Revue de Presse du Vendredi 19 Juillet 2019

 

L’Algérie sacrée championne d’Afrique de football
APA-Dakar (Sénégal)-Les Fennecs d’Algérie ont remporté, vendredi soir au Caire (Egypte), la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can Egypte 2019), en battant les Lions du Sénégal.
Le Sénégal a perdu ainsi la 2e finale de son histoire en Can, après avoir été battu en 2002 au Mali par le Cameroun aux tirs au but (TAB 3-2).TE/APA

 Autosuffisance en riz au Sénégal (1):belles annonces,réalité paysanne ardue
Ouestafnews – Annoncée à l’horizon 2017 puis repoussée en 2019, l’autosuffisance en riz, un des objectifs phares du Plan Sénégal émergent (PSE) du gouvernement sénégalais peine toujours à être atteint. Avant même le PSE, l’ancien président Abdoulaye Wade avait lui aussi promis l’autosuffisance en riz.  Sans succès. Au-delà des discours officiels, Ouestaf News s’est intéressé aux producteurs dont la majorité s’active dans la vallée du fleuve Sénégal, principal foyer de la production rizicole. Ce premier reportage s’intéresse à la question des terres.
Quarante degrés à l’ombre en ce mois de Ramadan, la période de jeûne des musulmans. Il est quatorze heures à Colona, village situé à 17 km de Richard-Toll (commune située, à 106 km de la ville de Saint-Louis (nord). La chaleur est suffocante.
De Richard Toll, les motos taxis vous déposent à Colona en moins de dix minutes. Le décor est fait de petites cases et de quelques habitations en dur. Suit un vaste espace presque désert, puis au loin de la verdure.
Trouvé debout au milieu de son vaste champ, Samba Sow, agriculteur de 43 ans, vérifie le fonctionnement de la machine d’eau pour le drainage, coordonne avec les «siffleurs d’oiseaux » et donne les dernières consignes de la journée.
Sur cette étendue rizicole qui s’étend sur «au moins 150 hectares», ce producteur dénonce l’insuffisance d’espaces aménagés pour la culture du riz, qui serait un obstacle «majeur» à une production massive, passage obligé vers l’autosuffisance en riz.
Le riz, pour le Sénégal constitue un aliment de base. Le pays en consomme 1.080.000 tonne par an, dont 650.000 tonnes provenant des importations et 430.000 tonnes de la production nationale, selon le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise (Pracas).
En 2018, les importations du riz ont été estimées à 1,3 million de tonnes, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
C’est à cette dépendance que les autorités veulent mettre fin depuis, sans y parvenir. Pour les paysans, il s’agit d’abord d’un problème de terres et de superficies cultivables.
«Les superficies n’ont pas augmenté. Nous avons les mêmes superficies depuis le temps du  président Abdoulaye Wade (2000-2012) », déplore Samba Sow, tout en montrant du doigt les limites de son champ.
En 2008, l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade avait lancé, la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), une initiative agricole qui visait à mettre fin à la dépendance alimentaire du Sénégal avec, entre autres objectifs, la production de 500.000 tonnes de riz paddy (riz à l’état brut, non encore décortiqué) en l’espace de six mois, à partir du mois d’octobre 2008. Mais, la Goana n’avait atteint ses objectifs. Abdoulaye Wade avait quitté le pouvoir en 2012 sans assurer aux Sénégalais l’autosuffisance en riz.
Pourtant, avec ce programme, une augmentation sensible de la production avait été notée, passant de 193.000 tonnes en 2007-2008, à 604.000 tonnes durant la campagne 2010-2011, selon des chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Selon M. Sow, depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall, en 2012, les espaces aménagés n’ont connu aucune augmentation dans cette zone.
Prenant congé du village de Colona, cap sur Ross Béthio, localité située à quelques kilomètres de là, dans la commune de Dagana pour rencontrer les membres de Société nationale d’aménagement et de l’exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (Saed).
Chef de la Division d’appui à la production et à l’entreprenariat rural au sein de l’antenne locale de la Saed, Mansour Cissé, nuance les propos du cultivateur Samba Sow.
Depuis le lancement du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise (Pracas), en 2014 sous le président Macky Sall, les espaces aménagés ont connu une hausse dans la Vallée du fleuve Sénégal, passant «de 37 mille ha en 2013 à 49 mille en 2018», selon M.Cissé, « soit une progression de 32% en valeur relative et 12 mille ha en valeur absolu. Cela est extrêmement important».
Le Pracas est un programme qui vise à atteindre, à moyen terme, la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pour ce faire, l’un de ses objectifs prioritaires est d’atteindre l’autosuffisance en riz avec une production annuelle de 1.600.000 tonnes de paddy.
Mais, «il faudra augmenter les superficies cultivables pour atteindre l’autosuffisance en riz », concède toutefois, Mansour Cissé.
De la terre, on en redemande
Retour à Richard-Toll vers 17 heures sous un soleil devenu plus clément. A 19 km d’ici se trouve Mbagam, un autre village d’agriculteurs.
Avec ses habitations modernes, Mbagam offre un visage moins rustique. Les maisons sont longées par des champs d’oignon. On y trouve un poste de santé et une école élémentaire, «construite par les habitants eux-mêmes», expliquent non sans fierté les villageois.
Selon Oumar Bouya Niang, le président de l’Union de Mbagam, organisation qui regroupe les Groupements d’intérêt économique du village, il y a ici à 500 ha de terres cultivables. Mais tout comme Colona, Mbagam a soif de terres. L’augmentation des superficies cultivables constitue ici aussi une doléance. A cela s’ajoute le problème d’aménagement des terres, insiste Oumar Bouya Niang, qui souligne au passage la difficulté qu’ont les cultivateurs à accéder à leurs champs durant la saison des pluies.
Un champ demande de l’aménagement avec «des pistes de productions», un «bon drainage», jusqu’à ce que ce que «le cultivateur à n’importe quel moment, en saison des pluies ou en saison sèche, puisse accéder à sa terre», souligne-t-il.
Dans la Vallée du Fleuve Sénégal, il y a une pratique de la double culture. Une première période d’hivernage qui commence de juillet à novembre-décembre et une autre en saison sèche qui débute au mois de février jusqu’en juin. Avec les aménagements et la maitrise de l’eau, les producteurs ont la possibilité de faire deux campagnes de riz pour une même année, confirme Mansour Cissé.
Cependant, selon Oumar Bouya Niang, la pratique de cette double culture du riz «n’existe» presque pas. Pendant la saison des pluies, il est souvent très difficile d’accéder à sa terre à tout moment, «que ce soit en voiture ou à pied». Et par conséquent, «il y a beaucoup d’agriculteurs qui ne peuvent pas faire deux cultures de riz parce qu’ils n’ont pas les moyens pour accéder à leur terre».
«Si nous avons 50 mille ha en saison sèche ; en saison des pluies, on n’aura même pas 20 mille ha à cultiver», explique-t-il.ON/mn
Autosuffisance en riz au Sénégal (2):Mahamadou Issoufou se plante (FACT-CHECKING)
Ouestafnews- Le Sénégal est un exemple à suivre car ayant «réussi l’autosuffisance en riz», a affirmé, le président nigérien Mahamadou Issoufou. Il s’est simplement planté. Ouestaf News vous en donne les preuves.
«Le Sénégal a réussi à assurer avec succès son autosuffisance en riz, principal denrée de consommation courante auparavant massivement importée des pays asiatiques, grâce à une politique agricole audacieuse et bien menée», a indiqué le président Issouffou.
Le chef de l’Etat nigérien s’exprimait lors du discours inaugural de la 8e Réunion du Comité du haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le 17 mai 2019.
Mahamadou Issoufou a, dans la foulée, incité les Etats africains à s’inspirer du modèle sénégalais mais également de celui du Niger avec l’initiative «les Nigériens nourrissent les Nigériens» (3N).
