime de Macky Sall à tirer au clair le “scandale à 10 milliards de dollars” révélé par la BBC.
D’après Cheikh Tidiane Dièye du Mouvement “Avenir Sénégal Bi Nu Begg” qui s’est confié à nos confrères du quotidien Enquête, “des actions vont être menées, non pas seulement à Dakar, mais aussi à l’intérieur du pays et dans la Diaspora sénégalaise établie un peu partout dans le monde”.
LesEchos rapporte à ce sujet que les manifestants ont en ligne “de perturber les plans des autorités gouvernementales”. En effet, en plus de l’engagement d’organiser tous les vendredis des manifestations, il est aussi question, selon le canard, “de perturber grave les plans du régime pendant la Coupe d’Afrique des Nations (Can)”.
Polémique autour du pétrole :Ndiassane appelle la classe politique à la sérénité
Le Khalife général de Ndiassane se prononce sur la situation socio-économique qui prévaut actuellement au Sénégal. Cheikh Bécaye Kounta qui évoque le scandale présumé sur le pétrole et le gaz, appelle pouvoir et opposition à la sérénité afin d’éviter au Sénégal ce qu’il est convenu d’appeler la “malédiction du pétrole”.
“Il faut qu’ils sachent que le pays et ses ressources appartiennent au peuple Sénégalais. Donc, il n’est pas pas question que cette polémique entre pouvoir et opposition vire au drame en mettant le feu dans ce pays. Car cela n’a aucun intérêt. Aucun citoyen n’a le droit de brûler ce pays”, déclare le porte-parole du Khalife dans des propos rapportés par Vox Populi.
“Le pétrole a déjà mis le feu dans beaucoup de pays. Nous ne devons pas accepter qu’une telle situation se produise au Sénégal. Car ce n’est pas du tout bon pour le pays et pour les citoyens”, ajoute le guide religieux. Le Khalife invite ainsi le Gouvernement et l’opposition à se mettre autour d’une table et à dérouler des stratégies efficaces dans l’intérêt du peuple Sénégalais.
Affaire Aliou Sall/BBC:Babacar Mbaye Ngaraf convoqué par les enquêteurs de la DIC ce matin
https://actusen.sn La Division des investigations criminelles (Dic) ne perd pas de temps. Saisie par le Procureur de la République pour enquêter sur le présumé scandale diffusé par la Chaîne britannique Bbc et pour lequel Aliou Sall, frère du président de la République, est traîné dans la boue, elle va démarrer les audition, ce lundi.
LesEchos informe dans sa parution que Babacar Mbaye Ngaraf sera à la Dic, ce matin. Le responsable de l’Alliance pour sauver le Sénégal a été convoqué par les redoutables enquêteurs de la Dic pour audition.
Le silence intrigant de Gakou sur le pétrole
http://www.dakarmatin.com Mais où est donc Maclik Gakou ? Devenu peu bavard depuis qu’il a été recalé par le parrainage, Malick Gakou et son parti d’habitude virulents sur les questions économiques, sont subitement devenus aphones sur la question du pétrole qui éclabousse le frère du Président dans le cadre du contrat attribué à Frank Timis. Est-il déçu par la réélection de Macky Sall au dépens de son candidat Idrissa Seck lui aussi devenu aphone ? Quoi qu’il en soit, l’ancien ministre des Sports n’est pas apparu en public depuis la diffusion de l’enquête de la Bbc
Boubacar Camara s’est prononcé samedi sur l’affaire Petrotim impliquant Aliou Sall
http://www.dakarmatin.com A l’instar de tous les leaders de partis de l’opposition, Boubacar Camara, président du Parti de la construction et de la Solidarité /Jengou-Tabax (PCS/JT), s’est prononcé samedi sur l’affaire Petrotim impliquant Aliou Sall.
Par la voix du Secrétaire national en charge des questions politiques, Mor Mbaye, le PCS/Jengou Tabax s’est dit être du côté du peuple. C’est pourquoi après avoir regretté cette situation comme tout citoyen, le parti réclame toute la lumière. Membre du Front de Résistance Nationale, le parti de Boubacar Camara veut que cette affaire soit tirée au clair pour que le pays puisse retrouver sa stabilité politique
Ziguinchor : la colère des étudiants de l’Université Assane Seck
http://www.dakarmatin.com Pour exiger la libération immédiates de 5 de leurs camarades détenus depuis vendredi dans les liens de la prévention, les étudiants de Ziguinchor ont interdit l’accès de l’Université aux employés. Très tôt ce lundi matin, ils ont formé une grande foule pour bloquer les différentes voies d’accès au temple du savoir.
Ces étudiants qui continuent de réclamer le paiement intégral de leurs bourses avaient décrété ce samedi un mot d’ordre de grève illimité, menacent de d’occuper les rues de Ziguinchor ce matin
La sarabande des pétro-névrosés Par Soro DIOP
L’Ecole des métiers du pétrole et du gaz du Sénégal doit ouvrir une filière prometteuse : la pétro-névrose. Il a fallu un documentaire accusant géométriquement à charge le frère du Président de la République, -le délit de la fraternité étant établi dans les châteaux de cartes judiciaires de certains crésus d’opposants- pour que sorte de l’ombre et de la pénombre, une sainte alliance de pétro-névrosés battant une sarabande prétendument outrée. Les chefs de file de ces délires ? L’ancien banquier et ex-Premier ministre Abdou Mbaye qui doit tuer de rires les chaumières bancaires et dilater la rate des grands administrateurs de l’Etat, lui qui déclare avoir signé une « tromperie » sur un contrat pétrolier qu’il s’abîme aujourd’hui à jeter aux gémonies. On comprend aisément donc comment l’ancien président du Tchad, Hussein Habré, avait pu, par la magie d’une signature bancaire, planquer un butin de dizaines de milliards volés au peuple tchadien. En ce moment-là, se défend l’ancien Premier ministre, il n’y avait pas une loi sur le blanchiment de l’argent. Donc, en ce temps-là, notre nouveau moralisateur en chef de plumes des apaches attirés par l’odeur la manne pétrolière encore inexplorée, veut nous faire avaler que la vertu et l’éthique n’existaient pas !
Son frère siamois dans les délires sur le pétrole, c’est Mamadou Lamine Diallo, ancien orpailleur, autrefois Président directeur général des Mines dont l’épouse gérait une société minière. En ce temps-là, aussi que le conflit d’intérêts, c’était de la gnognotte. Peccadilles ! Broutilles et roupie de sansonnet ! Et dans les cymbales assourdissantes de l’orchestre qui joue la malédiction du pétrole, Alassane Sall, autrefois énergique ministre défenseur de la politique de la bonne gouvernance pétrolière, aujourd’hui perdant son énergie à ruiner sa parole. Allez chercher l’inconstance ! Sans compter Ousmane Sonko avec sa découverte copernicienne du patriotisme, néo-nationaliste au brout de la victimisation, chantre de la préférence nationale, converti en apôtre de la Bible britannique : BBC. Comme quoi, vérité au-delà des…Mamelles de Yoff, erreur en deçà !
LA CATHARSIS MIROBOLANTE !
On appréhende aisément les postures partisanes et les positions partiales, parcellaires qui fonctionnent sous des délires névrotiques d’anciens ministres et fonctionnaires mués en opposants farouches une fois éloignés de la cognée. Le documentaire de la BBC a eu le petit mérite d’étaler l’étendue de leurs ressentis, de leurs frustrations, de leur rancune et leur rancœur. Comme d’habitude, la pilule amère de l’amertume née de la sanction électorale à la faveur de la dernière présidentielle, ils espèrent la faire passer en convoquant, en évoquant et en invoquant le peuple, ce peuple qui s’est massivement déplacé et pour voter majoritairement en renouvelant son contrat de confiance avec le Président Macky Sall. On comprend mieux alors leur recours à une catharsis mirobolante.