Aux mois de février et mars 2019, lors de la campagne électorale pour la présidentielle sénégalaise, plusieurs affiches géantes appelaient à voter pour le président sortant, Macky Sall parce qu’il a «réalisé l’autosuffisance en riz».
«Je vote Macky parce qu’il a réalisé l’autosuffisance en riz», pouvait-t-on lire sur une de ces affiches à l’effigie du président sortant dans les rues de Dakar.
Volonté de manipuler l’opinion ou méprise de bonne foi ? Cela reste à vérifier puisque les chiffres disent autre chose.
Les chiffres sur le riz  
Le gouvernement sénégalais a lancé en 2014, l’objectif d’atteindre à l’horizon 2017 l’autosuffisance en riz, un des objectifs phares du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Premier ministre à l’époque, Mahammed Boun Abdallah Dionne avait promis lors de sa Déclaration de politique générale (DPG) du 11 novembre 2014 l’atteinte de l’autosuffisance en 2017.
Il assurait que les initiatives en faveur de l’autosuffisance et de la diversification, «se traduiront par des impacts significatifs, en termes de réduction de nos importations (de riz), pour au moins 250 milliards FCFA, tandis que les filières d’exportation devraient rapporter plus de 150 milliards FCFA à l’horizon 2017».
En 2017, la production rizicole brute a été estimée à 1.015.334 tonnes de riz paddy (riz à l’état brut, non encore décortiqué), selon les chiffres de la Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques Agricoles (DAPSA), une entité du ministère sénégalais de l’Agriculture.
En 2016, la production ressortait à 945.617 tonnes, soit une hausse de 4,3% par rapport à son niveau de 2015, indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
L’autosuffisance en riz a été inscrite dans le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalais (PRACAS) qui vise comme objectif prioritaire, une production rizicole de 1.600.000 tonnes de paddy ; l’autosuffisance en oignon en 2016 avec une production de 350.000 tonnes, entre autres.
Le pays consomme 1.080.000 tonne par an, dont 650.000 tonnes provenant des importations et 430.000 tonnes de la production nationale, selon le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise (PRACAS).
Le 4 décembre 2017, le président Macky Sall a admis lors de la Rencontre annuelle conjointe (Rac, 2017) pour la mise en œuvre des politiques publiques, que l’autosuffisance en riz «sera finalement atteint en 2019».
« J’avais énoncé l’année 2017 pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, mais avec la double culture nous allons y arriver vers fin 2018, début 2019 », a indiqué le président Sall, cité par le journal Le Quotidien.
Et pour la campagne agricole 2017-2018, la production du riz est ressortie à «1.110.000 tonnes » de riz paddy, avait annoncé en mai 2018 l’ancien porte-parole du gouvernement sénégalais, Seydou Gueye, au terme d’un conseil interministériel sur la prochaine campagne agricole 2018-2019, cité par l’Agence de presse africaine (APA).
Généralement avec un kilogramme de riz paddy, on peut obtenir entre 750 g de riz complet et 600 g de riz blanc prêt à être consommé, selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia.
Pas encore d’autosuffisance
Au bout du compte, pour un objectif de production de 1.600.000 tonnes de riz paddy, le Sénégal a  réalisé en 2017 une production rizicole de 1.015.334 tonnes, selon les estimations de la DAPSA. Le 4 décembre 2017, le président sénégalais Macky Sall, lors du RAC, 2017, avait annoncé que le Sénégal n’avait pas atteint les objectifs du PRACAS.
Mieux encore, selon la Douanes sénégalaise, 2,1 millions de tonnes de riz ont été réceptionnés au Port de Dakar entre le 1er janvier 2017 et le 31 août 2018. Ce qui fait du Sénégal un pays toujours importateur de riz pour sa consommation.
La déclaration du président nigérien, Mouhamadou Issoufou, lors de la 8e Réunion du Comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’Uemoa, estimant que le Sénégal a atteint l’autosuffisance en riz est erronée.ON/mn/ts
Autosuffisance en riz au Sénégal (3):copinage et politique annihilent les efforts
Ouestafnews – Atteindre l’autosuffisance en riz, un des objectifs phares du Plan Sénégal émergent (PSE) de l’Etat Sénégalais, équivaut à une forte augmentation de la production. Un objectif qui pour le cas du Sénégal est rendu difficile par divers écueils comme la faiblesse des surfaces dédiées à la riziculture, l’aménagement des terres (voir article précédent). A ce lot, il faut ajouter la question des subventions, et particulièrement celles sur l’engrais.
A Mbagam, village d’agriculteur, situé à 19 km de Richard-Toll et chez les riziculteurs de la vallée du fleuve Sénégal, on ne cesse de se plaindre de la subvention de l’Etat sur l’engrais. L’initiative est jugée inopérante par les producteurs.
«Nous leur (au gens du gouvernement) avons dit de supprimer la subvention sur l’engrais et de la verser dans la production», indique le président de l’Union de Mbagam, Oumar Bouya Niang.
Selon lui, une subvention doit apporter quelque chose à l’agriculteur alors qu’actuellement ce n’est pas le cas. Car sur le marché l’engrais non subventionné est moins cher que l’engrais subventionné.
Ce que Oumar Bouya Niang ne dit pas, ou ne sait pas, c’est que le manque de transparence et le copinage politique plombent les effets attendus de la subvention.
Selon l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (Ipar), la distribution des intrants est «disproportionnée», car les grands exploitants cultivant les superficies les plus importantes reçoivent la plus grande part de la subvention, tandis que la majorité des petits agriculteurs reçoivent de petites quantités.
Dans un rapport intitulé : «subvention des intrants agricoles au Sénégal : controverses et réalités», l’Ong Ipar soutient notamment que le système de distribution des intrants subventionnés «n’est pas transparent».
Clientélisme politique
«Les modalités de choix des opérateurs bénéficiaires ne sont pas toujours clairement affichées.
(Et) la liste des bénéficiaires appelés –gros producteurs – est composée de responsables politiques, de marabouts et de hauts fonctionnaires», expliquent les auteurs du rapport.
Subventionné à hauteur de 50%, le sac d’engrais revient à l’agriculteur à 8.000 FCFA, ce qui d’ailleurs est encore cher pour certains, soulignent quelques agriculteurs.
Il n’y a pas que dans le village de Mbagam qu’on se plaint de l’inefficacité de la subvention de l’engrais.
Rencontré dans les locaux de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des Terres du Delta et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (Saed) à Ross Béthio, Daouda Gueye est le président des agriculteurs privés de Dagana (nord). Lui aussi est favorable à la suspension de la subvention de l’engrais, estimant que les efforts de l’Etat doivent être centrés sur «la production».
Ce qui va permettre aux producteurs de cultiver plus et d’augmenter les rendements, selon lui. En plus de la subvention, l’engrais reste introuvable pour certains. Pourtant, la quantité d’engrais concernée par la subvention de l’Etat sénégalais ne cesse d’augmenter, passant de 10.000 tonnes en 2014/2015 à 17.600 tonnes en 2017/2018, selon le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos).
Déambulant au milieu de son champ, Samba Sow, agriculteur de 43 ans, fait également partie de ce lot.
«Voilà ma rizière (montrant celle-ci), depuis le début de l’année, je n’ai pas encore d’engrais», signale-t-il. Même constat chez le président de l’Union de Mbagam qui a reçu un quota de subvention «mais je n’ai pas encore reçu d’engrais».
D’après une fiche d’informations sur l’engrais au Sénégal publiée par AfricaFertilizer et l’Association régionale des professionnels de l’engrais (Wafa, en anglais), le Sénégal a importé 118.209 tonnes d’engrais en 2018 pour une consommation d’engrais qui est ressortie à 175.138 tonnes la même année.
La production primaire d’engrais au Sénégal quand à elle, a été estimée à 588.212 tonnes en 2018, selon un rapport de AfricanFertilizer produit en 2019.
En 2006, l’Etat du Sénégal avait décidé, suite aux difficultés des Industries chimiques du Sénégal (ICS) d’assurer un approvisionnement régulier et suffisant du marché en engrais, de combler le gap grâce aux importations assurées par des opérateurs privés.