Intervenu à un moment où le dialogue national initié par le Président Macky Sall avait été entamé sous de bons auspices avec des prémisses de consensus forts à travers le choix des hommes et certains termes de référence, l’affaire Pétro-Timis pouvait bien s’inviter dans les débats plus sereins sous la lumière tamisée des acteurs politiques, de représentants de la société civile, de syndicats, du patronat, des hommes des médias, etc. Seulement, pareille perspective oblitèrerait la stratégie mûrie par la coalition d’affairistes internationaux guidés par la convoitise et d’opposants aux frustrations non encore pansées depuis leur déroute lors des parrainages. Leur seul dessein insurrectionnel ne souffre de doute que pour les esprits peu avertis et pour quelques accrocs des réseaux sociaux abonnés à la dictature de l’injure et de l’insulte afin de réduire tous les citoyens honnêtes et les experts neutres à un destin de taiseux.
Voilà donc ce que sont des néo-opposants aux paroles cotées à la bourse du double langage, selon qu’ils étaient du manche et qu’ils n’y sont plus, aux idées variables et obscures, qui s’érigent en donneurs de leçons morales à longueur de sorties médiatiques !
UNE INDENIABLE VOLONTE DE TRANSPARENCE
Qui dit et fait mieux en matière de volonté politique de transparence ? Ceux qui vocifèrent tout le temps et tout bout de champ qu’il faut respecter la continuité de l’Etat, sont ceux-là qui s’étranglent de rage quand le Président Macky Sall signe un accord auparavant conclu entre son prédécesseur le Président Wade et Frank Timis. Que l’on se rappelle de la rupture de contrat avec Kumba Ressources qui a valu à l’Etat un paiement de 75 milliards de francs CFA. Que l’on se remémore donc de l’annulation du contrat avec Hydro-Québec comprenant le renouvellement du parc de la Senelec, annulation qui avait conduit le régime du Président Wade à débloquer près de 60 milliards FCFA pour la société canadienne. Alors, le Sénégal va-t-il donc continuer à chaque régime de rompre des contrats et dédommager à coups de milliards qui pouvaient servir dans d’autres domaines ?
Or, le Président Macky Sall a suffisamment montré et démontré une volonté politique d’inscrire la transparence, la lutte contre la corruption et les crimes économiques dans sa gouvernance. Son accession au pouvoir en 2012 a été marquée, entre autres, par un engagement politique qui fonde les principes démocratiques, la promotion de l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité, l’égalité de genre, la coexistence pacifique et le respect mutuel entre groupes de population dans une commune volonté de vivre en commun entre différentes religions, langues, ethnies et cultures
Se conformant à ses engagements internationaux, le Sénégal, sous l’impulsion du Chef de l’Etat Macky Sall, a mis en place un important dispositif de lutte contre la criminalité économique :
1. Le Préambule de la Constitution érige la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires au rang de principes à valeur constitutionnelle,
2. Le Code pénal incrimine (articles 159 et s.) la corruption active et passive sous toutes ses formes, y compris celle des fonctionnaires publics et des employés des entreprises privées,
3. la loi n°81-53 du 10 juillet 1981 intégrée dans le code pénal, puni le délit d’enrichissement illicite,
4. alors que la loi 81-54 du 10 juillet 1981 crée la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
D’autres textes législatifs et réglementaires ont été adoptés ou modifiés, sous son magistère, pour renforcer le dispositif juridique et institutionnel de lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance. Il s’agit notamment de :
1. La loi n° 15/2012 du 18 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques.
2. La loi n°13/2012 du 19 décembre 2012 portant création de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), une nouvelle autorité administrative indépendante, investie d’une mission générale de prévention et de lutte contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes, en vue de promouvoir l’intégrité et la probité dans la gestion des affaires publiques.
3. La loi du 24 janvier 2014 relative à la Déclaration de Patrimoine avec l’élargissement du champ d’application de la déclaration de patrimoine aux ministres, aux directeurs généraux de sociétés publiques ou parapubliques, aux dirigeants des Agences Nationales de certains projets, aux gouverneurs, préfets et sous-préfets, ainsi que les questeurs à l’Assemblée Nationale et l’accomplissement de cette formalité auprès de l’OFNAC. Cette loi fait obligation aux ministres, aux responsables des sociétés nationales, aux hauts fonctionnaires, aux comptables qui gèrent les deniers publics de déclarer leur patrimoine au début et à la fin de l’exercice de leurs fonctions.
4. L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), installé le 29 mars 2014, est habilité à recevoir cette déclaration de patrimoine.
RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Sous l’ère du Président Macky Sall, les organes intervenant également dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance ont été renforcés :
• Les Cours et tribunaux (réformes majeures de la justice)
• La CENTIF. (Cellule nationale de traitement des informations financières)
• L’ARMP (agence de régulation des marchés publics)
• La Cour des comptes.
• L’Inspection Général d’Etat.
• Les Inspections et services internes d’audit dans les administrations publiques.
• Le renforcement des organes juridictionnels de lutte contre la corruption à travers la réforme de la Cour des Comptes et, surtout, la réactivation de la Cour de Répression de l’enrichissement illicite.
• Cette dynamique a été systématisée par la création d’un département ministériel chargé de la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption, en juillet 2013, d’une Stratégie Nationale de Bonne Gouvernance (SNBG) fondée sur les principes de transparence, de responsabilité, d’équité, d’efficacité et d’efficience.
• Ces différentes actions ont permis au SENEGAL d’améliorer sensiblement son rang (16ème en 2012) dans l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique depuis 2013 (IIAG).
• Il résulte du rapport publié en 2018, que le Sénégal occupe au classement général, la 10ème place au niveau africain sur 54 Etats et la 3ème parmi les 16 pays d’Afrique de l’Ouest. Il enregistre un score de 63.3 (sur 100).
• De même, le Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre de la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), est, en 2018, le premier pays africain et le 4ème pays sur le plan mondial, à avoir fait des progrès satisfaisants dans ce domaine.
• La création du COS-PETROGAZ : Comité d’orientation stratégique du pétrole et du Gaz, pour renforcer la transparence dans la gestion desdites ressources avec son ouverture à la Société civile et la création du fonds souverain pour les générations futures.
• Adoption du nouveau Code pétrolier par la loi 2019-03 du 1er février 2019 avec des innovations majeures sur la propriété des ressources et la gestion des revenus pétroliers (la propriété des ressources pétrolières appartient au PEUPLE (ARTICE 25 de la Constitution), de nouvelles dispositions fiscales et douanières, institutions de dépenses sociales au profit des populations, obligation de respecter les droits humains dans les zones affectées par les opérations, protection des droits humains etc.
LA JUSTE VOIE DE LA JUSTICE
Il nous revient alors de prendre conscience que ce sont ces acquis et cette vision, salués par le peuple sénégalais et par la communauté internationale qui sont visés à travers les attaques qui cherchent un exutoire à travers un documentaire de la BBC. Est-il besoin de relever que l’Etat du Sénégal, en la matière, a agi en toute légalité et sans violation de la loi portant code pétrolier de 1998, alors en vigueur au moment de la signature des contrats et celle des décrets d’approbation.
Aujourd’hui face au tohu-bohu, aux tintamarres et aux charivaris qui assombrissent plus qu’ils n’éclairent, le Président Macky Sall a pris la décision normale et normée de faire la lumière sur le dossier Pétro-Timis en optant pour la voie judiciaire. C’est d’ailleurs, la réclame des Sénégalais d’une lucidité jamais démentie qui a toujours pris le dessus sur les amalgames, les accusations sans fondement, les enflures politico-médiatiques, la mauvaise foi politicienne et les expertises douteuses et approximatives enfumant davantage l’opinion. L’enquête judiciaire va situer les responsabilités à tous les niveaux et concernant tous les acteurs et présumés coupables et autres accusateurs.
Or, la justice, tout le monde l’a réclamée, il faut alors que tous acceptent ses décisions au lieu de l’attitude de ces opposants qui perdent leur sérénité en parlant de menaces sur leur personne et qui en rajoutent à la confusion et à la propagande politique stérile en évoquant la CREI que l’on avait naguère vouée aux gémonies et la Haute cour de justice, on ne sait d’ailleurs à quel titre. S’il ne revient pas à la justice, en toute indépendance, de faire la lumière sur cette affaire, qui donc la ferait ? Qu’ils nous le disent, diantre, ceux qui déjà poussent des hoquets suspicieux ! La rue ? Le Sénégal ne peut choisir cette aventure périlleuse qui a la prédilection des apôtres de la malédiction du pétrole.
Pour le reste, dans le documentaire de la BBC, il y a à boire et à manger. A boire et à manger dans un documentaire contenant seulement des accusations à charge. Dans l’interpellation-saupoudrage dans la rue du directeur de BP. Dans l’absence, même dans « l’entonnoir » d’un rappel historique de l’affaire avec les conditions de l’accord sous le régime Wade. Dans l’absence de gros plans et autres zooms sur les passages-clés des contrats incriminés. Dans l’absence des règles classiques de l’investigation journalistique telles que la triangulation.
Mais pour les contempteurs du pouvoir, BBC c’est comme une bible télévisuelle. Et pourtant due l’on se rappelle donc des manipulations des opinions par de grands médias occidentaux lors de la guerre des Malouines, en Irak avec les chimériques armes chimiques de Saddam Hussein, en Libye, en Syrie.
Ngouda Fall Kane,Ancien de l’Ige parle de l’Affaire Aliou Sall
http://actunet.net Ngouda Fall Kane, ancien inspecteur général d’État (Ige) et non moins ex président de la Cellule de traitement des informations financières (Centif), est d’avis qu’Aliou Sall doit démissionner de toutes ses fonctions administratives et électives pour mettre à l’aise le Président Macky Sall.
«Le ministre de la Justice ayant saisi le Procureur général aux fins de poursuites judiciaires sur la base d’informations journalistiques, Aliou Sall devrait mettre nécessairement à l’aise le président de la République en s’écartant de toutes ses fonctions administratives et électives en attendant la fin de la procédure judiciaire», a d’emblée soutenu Ngouda Fall Kane.
En effet, donnant son opinion dans l’affaire Aliou Sall, il dit que «le Sénégal est dans le crépuscule « Timis » du pétrole et du gaz. Une occasion pour souligner que «l’État du Sénégal, par la cupidité aveugle, l’incompétence notoire et l’ambition démesurée de certaines personnes et hommes politiques, est malmené. L’État va mal très mal. L’amateurisme a fait place à l’expertise. Quel désastre !». Selon lui, «l’affaire Aliou Sall-Franck Timis le parrain et Petro-Tim qui refait surface par la volonté d’un journaliste d’investigation de la chaîne Bbc est malheureusement loin de connaître son épilogue».
Poursuivant, l’ancien Ige note que «le risque de ternir l’image et la réputation du Sénégal, est aujourd’hui réel du fait de l’agitation journalistique et politicienne de cette affaire». Car, «en dépit de tout cela, cette affaire dite Petro-Tim est émaillée d’erreurs des autorités sénégalaises, erreurs qui auraient pu être évitées si tous les leviers de renseignements de l’État étaient activés».
«le président, mal conseillé…, a commis la grave erreur de…»
Et, montant au créneau, il ne cherche à passer par quatre chemins pour signaler que «le Président de la République, mal conseillé parce que mal entouré, a commis la grave erreur de valider, en juin 2012, le contrat d’exploration et d’exploitation du gaz et du pétrole des blocs de Saint Louis et de Kayar, initié par Karim Wade, sans réclamer au préalable toutes les informations utiles sur l’identité des personnes concernées». À ses yeux, «cette démarche lui aurait permis tout simplement d’écarter Franck Timis négativement connu des bases de données américaine et européenne, mais aussi, son frère, afin d’éviter le trafic d’influence».
Toujours de l’avis de Ngouda Fall Kane, «ce que nous paraît le plus surprenant, c’est le fait que le Président Macky Sall fasse fi du rapport d’enquête de l’inspection générale d’État qu’il avait lui-même commandité, rapport qui déconseillait vivement la validation de ce contrat Pétrotim-État pour violation flagrante des dispositions pertinente du code pétrolier». Dans une déclaration, il élève la voix en faisant savoir que «certains qui prétendent aujourd’hui que ce rapport qui, curieusement, circule dans le net, n’est jamais parvenu au chef de l’État, enfoncent davantage l’État en mettant à nu ses nombreux dysfonctionnent. Il est clair néanmoins que la responsabilité de tous ceux qui ont participé au processus de validation de ce contrat est entièrement engagée. Chaque niveau du processus devait être une étape de contrôle».
cafouillage au sommet
Dans son développement, il constate également que «le cafouillage au sommet de l’État et les conférences de presse inopportune d’Aliou Sall et de Ndèye Tické Ndiaye ont fini par installer le doute dans l’esprit des Sénégalais au point de corroborer les allégations du journaliste de Bbc. Il ne s’agit que de soupçons de corruption ou de détournement de fonds provenant d’un organe de presse et non de la justice anglaise ou d’un organe anglais de lutte contre la corruption». La conséquence de tout cela, «est de mettre en alerte toutes les organisations et autres associations européennes et américaines de lutte contre la corruption et ses infractions connexes, mais aussi, d’internationaliser la recherche de preuves contre Aliou Sall, frère d’une personnalité politiquement exposée».
Sans détours, il signale que «ce qu’il faut également déplorer, c’est la manipulation politicienne de l’affaire Franck Timis-Aliou Sall qui risque d’édulcorer la pertinence et la portée des résultats qui seraient ultérieurement obtenus». Des prises de position qui poussent M. Kane à affirmer que «l’État devrait utiliser la même démarche pour l’affaire des 29 milliards du Prodac dénoncé par un rapport de l’Igf et sur d’autres affaires longtemps dénoncées par les journalistes».
Dans la même veine, il dit que «l’État doit également prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de faire mener une enquête par l’Inspection générale d’État auprès de la Sde et du ministère de tutelle sur contrat d’affermage État-Suez, afin d’éviter d’autres surprises susceptibles de porter atteinte la réputation de l’État du Sénégal». Il termine en défendant que si «le président de la République peut inscrire son nom en lettre d’or dans l’histoire du Sénégal, il doit résolument s’engager à lutter efficacement contre la corruption et toutes les autres formes de criminalités financières.»