L’importation de l’engrais est gérée par les principaux importateurs et la distribution est faite par le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maer) qui sélectionne les opérateurs, en principe, selon une procédure d’appel d’offre public.
Gouffre financier
Pour avoir le point de vue du gouvernement sur ces complaintes des agriculteurs et sur le contenu du rapport de l’Ipar, Ouestaf News a pris contact avec le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maer) le 14 mai 2019 par téléphone. Le coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz, M. Waly Diouf, a indiqué qu’il est «trop chargé» pour pouvoir répondre aux questions.
En attendant, le casse-tête de la subvention reste entier et demeure un vrai gouffre financier, qui peine à prouver son efficacité : entre la campagne agricole 2013/2014 et celle de 2018/2019, le montant est passé de 13,8 milliards FCFA à 19,75 milliards FCFA, selon des chiffres d’un conseil interministériel daté du 17 avril 2019.
Par ailleurs, selon une note de l’Usaid (l’agence américaine pour le développement ) datée de 2011 et destinée au Maer, la politique de subvention rencontre plusieurs contraintes : manquements concernant le «dispositif de distribution de l’engrais» ; «l’insuffisance et la non-conformité sur le plan qualitatif » , le  «manque de compétition dans l’octroi du marché», «inégalité dans l’accès pour les différentes catégorie de producteurs», «la non adéquation entre les recommandation de la recherche et les besoins des producteurs».
Face à toutes ces critiques, le président sénégalais Macky Sall a demandé à son gouvernement de rectifier le tir pour la campagne agricole 2019/2020 et «de prendre toutes les mesures nécessaires, à la mise en place préventive et transparente des dispositifs et mécanismes de cession, de supervision, de contrôle et de distribution des semences et engrais subventionnés par l’Etat», selon le communiqué du conseil des ministres daté du 6 juin 2019.
Mais pour les agriculteurs, la solution passe plutôt par une libéralisation de la commercialisation de l’engrais, parce qu’ils ne veulent pas d’intermédiaires entre eux et les fournisseurs.
«Si la subvention est supprimée, même si ils (les fournisseurs) nous vendent l’engrais à 10 mille FCFA, c’est bon. Nous allons l’acheter», a indiqué Samba Sow.
«L’engrais, ce sont les agriculteurs qui le consomment donc c’est nous qui devons choisir qui doit nous le vendre», a souligné M. Niang, tout en indiquant que l’Etat du Sénégal doit écouter les acteurs de la filière riz.ON/mn/ts
Croissance économique:L’Ansd note un accroissement de 0,4% du Pib au 1er trimestre 2019
https://www.lejecos.com L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), a publié sa « Note sur les évolutions économiques récentes » (Neer).
Selon l’Ansd, au premier trimestre de l’année 2019, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières (CVS), s’est accru de 0,4 % par rapport au trimestre précédent. «Ce résultat est imputable à la croissance modérée du secteur tertiaire (+1,5%) qui représente plus de 50% du PIB. Cependant, la croissance économique a été amoindrie par le repli du secteur secondaire (-1,4%). En outre, le secteur primaire a stagné au cours de la même période.
S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont reculé de 0,3% sur la période sous-revue », lit-on dans le document parcouru par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos). Le document renseigne que la stagnation du secteur primaire résulte de la compensation de la bonne orientation du sous-secteur de l’élevage (+6,0%) par les baisses des valeurs ajoutées de l’agriculture (-2,1%) et de la pêche (-0,6%).
Comparée au premier trimestre de 2018, poursuit le document, la valeur ajoutée du secteur primaire, en volume, a progressé de 9,3% reflétant la bonne tenue de l’activité de la totalité des sous-secteurs.
Le fléchissement noté dans le secteur secondaire est essentiellement lié aux baisses d’activités enregistrées dans les sous-secteurs de la construction (-12,8%), de fabrication de produits agro-alimentaires (-1,7%) et des autres produits manufacturiers (-0,5%). Cependant, il est noté une croissance de la valeur ajoutée des extractives (+7,3%) et de celle des activités chimiques (+2,5%).
En glissement annuel, l’activité du secteur secondaire s’est accrue de 5,3% en liaison notamment avec la bonne tenue de la production agro-alimentaire (+8,8%) et des autres produits manufacturiers (+3,8%).
Selon l’Ansd, la croissance du tertiaire est expliquée notamment par le relèvement de 6,2% de la valeur ajoutée des services aux entreprises et de 2,5% de celle de l’administration publique. Sur la même période, la valeur ajoutée du commerce a également augmenté de 0,2%.Adou FAYE
Développement des chaines de valeurs agricoles:La Bad débloque un prêt de 60,8 millions d’euros pour le Sénégal
https://www.lejecos.com Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, ce mercredi à Abidjan, un prêt de 87,6 millions d’euros au Gouvernement du Sénégal, afin de mettre en œuvre son Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (Provale-Cv).
Selon un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), le prêt sera cofinancé par la Banque à hauteur de 60,8 millions d’euros (pour un projet dont le coût total est estimé à 122 millions d’euros) et par le fonds chinois « African growing together Fund – Agtf » pour un montant de 26,8 millions d’euros. Le projet est également cofinancé par le Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid) et le Fonds international de développement agricole (Fioda).
Élaboré avec l’appui de la Banque, Provale-Cv est le premier projet du Programme national de développement de la petite irrigation locale (Pndil) au Sénégal. Il intervient dans trois zones agro-écologiques du pays : les Niayes, le bassin arachidier et la Casamance, et concerne huit régions administratives : Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel,Thiès, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
«La réalisation du projet sur une durée de 5 ans, prévoit d’augmenter durablement les productions agricoles, les emplois et les revenus en milieu rural, à travers la mobilisation des eaux de surface et des eaux souterraines. Il est ainsi prévu l’aménagement de 12.730 hectares (ha), dont 7.950 ha de vallées et bas-fonds, 3.980ha de terres récupérées et 800 ha de maraîchage sur forages, de pistes de production, magasins de stockage et infrastructures pastorales », renseigne la même source.
Selon la directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest au sein de la Bad, Marie-Laure Akin-Olugbade, le projet aura un impact direct sur 38.000 ménages, soit environ 300.000 personnes concernées. Les actions envisagées par le projet permettront la création de 28.000 emplois décents, dont 30% pour les femmes et 40% pour les jeunes, et des revenus moyens additionnels par bénéficiaire d’environ 1.520 euros issus des productions agricoles.
Le portefeuille actif de la Banque au Sénégal comprend 28 opérations, avec un engagement d’environ 1,3 milliard d’euros. Le portefeuille du secteur agricole comprend six projets nationaux (pour un montant total de 179 millions d’euros), un projet multinational (27 millions d’euros) et un projet financé sur le guichet secteur privé.Abdou Faye
31 milliards mobilisés pour les centrales solaires de Kael et Kahone
iGFM – (Dakar) – Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) vient de boucler la mobilisation de 31 milliards FCFA pour la construction des centrales solaires de Kaél et Kahone d’une capacité totale de 60 MW, a appris l’APS.
Dans un communiqué, le FONSIS indique qu’après l’entrée au capital des deux sociétés de projets Engie et Meridiam, un financement de 38 millions d’Euros (25 milliards FCFA environ) vient d’être signé avec le consortium constitué de Proparco, la Société Financière Internationale (SFI, Groupe de la Banque mondiale) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI).
Selon le communiqué, ‘’ces projets solaires, situés respectivement dans les localités de Kaél (Diourbel) et Kahone (Kaolack), entrent dans le cadre du programme Scaling Solar du groupe de la Banque mondiale, dont l’objectif est de promouvoir les investissements dans les énergies solaires’’.
‘’Ces centrales solaires contribuent directement à l’objectif du Sénégal d’accroître à 21 % la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique et permettent à la SENELEC d’acheter le kilowattheure à 25 francs ; prix le plus bas à ce jour en Afrique subsaharienne’’, indique la même source.