Népotisme,clanisme, corruption…:La rupture piégée par Ngouda Fall Kane
Voilà bientôt 7 ans que le peuple sénégalais est ballotté entre mal gouvernance, prédation, spoliation, intimidation, corruption, prévarication, improvisation, etc. S ‘il est vrai que la deuxième alternance survenue en 2012 a permis à notre démocratie d’être (re)mise à l’épreuve, il n’en demeure pas moins que l’accession des apéristes aux commandes de Sunugal aura été une erreur historique pour ne pas dire un malheur public.
On a du mal à croire que c’est le même pouvoir qui promettait la rupture, la gouvernance sobre et vertueuse et tutti quanti. Parce que depuis qu’ils sont au pouvoir, Macky Sall et son clan d’affairistes ne cessent de poser des actes qui risquent de priver le Sénégal de son bien le plus précieux : la stabilité et la sécurité du lendemain, si nécessaires au travail et aux affaires. Aujourd’hui, l’inquiétude et l’angoisse sont les choses les mieux partagées par le peuple, car le vase peut déborder à tout moment ; tout simplement parce que le peuple attendait de Macky Sall qu’il fasse du pouvoir un instrument de progrès en le sortant de la galère. Malheureusement, il en a fait un moyen de domination, accentuant sa misère matérielle et morale.
Les valeurs morales et spirituelles de notre pays ont ainsi cédé la place à une société de l’argent facile, où les convictions ont été dynamitées par la corruption. Aujourd’hui, le peuple assiste impuissant au pillage sans vergogne de ressources, au bradage sans retenue de son espace vital. En somme, le régime apériste est devenu une menace pour nos deniers, nos libertés et même l’avenir des générations futures…
C’est comme si ce régime avait de sérieux problèmes avec la bonne gouvernance. Par exemple, pour l’affaire qui secoue actuellement la République, à savoir l’attribution de permis à Frank Timis, c’est tout simplement renversant, surtout pour un régime qui clamait à cor et à cri la rupture, la gouvernance sobre et vertueuse.
Comment peut-on comprendre le fait qu’un président de la République commande un audit auprès de l’ Ige pour voir plus clair dans un dossier nébuleux et finir par accorder des permis litigieux les yeux fermés à Frank Timis avant de soutenir, sans sourciller cette fois-ci, qu’il n’avait encore reçu le rapport ? Ce qui veut dire qu’on a un président qui commande un audit que les Sénégalais lisent avant lui. Pourquoi ne l’a t-il pas réclamé pendant toutes ces années ?
Comme si cela ne suffisait pas, l’ex Pm, Abdoul Mbaye accuse le ministre des Mines de lui avoir fait parapher un faux rapport de présentation concernant Timis. Pour dire que quand les hautes autorités qui devaient combattre les faussaires se muent en aides aux…faussaires, il y a vraiment du souci à se faire. Actuellement, le Sénégal est devenu méconnaissable à cause des apéristes qui en ont fait un pays où l’appartenance à un clan ou à une lignée confère une certaine impunité. Après avoir vilipendé la gestion des libéraux, les apéristes sont en train de vivre de manière plus infâme.
Raison pour laquelle, les Sénégalais sont fatigués, fauchés, fâchés, déprimés et frustrés par les excès, l’impunité et la désinvolture de ces affairistes qui ont fini de transformer le «Sénégal de tous pour tous» en un Sénégal pour quelques privilégiés. Notre inquiétude est d’autant plus grande que ce régime fait la promotion des antivaleurs. Chez les apéristes, la trahison est loyauté, l’incompétence récompensée. Pour preuve, tous les responsables libéraux désavoués par le peuple lors de la présidentielle de 2012 ont été recyclés ; les sentinelles autoproclamées de la République qui donnaient des cauchemars à Wade ont également rejoint le parti au pouvoir, qui les a tellement gavés, qu’ils ne peuvent plus s’exprimer. Quant au peuple, il n’a même plus le droit de manifester comme le lui autorise la Constitution : les manifs sont systématiquement réprimées avec une logistique dernier-cri.
Aujourd’hui, le pouvoir devrait savoir que cette affaire qui secoue le pays n’est pas une affaire entre politiciens, mais plutôt une affaire de citoyenneté. Ce sont les citoyens qui veulent savoir comment leurs ressources sont gérées. C’est pourquoi, l’État doit, pendant qu’il est encore temps, surfer sur le registre de la transparence et non de l’intimidation. À voir ce qui se passe actuellement, on comprend mieux pourquoi le pouvoir s’est assis sur les Assises nationales et mis son coude sur le rapport de la Cnri de Makhtar Mbow. C’est tout simplement parce qu’il était dans la logique du « ôtes toi de la que je m’y mettre » et non de « servir le peuple avec loyauté et transparence ».
Le mot de la fin, nous l’emprunterons au sage Mamadou Dia : «Lorsque l’État est en pleine décomposition et que les Institutions sont discréditées par ceux-là même qui ont la charge de les protéger, il faut rendre la parole au peuple.»
Affaire Aliou Sall:La Crei lâchera-t-elle ses enquêteurs?
http://actunet.net La Cour de répression de l’enrichissement illicite qui a condamné l’ancien ministre d’État, Karim Wade et décerné un non-lieu en faveur de Mme Aïda Ndiongue est saisie de l’affaire Bbc – Aliou Sall. La question est de savoir comme pour les cas sus évoqués, la Crei va-t-elle lâcher ses enquêteurs pour la manifestation de la vérité.
À l’instar du parquet du Tribunal de grande instance de Dakar, celui de la Cour de répression de l’enrichissement illicite est saisi pour faire la lumière sur les concessions pétro-gazières du Sénégal. Yoonu Askan wi et le Front pour la révolution anti impérialiste populaire et panafricaniste ont déposé leur requête au parquet spécial. Ces entités visent les délits de corruption et d’enrichissement illicite entre autres délits.
Si le parquet spécial du tribunal de grande instance de Dakar a ouvert une enquête qui débute ce lundi avec l’audition de Babacar Mbaye Ngaraf, convoqué à la Dic, se dit décidé à lever les équivoqués sur cette affaire qui défraie la chronique, ici et ailleurs, il ne peut pas enquêter sur le patrimoine des mis en cause. Pour Mbaye Ngaraf, il est l’auteur d’une plainte contre Aliou Sall à l’Ofnac. La prérogative d’enquêter sur des patrimoines est du ressort de la Crei dont l’enquête contre Karim Wade a abouti à sa condamnation. La même Crei a mené une enquête similaire contre Tahibou Ndiaye, Doudou Diagne, Abdoulaye Baldé.
Pour le cas d’Aïda Ndiongue, sa saisine a été salutaire pour cet ex sénatrice qui bénéficié d’un non-lieu. Pour cette dame, rappelons-le, la Crei a décidé de ne pas la poursuivre seule. Parce qu’elle a été aidée à s’enrichir, la juridiction a estimé que ceux-là qui l’ont aidé doivent répondre du délit à ses côtés. Pour le cas présent du pétrole et du gaz, une enquête de la Crei devrait départager les protagonistes qui déclarent, chacun de son côté, détenir la vérité. Si, à l’issue d’une enquête rondement menée par ses enquêteurs, la Crei estime que le patrimoine d’Aliou Sall est justifié par ses différents salaires, ce serait tout bénéfique pour lui. Si c’est le contraire qui est constaté, ça donnera la preuve que les poursuites contre Karim Wade et Khalifa Sall ne se justifient pas.
La loi 81-54 du 10 juillet 1954 qui crée la Crei prévoit dans son article 5 la saisine du parquet spécial sur la base d’une simple dénonciation. Elle a été saisie pour cette affaire de pétrole et de gaz. Reste à voir la suite qu’elle va réserver aux requêtes en question.
Excès de zèle sur la défense d’Aliou Sall…
http://actunet.net Depuis la diffusion du reportage de la Bbc accusant Aliou Sall, le frangin du président de la République, d’avoir perçu des pots de vin, c’est le branle le bas de combat chez les souteneurs qui font montre d’un excès de zèle pour le défendre.
Ainsi, des arguments les plus inattendus et les plus saugrenus sont utilisés pour passer le Sall frangin à la blanchisserie, pour faire disparaître les taches qui le noircissent après son plongeon, tête piquée, dans cette marée noire.
Pour certains défenseurs zélés, le seul tort d’Aliou Sall est d’être le frère du président de la République ; tandis que d’autres soutiennent qu’Aliou Sall ne saurait être un trophée de guerre. Mais le trophée de l’indécence peut être attribué au griot du président, qui a avoué sans sourciller, dans une télé de la place, avoir encaissé des pots-de-vin de la part d’un homme d’affaires, en compagnie d’un ancien ministre de l’Énergie devenu par ces temps qui courent un détracteur du chef de l’État.
Pour enfoncer le clou, le griot du président a menacé de faire dans le déballage, parce qu’il en sait beaucoup sur les hommes qui gèrent nos deniers publics.Tout simplement renversant !
SECURITE DE SONKO – PASTEF MET MACKY SALL EN GARDE
NETTALI.NET – Pastef-Les P atriotes tient le Président Macky Sall pour responsable de tout ce qui pourrait arriver aux citoyens sénégalais en cas d’escalade de la violence. Les camarades d’Ousmane Sonko expriment leur colère après «l’attaque subie» par leur leader lors de la manifestation de la plateforme Aar Linu Bokk, le 14 juin dernier.
Dans un communiqué signé par son comité de pilotage, Pastef-Les Patriotes soutient avoir relevé «un fait grave qui ne saurait prospérer au risque de voir s’installer au Sénégal, une violence sans précédent». Et Pastef d’exprimer «son indignation et sa colère face à l’attaque subie par son leader (…), contre lequel un policier a dirigé son arme à feu. Pendant que des criminels économiques sont protégés et courent toujours impunément». D’ailleurs, poursuit la même source, «n’eussent été le professionnalisme et la bravoure de ses gardes du corps et le calme de ses militants, la situation aurait pu dégénérer …» Ainsi, Ousmane Sonko et ses partisans regrettent que «les forces de défense et de sécurité chargées d’assurer la sécurité des citoyens, soient utilisées comme arme politique pour casser de l’opposant». Aussi, appellent-ils le Président Macky Sall à «plus de sérénité et de sagesse afin de ne pas verser dans l’escalade de la violence». Quoiqu’il en soit, Pastef dit tenir «Macky Sall et son gouvernement pour responsable de tout ce qui pourrait arriver aux citoyens déterminés à dénoncer, par une marche pacifique, la prévarication des ressources au profit d’un clan ou d’une fratrie».
En outre, le parti d’Ousmane Sonko dénonce «l’oppression exercée, la journée du 14 juin, sur des citoyens venus dénoncer l’opacité et les malversations constatées dans la gestion de nos ressources naturelles. C’est d’autant plus inacceptable que ce droit à manifester est garanti par la Constitution». «Ce fait est symptomatique du climat de terreur que le Président Macky Sall souhaite faire régner au Sénégal, tant le nombre des membres de forces de l’ordre déployées étaient exorbitant face à des manifestants pacifiques», regrettent Ousmane Sonko et compagnie.
Ça chauffe au Pastef…l’argent de Sonko fout la pagaille !
https://xibaaru.sn Il ne fait pas bon d’être un membre des Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) d’Ousmane Sonko. Il se passe des choses pas très « patriotes » au niveau de sa permanence de Bignona. Les militants se battent autour de deux choses : le leadership et l’argent… Notre reporter Mamadou Lamine badiane nous livre les détails de cette implosion au Pastef de Bignona.
Bignona : PASTEF au bord de l’implosion
Le leader du PASTEF, Ousmane Sonko pourra-t-il avoir les forces et la stratégie nécessaire pour éviter la fissure qui a démarré dans son parti à Bignona. Le démon de la division s’installe peu à peu et cela n’augure pas un avenir radieux pour les vainqueurs de la dernière Présidentielle dans la région de Ziguinchor. La réunion convoquée par le coordonnateur départemental ce Dimanche s’est terminée dans la division. Plusieurs militants visiblement non contents de la démarche du coordonnateur  ont boudé la salle de la maison des anciens combattants où se tenait la rencontre pour se retrancher à leur siège. Ici, ils ont tenu leur réunion avant de faire face à la presse. Le coordonnateur départemental doit désormais faire sans ses camarades qui ont déjà mis sur pied la C19 (coordination des 19 communes) pilotée par Vieux Malang Diédhiou. La C19 prête à Yankhoba Diémé la volonté de vouloir se maintenir à la tête de la coordination départemental alors qu’il a été choisi pour la dirigée de façon provisoire en Novembre dernier. Tout est parti de l’arrivée des cartes d’adhérent du PASTEF dont la distribution était prévue à l’issue de la réunion du Dimanche. La C19 pas très rassurée par la démarche du coordonnateur avait alerté la direction nationale et ses responsables exigent que la mise à disposition des cartes et leur placement se fassent selon les règles établies et  la garantie qu’il y’aura belle bien renouvellement après la vente des cartes au niveau de toutes les coordinations et au niveau départemental sans exception. Autre point de discorde, la gestion financière de l’argent de la campagne électorale. Selon le coordonnateur de la C19, le coordonnateur aurait reçu la somme d’un peu plus de 500 mille et que chaque commune devait recevoir 50000f en dehors de celle de Bignona qui devait avoir le triple. Mais à sa grande surprise, Vieux Malang Diédhiou que c’est à peine la moitié qu’ils ont reçu. Donc lui et ses camarades de la C19 voulaient que le coordonnateur fasse la situation avoir de parler de quoi que ce soit. En agissant ainsi, ils veulent rester sur la ligne de conduite de leur leader Ousmane Sonko et prendre référence sur lui sur la bonne gestion des ressources communes. Ils accusent alors leur coordonnateur de gestion « opaque et fractionniste ».  Pour la C19 et d’autres militants, il faut partir sur de nouvelles bases fondées sur la transparence, le respect dans une démarche inclusive afin d’espérer remporter les locales sinon, ils ont bien peur que tout leur échappe. C’est pour cette raison qu’ils interpellent la direction nationale notamment leur leader afin de corriger pendant qu’il est encore temps.
Malgré tout, le coordonnateur départemental a procédé avec ceux qui sont restés avec lui à la distribution des cartes par commune. Il n’a cependant pas accepté de se prononcer sur les accusations portées sur lui malgré notre insistance.
Il faut dire que depuis la victoire de Sonko dans la région à la présidentielle du 24 Février 2019, des ambitions sont nées chez certains militants de son  parti et si l’on n’y prend garde, le démon de la division et la passion prendront le dessus sur le don de soi pour la patrie.L.BADIANE pour xibaaru.sn
La chargée de clientèle de la Cbao pompait les comptes des client
Igfm- une banquière qui volait ses clients slon Libération. C’est ainsi que l’on peut résumer l’affaire Binta samb du nom de cette conseillère clientèle à la Cbao-attijari qui a été inculpée et placée sous mandat de dépôt par le doyen des juges la semaine dernière Ddepuis 2016,la conseillère clientèle pompait dans les comptes des particuliers sans attirer l’attention. Jusqu’à récemment lorsqu’ un client a assigné la banque pour un retrait de 7 millions de fcfa effectué dans son compte alors qu’il n’a jamais autorisé l’opération. Les vérifications entamées de suite ont permis de remonter à Binta samb qui a fait des aveux à ses supérieurs mais aussi à la division des investigations criminelles (dic) lors de son interrogatoire sous le régime de la garde à vue. Pour le moment, le préjudice provisoire est estimé à plusieurs millions de fcfa.