Cité dans le communiqué, le Directeur général du FONSIS Papa Demba Diallo a déclaré : ‘’Le FONSIS a été mandaté par l’Etat du Sénégal pour faire le développement et co-investir avec les futurs partenaires’’.
Selon lui, ’’c’est à ce titre que le Fonds a créé les sociétés de projet et financé les études initiales avant d’ouvrir le capital aux adjucataires finaux que sont les sociétés Engie et Meridiam constitués en consortium, suite à un appel d’offres international piloté par la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité (CRSE)’’.
‘’L’entrée dans le portefeuille du FONSIS de ces deux centrales dont la construction va bientôt démarrer, rejoignant les centrales Senergy et Ten Mérina déjà opérationnelles, démontre notre engagement dans le développement du renouvelable’’, a ajouté M. Diallo.Auteur : Aps  
PRÈS DE 50 MILLIARDS DE FCFA DE SÉOUL POUR LA CONSTRUCTION D’UN CENTRE D’ONCOLOGIE À DIAMNIADIO
Dakar, 18 juil (APS) – Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur de la République de Corée, Won Sok Choi, ont procédé jeudi, à la signature de l’arrangement relatif au projet du centre national d’oncologie de Diamniadio, pour un montant de près de 50 milliards de FCFA.
“Nous venons de procéder à la signature de l’arrangement relatif au centre national d’oncologie de Diamniadio, pour un montant de 85 millions 500 mille dollars américains, soit environs de 50 milliards de FCFA”, a fait savoir le ministre sénégalais, après l’échange des parapheurs.
Ce centre de dernière génération, qui sera érigé à Diamniadio, permettra d’assurer la prise en charge correcte des malades de cancer, d’offrir des soins de qualité et une formation de haut niveau, mais également de développer des recherches”, a ajouté M. Hott.
A l’en croire, “avec cet arrangement qui précise de manière claire les droits et obligations de chaque partie, le processus de mise en œuvre de ce projet entre dans une phase décisive”.
Il a rappelé que l’accord de financement relatif à ce projet avait été signé en “mai 2018 à Busan, en marge de la conférence de la Coopération économique entre la Corée et l’Afrique (KOAFEC) ainsi que les assemblées annuelles du Groupe de la Banque Africaine de Développement”.
Pour le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, “cet important financement traduit clairement l’engagement de la République de Corée à soutenir les efforts de développement du Sénégal”.
Il a ainsi magnifié “la coopération fructueuse entre nos deux pays et le rôle essentiel que le gouvernement de la République de Corée a toujours joué dans le développement économique et social de notre pays”.
“Les relations entre le Sénégal et la Corée sont excellentes et se manifestent dans de nombreux domaines”, a pour sa part déclaré Won Sok Choi.
L’ambassadeur de la République de Corée au Sénégal a souligné que “la santé est essentielle au bien-être des populations et est au cœur des préoccupations du gouvernement sénégalais, pour qui l’accès pour tous aux soins de santé est l’une des priorités”.
“La construction d’un centre d’oncologie s’inscrit donc parfaitement dans les orientations de l’Etat du Sénégal en matière de Santé”, a soutenu le diplomate coréen.
“Le cancer est une cause importante de décès au Sénégal à combattre le plus rapidement et le plus efficacement possible”, a-t-il indiqué, ajoutant que “le gouvernement coréen est très heureux de pouvoir contribuer à ce combat avec ce financement”.MK/ASB/OID
Meilleure agence PME en Afrique de l’ouest:les bons points et quelques faiblesses notées de l’ADEPME, selon ITC
http://www.lactuacho.comSelon un rapport du Benchmarking du Centre du commerce international (sigle en anglais ITC), parvenu à la presse, en début de semaine, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises, ADEPME, occupe la première agence sur les 8 participants de la CEDEAO en Afrique avec un score global moyen de 56,51%.
Ainsi, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) du Sénégal est en train de faire des efforts louables pour la promotion et le développement des PME/PMI. Néanmoins, la structure doit faire face à certaines contraintes pour réussir la mission qui lui est assignée.
Elle se positionne au 18ème rang sur les 63 agences similaires sélectionnées dans le monde. À l’échelle continentale, l’établissement dirigé par Idrissa Diabira se situe au troisième rang sur les 25 agences africaines participantes.
Dans son classement, le Centre du commerce international s’est basé sur un modèle d’analyse comparative sur 4 domaines essentiels (leadership et orientation stratégique, ressources et processus, produits et services et analyses et résultats). *L’ITC a modélisé son benchmark à travers 250 indicateurs dont la gouvernance, les ressources financières, le soutien dans les marchés entre autres et l’évaluation de la satisfaction du client.
L’ADEPEME a obtenu un bon positionnement sur ces 3 domaines (leadership et orientation stratégique, ressources et processus et produits et services). Elle a occupé respectivement, la 14e (avec un score de 67, 01), 16e (59,90) et 15e (55, 76) place. Concernant les mesures et résultats, l’établissement a obtenu un faible score de 43,38 et classé au 32e rang.Avec Financialafrik.com
BDK S’INSTALLE À PIKINE
http://www.emedia.snLa Banque de Dakar (BDK) étale ses tentacules. À Pikine, dans la banlieue dakaroise, une nouvelle succursale BDK vient d’être ouverte par les responsables de la nouvelle institution financière. La dernière-née des banques avait, jusqu’à une période récente, opté sur le segment de haut marché. Désormais, BDK a décidé de se rapprocher des populations. Entre d’autres termes, BDK est devenue une banque de détail.
Pour élargir sa nouvelle politique économique, les zones de forte densité économique sont ciblées. « Le choix de Pikine n’est pas fortuit. Nous avons bien conscience de ce que représente cette localité en termes d’activité économique. Mais aussi, en termes de concentration démographique », renseigne la directrice de BDK au Sénégal, Aïssatou Niang Sarr.
Installée au Sénégal depuis 2015, BDK trouve sur le marché une forte concurrence. Déjà à Pikine où elle vient de s’installer, toutes les autres banques y ont une filiale. Pour tirer son épingle du jeu, les dirigeants de BDK misent sur la junte féminine. « Toutes les études ont démontré qu’en terme de remboursement les femmes sont les plus fidèles. Donc, BDK n’a qu’à faire plus pour ces femmes si elle veut avoir une bonne clientèle », a déclaré le maire de la commune de Pikine Nord, Daouda Diarra qui était venu à la cérémonie d’ouverture de l’agence. Ce dernier n’a pas manqué d’exposer l’attente des dames de sa localité devant le Directeur général de BDK.
« Les femmes veulent des prêts moins chers avec des taux d’intérêt acceptables », a-t-il plaidé BABACAR FALL & PAPE DOUDOU DIALLO
VERS L’INSTALLATION DE “MAISONS DU NUMÉRIQUE” DANS TOUS LES DÉPARTEMENTS (MINISTRE)
Dakar, 19 juil (APS) – Le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Ndèye Tické Ndiaye Diop, a annoncé vendredi l’installation prochaine de “maisons du numérique” dans tous les départements, en vue selon elle de faire de la digitalisation et de la dématérialisation des procédures administratives une réalité au Sénégal.
’’Nous avons un projet d’installer des maisons du numérique dans tous les 45 départements du pays pour ainsi faire de la digitalisation et de la dématérialisation des procédures administratives une réalité au Sénégal’’, a-t-elle indiqué.
Ndèye Tické Ndiaye Diop, par ailleurs la porte-parole du Gouvernement, présidait vendredi l’ouverture de l’atelier national de validation de la revue annuelle conjointe de son ministère.
Elle a souligné que ce projet devrait permettre de ’’rapprocher davantage les usagers des différents services offerts et ainsi gagner en temps et en argent’’.
Ndèye Tické Ndiaye Diop a également fait valoir que son département, à travers la stratégie “Sénégal numérique 2025”, est sur la bonne voie ’’pour une réduction de la fracture mais aussi de la facture numérique’’.