ALIOU SALL OU LE SYNDROME KARIMIEN PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SERIGNE SALIOU GUÈYE
EXCLUSIF SENEPLUS – Macky ne semble pas avoir assimilé la leçon apprise par Wade – Lui qui a permis à son frère de cumuler postes électifs et nominatifs en sus des affaires privées
Sous le magistère d’Abdoulaye Wade, les Sénégalais ont réprouvé et combattu la dévolution monarchique du pouvoir. Ils ont systématiquement et tenacement combattu l’intrusion de la famille présidentielle dans les affaires de l’Etat. Si Karim Wade a eu le privilège de gérer concomitamment quatre ministères et non des moindres, c’est parce que son père avait le pouvoir constitutionnel de nommer aux emplois civils et militaires. Mais Abdoulaye Wade l’a appris à ses dépens quand il a mis son fils au cœur des affaires de l’Etat en lui accordant la part belle dans la gestion d’une pluralité de ministères. Macky Sall, son successeur à la tête de l’Etat, ne semble pas avoir assimilé la leçon, lui qui a permis à son frère Aliou Sall de cumuler postes électifs et nominatifs en sus des affaires privées qu’il développe avec des affairistes à la moralité douteuse.
Si Abdoulaye Wade a perdu la présidentielle en 2012, c’est à cause surtout de son projet de transmission monarchique du pouvoir qui a été à l’origine de la journée historique du 23 juin 2011. En effet l’omnipotence et l’omniprésence de Karim Wade dans tous les secteurs de la vie économique laissaient croire à un être surdoué aux capacités managériales incomparables et inégalables sur terre. Le patron d’alors de la Génération du concret, au cœur de la sphère étatique, gérait à lui-seul des centaines de milliards.
Karim superpuissant 
En mars 2009, son père veut l’introniser à la tête de la mairie de Dakar. Pape Diop, nonobstant un bilan reluisant, n’aura pas eu l’onction du président Wade pour rempiler à la tête de la municipalité de la capitale. Malheureusement un tel projet, qui laisse entrevoir les prodromes de la dévolution monarchique du pouvoir, balise le terrain du sacre à Khalifa Sall à la mairie de Dakar. Rejeté par les habitants de la capitale, Abdoulaye Wade ne démord pas de voir son fils jouer les premiers rôles au sein de l’Etat. Aussi nomme-t-il le fils bien-aimé à des postes stratégiques : au ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Aménagement du territoire et de l’Énergie. C’est cette flopée de ministères entre les mains d’un seul individu qui a valu légendairement à Karim Wade le sobriquet de «ministre du Ciel et de la Terre».
Rien que pour organiser la Conférence islamique, en mars 2008, plus de 205 milliards sont dépensés dans la plus grande opacité par le président de l’Anoci, Karim Wade. C’est ainsi que le plan Takkal qu’il a initié pour améliorer la fourniture en électricité des ménages et entreprises a mobilisé un financement de 650 milliards de F CFA. Ce qui est surtout dénoncé dans l’exécution de ce fameux plan Takkal, c’est « le leundeum-leundeum » (traduisez totale opacité) dans la passation des marchés afférents. Pour permettre à Karim de passer ses marchés de gré à gré, son président de père a modifié l’article 3 du code des marchés publics par un décret, sans en avertir l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). L’acquisition du combustible, et la maintenance d’installations destinées à produire de l’énergie électrique échappaient ainsi aux rigueurs du code des marchés publics. Et en six mois, des marchés de gré à gré d’achat de produits pétroliers pour un montant de 115 milliards F CFA ont été passés.
A cela s’ajoute la construction du nouvel aéroport Blaise Diagne et de l’autoroute à péage. Les conditions du montage financier de ces deux infrastructures demeurent littéralement nébuleuses à ce jour. Parallèlement, le fils du président a été accusé d’avoir reçu 13 milliards du Qatar pour le compte de son père dans l’optique de parrainer la chute du président libyen Mouammar Kadhafi.
Autant de choses cumulées qui ont fini par créer un effet repoussoir chez la plupart des Sénégalais. C’est partant de cette patrimonialisation du pouvoir et sa tentative de cession monarchique que tous les opposants du président Wade à la présidentielle de 2012 ont accordé dans leur programme de campagne une place primordiale à l’exclusion de la famille présidentielle dans les affaires de l’Etat. Par ailleurs, la Charte de bonne gouvernance des Assises nationales dont Macky est signataire stipule à cet effet qu’« aucun membre de la famille du président de la République (ascendant, descendant et allié au premier degré, conjoint) ne peut lui succéder directement ».
D’ailleurs, interrogé par Marwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune Afrique, sur l’implication des familles présidentielles africaines dans la gestion des affaires publiques, le président Sall a répondu ceci : « Je ne mêle jamais ma famille à la gestion du pays. Si mon frère a été amené à être cité dans des affaires de sociétés privées, c’est parce que je lui avais justement indiqué très clairement, dès ma prise de fonctions, qu’il ne bénéficierait jamais de ma part d’un décret de nomination, notamment en raison de l’histoire récente du Sénégal (Wade père et fils) et parce que je ne voulais pas être accusé de népotisme ». Mais la realpolitik aura démontré par la suite le contraire.
Aliou Sall surclasse Karim
Autre temps, autres mœurs ! Le journaliste Aliou Sall, sous la deuxième alternance, est élu maire de Guédiawaye (un endroit où il n’a jamais résidé), élu président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), avant d’être nommé directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) grâce à l’influence et au décret de son frère de président de la République. Beaucoup de Sénégalais n’ont pas manqué de comparer Aliou Sall à Karim Wade avec toutes les responsabilités à sa charge. Si le plan Takkal échappait au contrôle de l’ARMP par l’effet d’un décret, il en est de même pour la CDC dirigée par Aliou Sall qui, grâce à la loi n°2017-32 du 15 juin 2017 fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement, n’est pas soumise au contrôle de l’Autorité de régulation des marchés publics.
Il faut rappeler que l’Assemblée a adopté, en procédure d’urgence, la loi n°2017-32 du 15 juin 2017 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Caisse des dépôts et consignation. L’alinéa 1 de l’article 34 de ladite loi extirpe la CDC du champ du Code des marchés publics. Et cela est intervenu à trois mois de la nomination d’Aliou Sall à la tête de la CDC. Comme si le frère lui balisait le terrain du gré à gré.
L’affaire Pétrotim, société dont Aliou Sall était le gérant et représentant, constitue l’une des taches noires de la gouvernance mackyste. Pétro-Tim a été créée le 19 janvier 2012 tandis que la société mère PétroAsia a été le 6 mars 2012. Le 19 juin 2012, au Conseil des ministres, le président de la République signe les décrets N°2012-596 et 2012-597 attribuant les blocs de Kayar offshore profond et de Saint-Louis offshore profond à Pétrotim Ltd dont l’actionnaire unique est Wong Joon Kwang.