Elle souligne toutefois qu’il y a des défis à relever relatifs notamment à l’accès au réseau de la téléphonie mobile dans toutes localités du Sénégal.
’’Aujourd’hui, on ne peut plus parler de croissance sans évoquer l’économie numérique, avec son impact sur la chaîne de valeur, allant de la production à la consommation en passant par la commercialisation’’, a insisté Ndèye Tické Ndiaye Diop.
Elle a aussi indiqué que cette transformation de l’économie à travers l’e-commerce, l’e-santé, l’e-agriculture, l’e-éducation, entre autres secteurs prioritaires, ’’ne pourra se faire sans une accessibilité du numérique pour tous et pour tous les usages.’’
Outre cette digitalisation à grande échelle, la réussite d’un tel projet ’’nécessitera’’ selon elle ’’une confiance numérique’’, rappelant l’enjeu des données à caractère personnel.SMD/ASG/BK

CITÉ BARAKA : LE CHANTIER LIVRÉ VERS LA MI-SEPTEMBRE (MINISTRE)

Dakar, 19 juil (APS) – L’entreprise en charge de la reconstruction et la réhabilitation du quartier spontané Baraka (Liberté 6), ICE, s’est engagée à livrer les bâtiments aux 210 familles bénéficiaires le 15 septembre prochain, a annoncé vendredi, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana.
M. Fofana qui s’exprimait à l’issue d’une visite de chantier, a souligné “l’urgence de relever le défi de recaser les personnes qui habitent les bidonvilles et les mettre dans des logements décents garantissant le respect de la dignité humaine”.
“Ils ont encore deux mois de travaux”, a dit le ministre, faisant aussi état d’”un certain nombre d’engagements que l’Etat doit mettre en œuvre pour permettre à cette cité de prendre vie d’ici mi-septembre, pour reloger les occupants de l’ancienne cité Baraka”.
“Ce n’est pas seulement une opération sociale, c’est aussi une opération économique rentable parce que c’est une entreprise en collaboration avec une fondation qui vient prendre une zone considérée comme un bidonville à Dakar, raser cette zone-là et reconstruire des immeubles à hauteur puis y reloger les anciens occupants du site”, a expliqué M. Fofana.
“Ce sont des promoteurs immobiliers du secteur privé qui viennent reprendre ces zones non planifiées et faire en sorte que l’activité économique de promotion immobilière puisse permettre de reloger les personnes qui sont dans ces bidonvilles et créer des produits immobiliers qui puissent permettre de générer de la rentabilité”, a-t-il fait valoir.
Le ministre a précisé que “les logements sont gratuits” mais chaque famille bénéficiaire “va donner une participation mensuelle fixée entre 15 000 et 24 000 FCFA pour l’entretien des immeubles sur une durée de quinze ans”.
En collaboration avec la Fondation You, le patron de la société Orascom, l’homme d’affaires égyptien Samih Sawiris a financé toute la construction et la réhabilitation de la cité Baraka pour ses 1600 habitants.
Le ministre a réaffirmé “la volonté du président de la République de prendre à bras le corps la question du renouveau urbain pour permettre à toutes les personnes qui habitent dans des zones non-planifiées où l’eau et l’électricité n’arrivent pas d’avoir un cadre de vie adéquat”.
“(….) On a encore des bidonvilles que ce soit à Rebeuss, à Grand-Dakar et même à Fann-Résidence”, a rappelé Abdou Karim Fofana, faisant état de “l’existence au Sénégal de plus de 9 000 hectares de bidonvilles dont 60 à Dakar, soit l’équivalent de 5 hectares”.
“C’est pourquoi, selon lui, le projet des 100 mille logements initié par le président de la République, qui vise à permettre aux personnes à faible revenu de disposer un logement décent dans le cadre du programme zéro bidonville, est très pertinent.”DS/OID/ASB
Aminata Assome Diatta:«la zone de libre échange est une grande opportunité pour le Sénégal,mais (…)»
https://www.dakaractu.com Partant du simple constat que le Sénégal exporte plus de 40% des marchandises sur le continent africain, le ministre du commerce, des petites et moyennes entreprises, Mme Aminata Assome Diatta, rassure que la zone de libre-échange continentale est une grande opportunité pour le Sénégal.
Cependant, selon le ministre, « il faudrait régler les problèmes d’accès au financement et la mise à niveau des entreprises, ce qui les aidera à aller de façon beaucoup plus préparée à cette zone de libre échange ». Car, poursuit-elle toujours, « nos PME seront confrontées à la concurrence avec les PEM d’autres pays plus en avant que le Sénégal »
Toutefois, Aminata Assome Diatta précise que « si le dispositif d’accompagnement des petites et moyennes entreprises n’est pas huilé, on pourrait ne pas tirer profit de cette zone de libre-échange continentale africaine. C’est pourquoi l’État du Sénégal est en train d’accélérer les choses pour que non seulement le dispositif d’accompagnement soit huilé, mais également que le dispositif de financement soit mis en place ».
Le ministre du commerce était en tournée dans l’axe Nord, dans le cadre de la caravane des petites et moyennes entreprises, pour aider ces entreprises à trouver des financements auprès des banques
Tabaski 2019:«Il n’y aura ni hausse ni pénurie d’oignon»
https://xibaaru.sn Le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural rassure à quelques semaines de la célébration de la fête d’Aid El Kabir, communément appelée Tabaski. Selon Mousa Baldé appuyé par Directeur général (Dg) de l’Agence de régulation des marchés (Arm), « il n’y aura ni hausse ni pénurie d’oignon ».
« Au Sénégal, on a une bonne production d’oignon. Il faudrait qu’on trouve les moyens pour l’écouler », déclare le ministre Moussa Baldé en marge de l’Assemblée générale constitutive de l’inter-profession oignon tenue à Thiès (Est).
Le Dg de l’Arm, Amadou Abdoul Sy informe pour sa part que les concertations sont mises en place pour harmoniser les prix. « Cette année, on a eu une production record, on a eu même à recourir à une suspension de vente d’une semaine pour mettre au marché de souffler. Actuellement, les commerçants et les producteurs nous pressent pour une suspension. Nous avons décliné parce que nous sommes à moins d’un (1) mois de la fête de Tabaski», rassure-t-il selon Pressafrik.
Il renseigne qu’ : « avec un comité de suivi qui se réunit chaque semaine pour évaluer les procédures qui sont mises, on a pris tout ça en compte pour fixer le prix du kilogramme à 225 F Cfa».
JEAN FRANÇOIS DESMAZIERES,PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASECNA :«Depuis 2010, la situation financière de l’institution n’a pas été aussi bonne»
http://lesoleil.sn/ La 140ème session du Conseil d’administration de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), qui a démarré hier à Dakar, se tient dans un contexte particulier marquépar des accusations de mauvaise gestion, formulées à l’endroit de l’institution communautaire. Les responsables de l’Asecna ont profité de l’occasion de cette sessiondu Conseil d’administration pour réfuter ces accusations et réaffirmer la bonne santé financière de cette institution africaine jugée la meilleure depuis l’année 2010.
En juin dernier, un hebdomadaire panafricaintitrait sur les milliards envolés de l’Asecna. La tenue de la 140ème session du Conseil d’administration de l’Asecna (les 18 et 19 juillet 2019), a été une occasion, pour cet organe communautaire, de revenir sur sa gestion financière jugée la meilleure depuis déjà neuf (9) ans etd’apporter des éclairages. A l’ouverture de cette rencontre du Conseil d’administration, il y avait ce fil conducteur d’un « contexte particulier » abordé autant par le ministre du Tourisme et des Transports aériens du Sénégal, Alioune Sarr et par le président du Conseil d’administration de l’Asecna, Jean François Desmazières. Tous les deux ont insisté sur « la bonne santé financière » de l’institution communautaire avec des comptes certifiés. « L’actualité fait qu’il vaut bien communiquer maintenant sur la réalité de nos situations, de nos résultats, d’autant plus que jamais depuis 2010, la situation n’a été aussi bonne », a souligné Jean François Desmazières. Selon lui, l’agence compte renforcer sa communication institutionnelle pour parler de ses résultats. Le Pca de l’Asecna, Jean François Desmazières affirme que l’article de presse sur la gestion de l’Asecna, est pour les responsables de cette agence, un rappel qu’ils ont un devoir de communication institutionnelle. « Nous sommes un service public. Tout grand service public se doit de communiquer sur son action. C’est ce que nous allons faire ce vendredi, à la fin du Conseil d’administration. Nous n’avons guère de problèmes à communiquer sur le fonctionnement, les comptes et le contrôle qui président au bon fonctionnement de cette maison », a-t-il ajouté.