D’abord le 3 juillet 2014, Pétro-Tim Ltd a transféré à Timis Corporation de Franck Timis ses 90 %. Ce transfert total des actions ouvre la voie à la vente par Timis Corporation de 60% desdits droits à Kosmos Energy le mois suivant, c’est-à-dire en août 2014. C’est ce qui explique la dissolution en 2016 de la société écran Pétro-Asia qui n’avait plus aucune mission à remplir dans ces transactions nébuleuses. Il faut retenir que Pétro-Tim Sénégal, Pétro-Tim Limited, Timis Corporation, c’est en réalité la même personne Franck Timis, l’ami d’Aliou Sall.
Ensuite, le 19 août 2014, Timis Corporation Ltd cède à Kosmos Energy 60 % des actions qu’il avait acquises de Pétro-Tim Limited. Enfin, en 2017, Timis corporation cède les 30% restants à BP. Par conséquent, il y a eu trois opérations : Pétro-Tim Limited a transféré 90 % des parts à Timis Corporation avant que cette dernière ne cède successivement les 60% à Kosmos et les 30% restants à BP. Et dans ces transactions, indépendamment de l’exercice de son droit de préemption, l’Etat sénégalais n’a perçu aucune taxe. Comme l’a révélé l’enquête de BBC, seuls Aliou Sall et Timis et quelques personnes tapies au sein de l’Etat ont bénéficié de ces transactions nébuleuses.
En sus de ses activités opaques dans le pétrole et le gaz, le frère du président Sall est Directeur général de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC), Administrateur de la Banque de Dakar (BDK), président de l’Assemblée générale de l’Agence de développement municipale (ADM), président de l’Association des maires du Sénégal (AMS). On a toujours réclamé son départ de la tête de l’AMS pour éviter les conflits d’intérêts mais le frère du président Sall dit à qui veut l’entendre qu’il restera à la tête de cette structure jusqu’à la fin de son mandat.
Ce conflit d’intérêt est réel avec la compagnie aérienne « Sahel aviation » créée le 20 juin 2012 par Aliou Sall et le médecin Patrick Corréa. Le frangin du président a mis en place cette société en partenariat avec la société de droit américain « Aéromaritime Inc », immatriculée sous le numéro 030168158.3635610. Le capital de la société est réparti comme suit : Aéromaritime Inc 49%, Aliou Sall 26% et Patrick Corréa 25%.
D’ailleurs, le journal Dakartimes souligne qu’« en créant cette compagnie, l’actuel directeur général de la caisse de dépôt et de consignation (CDC), et en même temps gérant de Pétro Tim, espérait gagner les marchés de transports de produits et de personnels des villes sénégalaises vers les plateformes en haute-mer. Cette société aérienne a été créée au moment où l’Etat du Sénégal n’avait pas une compagnie nationale. Ce qui constitue un réel conflit d’intérêt, dans la mesure où les marchés qu’il gagnerait lui seraient octroyés par pur favoritisme ».
Quant à ses ambitions politiques, Aliou Sall ne manifeste pas une quelconque envie de succéder à son frère à la tête de l’APR et de l’Etat ; il déclare sans surprise dans Jeune Afrique : « Certains me l’ont suggéré en privéJ’affirme ici que cela ne m’intéresse pas et que je n’y songe pas. » Mais au sein de l’APR, beaucoup de militants sont convaincus que l’édile de Guédiawaye se prépare aux hautes responsabilités en cas de fin de mandat de son frangin. « Qui guette ne tousse pas », dit l’adage et Aliou est fin comme un renard. Et contrairement à certains qui clament leurs ambitions présidentielles après Macky, stratégiquement, Aliou y va piano et sano sans avoir l’air d’y penser.
Il est manifeste que le journaliste Aliou Sall n’aurait jamais été au-devant de la scène et cumulé la fonction de maire de Guédiawaye, la présidence de l’AMS, la gérance de Pétrotim Sénégal, la direction générale de la CDC, l’administration de la Banque de Dakar (BDK), la présidence de l’Assemblée générale de l’Agence de développement municipale (ADM) et la propriété de la compagnie Sahel Aviation si son frère Macky Sall n’était pas élu président de la République du Sénégal. Aujourd’hui les Sénégalais, détestant la patrimonialisation du pouvoir, éprouvent des sentiments plus répulsifs que ceux qu’ils avaient à l’endroit  de Karim Wade entre 2004 et 2012. Aussi subit-il avec l’enquête réalisée par BBC et les réactions subséquentes, les contrecoups de cette hypertrophie de responsabilités acquises grâce à son frère président.sgueye@seneplus.com
LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI
SenePlus  |   Publication 17/06/2019
https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/thumbnail/public/logo%20AS.jpg?itok=LAp3nMjx
La Dic les auditions, la Sr le volet technique
«Les dispositions de l’art 223 du Code Pénal seront appliquées si nous parvenons à identifier l’auteur de cette publication illégale», avait averti le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, lors de sa conférence de presse, au sujet du rapport de l’Ige. Ce document qui date de 2012 est sur tous les réseaux sociaux alors que le Président Macky Sall n’en aurait pas eu connaissance. Suffisant pour que le maître des poursuites actionne ses leviers pour traquer les auteurs de la fuite. Sur ce point, la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane a été instruite pour investiguer. Il faut relever que contrairement à la Division des investigations criminelles (Dic) qui va procéder à des auditions, le commandant Mbengue et ses hommes vont gérer le volet technique et ce ne sera pas une mince affaire…
Macky Sall à Bruxelles
Le chef de l’Etat reprend les airs ce matin. Macky Sall est attendu à Bruxelles (Belgique) où il prendra part aux journées européennes. Son retour à Dakar est prévu après-demain, mercredi, avant de présider le Conseil des Ministres et de reprendre l’avion pour le Japon.
Macky Sall visite les chantiers du TER
Quatre mois après la réception du Train Express régional (TER), le Président Macky Sall est retourné samedi aux chantiers. Il a visité les chantiers en compagnie du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Oumar Youm, du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, du Secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire, Mayacine Camara, du Directeur général de l’Apix, Mountaga Sy etc. Le Président Macky Sall est reparti satisfait de la visite, puisque, dit-il, toutes les conditions sont réunies pour la mise en service prochaine du TER en respect des normes requises.
Gare de Dakar, Colobane et Keur Massar
A la fin de sa visite au pas de charge, Macky Sall a indiqué que le TERest une infrastructure majeure qui prépare le Sénégal de demain moderne dans les transports de masse. Il permettra aussi de transporter des millions d’habitants et effectuera des milliards de déplacements. La visite du Président a débuté à la gare de Dakar, édifice centenaire. Celle-ci a été restaurée et modernisée pour accueillir plus de 3000 voyageurs en heure de pointe.
Gare de Dakar, Colobane et Keur Massar (bis)
La visite a démarré par des sites fonctionnels comme : Le parc de matériels roulants, la plateforme de services de gares, les ouvrages de franchissement et hydrauliques et la sous station de traction électrique. Ainsi, le Président Macky Sall a indiqué que la gare de Dakar peut abriter un restaurant panoramique au dernier niveau avec une vue imprenable sur le port de Dakar! La visite s’est poursuivie au niveau du Site de Maintenance du matériel roulant (SMR) où le chef de l’Etat a pu constater la réception des huit(8) trains Alstoms qui effectuent chaque jour des marches d’essais. Il s’est par la suite déplacé sur le pont de Keur Massar qui constitue un des ouvrages de 2×2 voies de franchissement routier mis en service à la circulation de véhicules depuis le 14 janvier 2019. Ainsi, il a pu constater l’achèvement du réseau hydraulique du TERet de la requalification de la gestion intelligente des versants hydrauliques vers la mer et vers des bassins appropriés. La visite s’est achevée à Keur Mbaye Fall, au niveau de la station électrique exclusivement dédiée au TER et bientôt opérationnelle.