60ème anniversaire de l’Agence
Après la session du Conseil d’administration, les administrateurs et les membres de l’Asecna, vont se retrouver, à nouveau, à Dakar, pour les besoins de la célébration du 60ème anniversaire de l’institution communautaire. Prévu les 11 et 12 décembre prochain à Dakar, ce 60ème anniversaire, selon Alioune Sarr, doit être aussi une opportunité pour réfléchir, de manière approfondie, sur les évolutions futures dans l’aéronautique civile et l’exploitation de créneaux utiles par l’agence.Oumar NDIAYE
Congrès de l’Union des routiers du Sénégal:Des affrontements s’annoncent entre syndicalistes
https://www.pressafrik.com L’Union des routiers du Sénégal va tenir son congrès samedi 20 juillet à Keur Massar, banlieue de Dakar. Trois candidats reprochent au Secrétaire général Gora Khouma de confisquer et d’usurper leur syndicat et jurent de ne plus lui faciliter la tâche. Ils comptent lui barrer la route.
Le point de départ de ce conflit remonte à l’Assemblée générale convoquée par Gora Khouma à la bourse du travail le 9 juin dernier et à laquelle certains membres du syndicat dont Serigne Guèye et Mafatim Diop n’étaient pas convoqués.
A l’issue de cette rencontre, Gora Khouma a fixé la date du congrès au samedi13 juillet 2019 et a demandé que les candidatures éventuelles soient déposées à son niveau main à main, au plus tard le 24 juin 2019.
Selon « L’As », M. Khouma a refusé de recevoir les lettres de candidatures des trois personnes citées ci-haut qu’il a renvoyées auprès de la CNTS/FC, un autre syndicat des transports. Et les trois candidats ont fait constater le rejet de Gora Khouma à un huissier, avant d’informer les autres.Salif SAKHANOKHO
UNE CHEFFE DE CHANTIER PAS COMME LES AUTRES
https://www.seneplus.com– Le Point Afrique  -À 52 ans, Léna Keïta est à la tête des travaux de rénovation de la gare de Dakar. Elle est surtout la première Sénégalaise à avoir autant de responsabilités sur un tel chantier
« Mademoiselle, attendez. Nous n’avons pas de femmes sur nos chantiers. Mais on va essayer. » L’histoire de la première femme cheffe de chantier du Sénégal a commencé avec cette phrase. Elle s’appelle Léna Keïta, elle a 26 ans, nous sommes en 1993. Elle vient de passer un entretien pour un stage avec Gérard Sénac, directeur de la filiale Eiffage à Dakar. Peu de temps avant, elle a décidé qu’il était hors de question pour elle d’être la femme au foyer que certains avaient déjà imaginé qu’elle serait.
Un parcours pas évident…
Léna est née à Dakar, elle vient d’une famille traditionnelle. Ses parents sont illettrés, mais ils aimeraient la voir faire des études. Après son bac, elle est sélectionnée pour une bourse d’études dans le cadre de la coopération sénégalo-algérienne. Le sujet de la bourse  ? Le BTP.
« Quand j’ai reçu ça, je me suis dit : mais pourquoi ils me mettent là-dedans  ? » Malgré tout, elle part à Alger suivre la licence en bâtiment. Elle s’y plaît véritablement, les chantiers deviennent petit à petit sa « passion ».
Une fois la licence terminée, de retour sur sa terre natale, il est temps d’enfiler le casque de chantier et de se confronter à la réalité du terrain. Pas facile de trouver du boulot quand on est une femme dans ce milieu, surtout en Afrique, il y a 26 ans… Elle rigole, sa voix grave détonne, mais ses yeux se plissent à peine, elle n’a pas la moindre ride.
Son travail est très mal vu. Elle se souvient des trajets en bus en tenue de chantier, avec ses chaussures de sécurité, et les regards de travers qui se posaient sur elle. Même à la maison,
« mes parents disaient : elle est partie étudier et maintenant elle rentre avec un jean sale  ? » Sa réponse est nette : rien à faire du qu’en-dira-t-on. Elle est la seule de sa famille à avoir fait des études et à avoir des responsabilités aujourd’hui. Elle sourit, « je suis un pilier de la famille. Je suis très fière de ça ».
… malgré la chance du début
Elle reconnaît en être là (en partie) grâce à un coup de chance. Le 7 juillet 1993, le siège d’Eiffage Sénégal reçoit une lettre dans laquelle Léna a rédigé toutes ses motivations. Elle demande un stage. Le facteur croise Gérard Sénac par hasard devant la porte du bâtiment. Il lui remet l’enveloppe en mains propres. Intrigué par sa candidature, le directeur la convie à un rendez-vous dès le lendemain.
Elle commence peu de temps après en tant que stagiaire topographe dans les chantiers de l’armée française, pour trois mois. « On ne m’a pas choisie parce que j’étais une femme, au contraire  ! » rebondit-elle. Il n’y a pas particulièrement de volonté de changer l’image de la femme africaine derrière cette embauche, il s’agit surtout d’un bon feeling. « C’est un truc de
vieux, plaisante le patron d’Eiffage Sénégal, j’ai senti qu’il y avait du potentiel chez cette
femme. » Cela dit, il se lance dans l’aventure avec beaucoup d’inquiétude pour celle qui devient vite sa protégée.
Elle s’impose comme femme sur les chantiers…
Gérard Sénac a les cheveux blancs et un costume impeccable. À bientôt 70 ans, il a toujours bien des heures de travail hebdomadaires à son compteur. Il vit et travaille en Afrique depuis 1973, il connaît les coutumes, d’où son appréhension pour Léna à ses débuts. « Ici, les femmes on les voit plus à la maison qu’à commander des hommes sur les chantiers », plaisante-t-il avec une pointe d’amertume. « Je ne m’inquiétais pas pour ses compétences, j’avais peur des autres hommes », insiste-t-il.
Léna ne décrit pas Gérard Sénac comme son patron, mais plutôt comme un membre de sa famille, après avoir été son mentor. Elle raconte qu’il l’a détectée, « il s’est dit : celle-là si on la pousse, elle ira loin ». L’homme de 17 ans son aîné la présente aux hommes du chantier : « Elle, c’est ma fille. Vous, c’est votre cheffe. Compris  ? »
Les deux premières années ont été difficiles pour Léna. Elle se souvient de son premier affrontement avec un coffreur, sur le marché Kermel, dont elle gère la rénovation. Alors qu’elle lui demande de réaliser une tâche urgente, il l’ignore. Une fois, deux fois, trois fois. Jusqu’à lui lancer : « Arrêtes de nous faire chier, ta place n’est pas ici, mais au foyer, va préparer à manger. » Elle en informe immédiatement la direction qui renvoie le coffreur, pour donner l’exemple.
.. malgré une lutte permanente
Être une femme sur un chantier est une lutte permanente. « À force de râler sur les chantiers, ma voix est devenue grave », ironise-t-elle. « Il n’y avait aucun signe de féminité chez moi. J’étais habillée comme les hommes avec qui je travaillais. Je me suis forgé un caractère. Un caractère d’homme », reprend-elle. « Si je n’avais pas eu ce caractère, j’aurais été écrasée, humiliée. » Elle a finalement réussi à prendre sa place, avec fermeté. Un de ses ouvriers, Mohammed, confie discrètement : « Entre nous, on l’appelle la dame de fer. Elle est juste, mais si on ne fait pas ce qu’elle demande, elle sort le fouet. »
« Un métier n’a pas de sexe »
Pour travailler avec Léna, il y a certaines règles à respecter. « Avec ceux ou celles qui sont sous mes ordres, je ne badine pas », commence-t-elle. La seconde règle  ? Pas de retard accepté. « Je veux que mon équipe soit en place 30 minutes avant de commencer, pour boire le café ensemble », argumente-t-elle. Troisième règle : ne jamais laisser un travail mal fini, elle inspecte tous les travaux. Ses horaires  ? De 6 h 30 à 22 heures en moyenne. Être une femme dans un monde aussi masculin nécessite d’en faire plus. « Parfois, un peu trop, j’ai dû la calmer  ! » plaisante Gérard Sénac. « Les chantiers que l’on me confie sont mes bébés », explique-t-elle. Avec un travail aussi prenant, sa vie familiale a débuté tard. « Je me suis mariée en 2004 à 38 ans, j’ai eu mon enfant à 39 ans, j’étais très absorbée par mon métier. »
Aujourd’hui, Léna n’est plus la seule femme sur le terrain du bâtiment à Dakar. « Elle a été la première à vouloir recruter d’autres femmes. Aujourd’hui, j’ai des femmes qui conduisent des engins, des camions, plusieurs cheffes de chantier, des ingénieures, des collectrices de travaux… Les femmes sont sur le terrain », confie Gérard Sénac. Les mentalités évoluent, mais il reste du travail : Léna apprend aux femmes sous ses ordres à se forger leur caractère, à « montrer aux hommes qu’elles sont plus fortes qu’eux ». Elles sont essentielles sur les chantiers, « plus sereines, plus calmes pour gérer les problèmes quotidiens des travaux », selon Léna. Entre deux visites de présentation de la gare de Dakar, elle s’interrompt : « Oui, je suis féministe  ! »
Si Léna a choisi de persévérer dans cette voie, c’est « parce qu’un métier n’a pas de sexe ». Elle insiste : « il n’y a pas de métier d’homme. Être conducteur de travaux, c’est possible pour tout le monde. » Vingt-six ans plus tard, elle est directrice de projets, appelée partout à travers le pays pour mener à bien des projets de constructions et de rénovations. Entre 2008 et 2013, elle a interrompu son travail pour Eiffage, au grand dam de son directeur. Elle est partie au Canada pour permettre à son fils d’obtenir la double nationalité. « Là-bas, j’ai vu des femmes peintres, ferrailleurs, maçons… elles sont partout. Alors pourquoi pas nous  ? » Une bonne question qui illustre sa détermination à en faire plus. Jane Roussel
 Au Sénégal, seuls 10% des chercheurs sont des femmes (officiel)
APA-Dakar (Sénégal) Par Edouard Touré-Les femmes sénégalaises ont encore du chemin à faire pour s’imposer dans le domaine de la recherche scientifique car, seuls 10% des chercheurs sont des femmes, a affirmé, jeudi à Dakar, le professeur Ndèye Coumba Touré Kane, conseillère technique n°1 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri).
« Dans le monde, 29 % seulement des chercheurs sont des femmes, tandis que la junte féminine représente jusque-là 3% des Nobels scientifiques et 11 % des hautes responsabilités universitaires. Ces statistiques se retrouvent dans le contexte de notre pays où seuls 10% des chercheurs sont des femmes », a expliqué le professeur Ndèye Coumba Touré Kane.
Elle s’exprimait à l’ouverture de la 2ème édition du Forum Mondial sur les femmes dans la recherche scientifique (GoFoWiSeR, sigle anglais) qui se tient à Dakar du 18 au 19 juillet 2019. GoFoWiSeR est soutenu par un consortium dirigé par Femmes Africaines dans la Recherche et le Développement Agricoles (AWARD).
Notant « des signes encourageants », elle a soutenu que « les femmes sont encore sous représentées dans les sciences aussi bien dans la recherche fondamentale qu’au niveau décisionnel dans les universités ».
« Devant ce constat, l’Afrique doit s’engager résolument dans l’éducation et la formation des jeunes surtout des filles dans les compétences en sciences et technologies pour assurer sa réelle émergence », a-t-elle suggéré, estimant que « la science étant l’une des clés de la connaissance, les femmes pour accéder à la connaissance et parvenir à l’égalité doivent avoir accès à la science ».
Selon ses organisateurs, la deuxième réunion du Forum mondial sur les femmes dans la recherche scientifique (GoFoWiSeR) offre une plateforme de discussion et de plaidoyer à plus de 200 participants comprenant des dirigeants d’institutions de recherche, des bailleurs de fonds pour la recherche, des femmes scientifiques et d’autres parties prenantes.
Les tendances et stratégies d’augmentation du nombre de femmes et de leurs expériences dans le domaine scientifique sont au menu des débats. La réunion du GoFoWiSeR de Dakar fournira une occasion précieuse de catalyser de nouvelles connexions et de renforcer le réseau d’acteurs et de défenseurs travaillant à augmenter le nombre et à améliorer les expériences des femmes dans la recherche scientifique.TE/cd/APA
Avec la CAN, la presse papier du Sénégal se réadapte au marché de la publicité
APA-Dakar (Sénégal) Par Abdourahmane DialloLa Coupe d’Afrique des Nations, vitrine du football africain, a longtemps été une occasion pour la presse papier du Sénégal, surtout celle spécialisée en sport, de se revivifier économiquement. Mais avec le développement des médias audiovisuels et tout récemment de l’internet, ses recettes financières s’effritent au fil des CAN, l’obligeant ainsi à se réinventer pour pouvoir se tirer d’affaire.
« La presse écrite a non seulement la concurrence de l’audiovisuel, mais aussi celle d’Internet. C’est un secteur où l’impact sur les recettes s’amoindrit d’année en année », se désole d’entrée de jeu Mamadou Ibra Kane, directeur de publication du quotidien sportif Stades, un des journaux spécialisés les plus lus au Sénégal.
Son cri du cœur s’explique par le fait que plusieurs annonceurs se tournent désormais vers les médias audiovisuels, qui leur offrent en retour une meilleure visibilité à travers les supports du son et de l’image… au grand dam de la presse papier obligée de se contenter des miettes publicitaires.
Cette dernière, cependant, ne se laisse pas faire. Pour fidéliser ses clients traditionnels ou attirer d’autres annonceurs, elle met en avant l’offre d’insertion sur plusieurs pages du journal, confie M. Kane, par ailleurs directeur général du groupe AFRICOM SA, éditeur de Stades.
De leur côté, les radios et télévisions, en plus de retransmettre en direct les matchs, organisent des plateaux de débriefing sur les rencontres. Face à cette nouvelle concurrence, la presse quotidienne propose à la place « un traitement post-événement ».
Cela passe notamment par les genres journalistiques comme l’analyse, l’interview exclusive avec certains joueurs présents à la CAN et interrogés par les envoyés-spéciaux du quotidien… « Il y a donc une forme de réécriture de la presse écrite », souligne Mamadou Ibra Kane.
Malgré cette situation difficile que traverse la presse papier en général, le dirpub de Stades reconnait, somme toute, comme Hubert Mbengue, son homologue de Record, un autre quotidien sportif, que la CAN, à l’image des autres grandes compétitions sportives, est une occasion pour augmenter leur tirage.
« Avec cette CAN, contrairement à celles précédentes, nous aurons un retour sur investissement parce que nous avons un fort tirage de 40.000 à 60.000 exemplaires au moins chaque fois que le Sénégal joue. Et plus longtemps que le Sénégal joue, comme c’est le cas actuellement, et mieux c’est pour nous », se réjouit M. Kane.
Toutefois, précise-t-il, son journal obtient en temps normal un lectorat compris entre 25.000 et 30.000 personnes. Cette plus-value non négligeable, assure-t-il, lui permet de rentabiliser son entreprise même si les bénéfices des moments de CAN sont encore supérieurs.