Le Dialogue politique délocalisé à Ngor Diarama
Aly Ngouille est vraiment fair-play avec l’opposition. Le ministère de l’Intérieur a encore fait des concessions en accédant à l’exigence de l’opposition qui avait demandé que les rencontres de la Commission politique du dialogue national dirigée par le général Niang assisté par les Professeurs Aliou Sall et Babacar Kanté et Mazide Ndiaye de la société civile, se tienne dans un lieu neutre. C’est désormais chose faite. Depuis vendredi, l’hôtelNgor Diarama va abriter les rencontres qui se tiennent désormais les mardi et jeudi de chaque semaine. En clair la rencontre est délocalisée à l’hôtel Ngor Diarama. Il faut dire que vendredi, la commission a adopté le code de conduite. Elle devrait ouvrir la page des termes de référence ce mardi au plus tôt.
Des morceaux de lames dans le pain des étudiants de l’Ugb
L’appel du Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires et sociales (Crous), de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Pape Ibrahima Faye pour l’abandon des «Journées sans tickets» est loin d’être entendu. Les pensionnaires de l’Ugb sont très remontés contre les autorités universitaires depuis qu’ils ont découvert des débris de lames dans du pain servi au campus. La découverte a été faite par l’étudiant Moustapha Diop. Cela a irrité les Etudiants qui ont décrété un mouvement d’humeur de 96 heures de «Journées sans tickets» à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb).
Des morceaux de lames dans le pain des étudiants de l’Ugb (bis)
Le porte-parole de la Coordination des étudiants de Saint-Louis Bara Kane soutient que c’est vers 21 h que l’étudiant Moustapha Diop s’est rendu au niveau du restaurant n°2 pour y dîner. A sa grande surprise, en mâchant le pain, il est tombé sur des corps étrangers. Après vérification, il s’est rendu compte que c’était des morceaux de lames. Il a pris des photos et des vidéos qu’il a partagées avec ses camarades. Selon Bara Kane, certaines défaillances dans les restaurants ne sauraient être tolérées. C’est pourquoi, il demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire sinon le mouvement d’humeur sera poursuivi.
Les leaders de Benno affinent leurs positions
Dire que Aminata Touré est revenue en force dans le giron présidentiel relève d’un euphémisme. Samedi dernier, pendant que le chef de l’Etat était en visite de chantier, la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) présidait la rencontre des leaders de Benno Bokk Yakkar dans leur ensemble au King Fahd. Pendant toute la journée, l’Apr et ses alliés ont échangé sur la position commune à adopter devant l’opposition. En l’absence de Moustapha Niass et Ousmane Tanor Dieng, tous deux à Paris, et représentés par Aminata Mbengue Ndiaye et Bouna Mouhamed Seck, Aminata Touré a échangé avec les alliés. Il a été retenu que pour ce qui est du report des locales, la majorité devait s’en tenir à la proposition de l’opposition. Toujours est-il que techniquement, le respect du calendrier républicain semble impossible.
Grève des commerçants mardi
Les commerçants décrètent une grève de 24 heures pour protester contre la hausse des tarifs douaniers. Ils ont annoncé au cours une conférence de presse leur décision d’aller en grève pour une durée de 24 heures ce mardi. Selon leur porte-parole du jour Djily Fall, cette décision de la Douane est unilatérale. Ainsi pour protester contre cette mesure qu’ils jugent «pire qu’une dévaluation», M Fall et ses amis ont décidé de décréter une grève qu’ils dénomment «Sénégal, pays mort». Ils entendent fermer les commerces et magasins dans tout le territoire national pour pousser les autorités à revenir sur leurs décisions. Car pour les commerçants, ceci ne fait que les affaiblir et encourager la concurrence déloyale.
Reprise de l’épreuve Maths du Concours général
Le ministre de l’Education, Mamadou Talla a accédé à la demande l’association des parents d’élèves et le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye. Le ministre Mamadou Talla a pris un arrêté pour autoriser la reprise de l’épreuve de Mathématiques au Concours général. Le ministre de l’Education nationale reconnaît les dysfonctionnements notés par les parents d’élèves. Ainsi pour préserver la crédibilité du concours et assurer l’égalité de chance aux candidats, il demande la reprise de l’épreuve jeudi prochain dans les 12 académies qui avaient présentés des candidats.
Aliou Sarr ministre du Tourisme et des Transports aériens
Les promotions de 2014 à 2018 des écoles de formation en hôtellerie et tourisme ont reçu leurs parchemins vendredi des mains du ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr et Moussa Thior, Directeur de l’Ecole Nationale de Formation Hôtelière et Touristique (ENFHT). Le Alioune Sarr a souligné que la qualité des ressources humaines est un gage de compétitivité et donc d’employabilité. A l’en croire, ce n’est pas par hasard que le chef de l’Etat a retenu le capital humain comme axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE). Il a rappelé à l’endroit des professionnels du secteur touristique, des transports aériens et hôteliers que s’ils veulent redonner à l’offre touristique une notoriété internationale et une grande attractivité, il faut miser sur la recherche permanente de l’excellence. Le ministre Aliou Sarr a relevé la nécessité d’adapter les profils des apprenants aux normes et standards internationaux afin de les ouvrir à un environnement technique, scientifique et professionnel sans cesse renouvelé.
Babacar Gaye sur Rfm
Chacun y va de ses révélations sur les contrats de Petro-tim et l’implication de Aliou Sall. L’exporte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds) soutient qu’il y a un délit d’initié dans cette affaire. Selon Babacar Gaye, le maire de Guédiawaye a commencé à travailler avec Frank Timis en juillet 2012, c’est-à-dire bien après la signature des décrets en faveur de Petro-Tim. Ce qui est contraire aux dires de Aliou Sall qui avait soutenu collaborer avec Frank Timis en 2011. A l’en croire, Aliou Sall ne travaillait pas avec les partenaires de Frank Timis jusqu’au 6 mars 2012. Poussant le bouchon plus loin, Babacar Gaye a soutenu sur les ondes de la Rfm que l’implication d’Aliou Sall dans l’affaire Petro-Tim est liée à l’accession de son frère Macky Sall à la magistrature suprême. Il fait savoir que les relations entre Aliou Sall et Frank Timis datent d’après l’avènement de Macky Sall au pouvoir. Il révèle aussi que Aliou Sall s’était attaché des services de Amadou Kanouté, ancien Directeur général de Petrosen dans le cadre de ces contrats et pour la gestion de Petro-Tim Sénégal.
Condoléances de la Ld à la presse
La ligue démocratique (Ld) présente ses condoléances à la presse sénégalaise suite à la disparition de Serigne Saliou Samb. Le secrétaire général des jallarbistes, Nicolas Ndiaye, dit avoir appris avec tristesse le décès de l’ancien directeur de publication de «Rewmi quotidien» et ancien directeur de la rédaction de «L’’Observateur». A l’en croire, Serigne Saliou Samb a contribué du mieux qu’il a pu à la consolidation de la liberté de la presse et au-delà, des acquis démocratiques. Selon Nicolas Ndiaye, par ses analyses sur la situation nationale et internationale, Serigne Saliou Samb a participé à la formation de la conscience politique de nos concitoyens.
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