Pour preuve, confie M. Kane, Stades a été tiré à 70.000 exemplaires après la qualification du Sénégal en demi-finale de la présente Coupe d’Afrique des nations qui se joue en Egypte. Qualifiés en finale de la CAN depuis dimanche dernier après leur victoire 1-0 sur la Tunisie, les Lions ont ravi tout un pays qui n’a plus vécu ces moments depuis 2002, mais également une presse papier qui peine à tenir sur ses deux pieds.
« Nous sommes tributaires de la participation et de la performance du Sénégal à la CAN. Nous vivons la même situation que les vendeurs des maillots au marché qui n’écoulent leur marchandise que lorsque le Sénégal gagne », soutient Hubert Mbengue, dont le quotidien Record est édité par le Groupe futurs médias du célèbre chanteur Youssou Ndour.
Par ailleurs, assure M. Mbengue, sans le soutien de ce grand groupe de presse sénégalais, il aurait été difficile pour son journal, qui n’a pas encore deux ans d’existence, de survivre dans le paysage médiatique sénégalais.ARD/te/APA
Chute d’un immeuble à la Rue Vincent angle Galandou Diouf:Le Préfet ordonne la suspension des travaux d’un immeuble mitoyen
https://www.dakaractu.com Le préfet de Dakar, Alioune Badara Samb, veut faire cesser l’anarchie et le bazar dans les chantiers à Dakar. Et ce sont les propriétaires d’un immeuble de type « Iss+RDC 10 étages » sis à la Rue Vincent×Ngalandou Diouf qui en font les frais.
Il a été décidé par arrêté, la cessation des travaux de cet immeuble. Les motifs invoqués par le Préfet sont les risques d’accident sur le chantier et sur le voisinage à la suite de l’effondrement d’un bâtiment mitoyen survenu le 16 Juillet dernier. Parmi les raisons figurent la nécessité d’une enquête administrative, mais aussi la nécessité d’une visite préalable de la Commission axillaire de la Protection civile.
L’arrêté de prévenir que pendant la durée de la suspension provisoire, le franchissement du périmètre de sécurité par le propriétaire ou toute autre personne se fera sous la responsabilité du chef de chantier.
CHRISTOPHE BIGOT FAIT SES ADIEUX À MACKY SALL
NETTALI.COM – L’Ambassadeur de France à Dakar a fait ses adieux au Président Macky Sall. Après trois années passées au Sénégal, Christophe Bigot quitte avec le sentiment d’avoir participé au renforcement des relations de coopération et d’amitié entre le Sénégal et la France. Il a été fait commandeur dans l’ordre national du lion.
En poste depuis  2016, il sera remplacé par Philippe Lalliot, actuel ambassadeur de France aux Pays-Bas.
Bigot, qui quitte en septembre, devrait rejoindre l’ambassade de France à Tunis actuellement dirigée par Olivier Poivre d’Arvor.
SÉNÉGAL:L’EX-AMBASSADEUR DE FRANCE PRESSENTI ENVOYÉ SPÉCIAL POUR LE SAHEL
NETTALI.COM – Au mois de mai passé, annonçant la fin de mission de Christophe Bigot, qui était en poste à Dakar depuis 2016, une certaine presse internationale informait que ce dernier allait atterrir à Tunis comme ambassadeur de France.
Dans son dernier numéro, La Lettre du Continent (LC)  livre une  toute autre version. « Alors que l’envoyé spécial pour le Sahel du ministère des Affaires étrangères, Jean-Marc Châtaignier, doit quitter son poste pour prendre la tête de la délégation de l’Union européenne en RDC, plusieurs diplomates français se positionnent pour lui succéder. Parmi ceux-ci, Christophe Bigot », révèle La Lettre du Continent.
Outre Bigot, Jean Lamy, présentement patron de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, convoite le stratégique poste.
Nouha Cissé sur l’accalmie en Casamance:” Il y a beaucoup de dangers, les signaux sont au rouge”
https://www.dakaractu.comUn symposium est organisé à l’Université Assane Seck de Ziguinchor pour réfléchir sur le thème “femmes et jeunes se prononcent sur la situation actuelle du conflit en Casamance”.
Nouha Cissé invité comme personne ressource est revenu en long et en large sur la situation de l’accalmie avec les différents événements qui plombent les efforts des facilitateurs.
Dans sa communication, le professeur d’histoire à la retraite a mis sur la table tous les événements qui l’ont poussé à dire que les lendemains pourraient ne pas être
meilleurs.
Les évacuations sanitaires coûtent 24 milliards au Trésor
http://www.dakarmatin.com La révélation est de Dr Serigne Falilou Samb de la Polyclinique Pasteur de Rufisque qui s’entretenait avec la 2STV ce jeudi. Selon le docteur Samb, avec ce montant le Sénégal peut mettre à niveau au moins les plateaux techniques de 2 de nos hôpitaux qui pourraient prendre en charge toutes les formes d’hospitalisation. Il demande à l’Etat de reconsidérer le problème des évacuations sanitaires.
 Condoléances:Abdou Diouf et sa femme chez Tanor Dieng
iGFM (Dakar) – L’ancien président de la Republique Abdou Diouf est présentement annoncé au domicile du secrétaire général du parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng décédé lundi dernier à Paris. Selon une source proche de la famille Dieng, il est venu avec sa femme Élisabeth Diouf et Robert Bourgi, présenter ses condoléances à la famille de son ancien camarade de parti.
La même source affirme qu’Abdou Diouf et sa femme ont été acceuilli par le fils aîné du défunt, Pape Birane Dieng.
ABDOU DIOUF CHEZ TANOR:«JE N’AI JAMAIS RIEN REPROCHÉ À OUSMANE»
http://www.emedia.sn L’ancien président de la République, Abdou Diouf, en compagnie de son épouse Elisabeth Diouf et de ses enfants, étaient, ce vendredi, à Fann-Point pour présenter ses condoléances à la famille d’Ousmane Tanor Dieng, décédé le 15 juillet dernier à Paris des suites d’une longue maladie
Par l’intermédiaire de son porte-parole, El Hadji Mansour Mbaye, le deuxième président de la République du Sénégal a rendu un vibrant hommage au défunt secrétaire général du Parti socialiste. Qui, selon lui, a été toujours un homme loyal, dévoué à la tâche. « Je ne regrette pas mon compagnonnage avec Ousmane Tanor Dieng. Pendant tout le temps que nous avons été ensemble, je ne lui ai jamais rien reproché. Il a toujours accompli la mission que je lui ai confiée. Il a bien assuré la gestion du parti socialiste », a témoigné Abdou Diouf. Selon qui le Sénégal a perdu un grand homme d’Etat. Un homme républicain qui n’a jamais divulgué un secret d’Etat. « Il a été un bon et loyal collaborateur. C’est l’Afrique qui a perdu un grand homme. Je prie pour que Dieu l’accueille dans son paradis céleste », a déclaré Abdou Diouf à travers son porte-parole, El Hadji Mansour Mbaye.
L’ancien président de la République a remis une grosse enveloppe à la famille. La somme exacte n’a pas été divulguée. ALIOU DIOUF & ABDOULAYE SYLLA
POURQUOI J’AI CHOISI TANOR DIENG COMME PREMIER SECRÉTAIRE DU PS
https://www.seneplus.com-LeTemoin-Pour se faire une idée des relations extrêmement fécondes entre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng, il faut parcourir le livre « Abdou Diouf : Mémoires » paru en 2014
Pour se faire une idée des relations extrêmement fécondes entre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng, il faut parcourir le livre « Abdou Diouf : Mémoires » paru en 2014 pour comprendre pourquoi l’ancien chef de l’Etat a porté son choix sur l’enfant de Nguéniène pour lui confier les rênes du Parti Socialiste en 1996. « Je n’ai jamais pris Ousmane Tanor Dieng en flagrant délit de déloyauté » a notamment le président Abdou Diouf.
Ce que beaucoup de Sénégalais ignorent, c’est que c’est grâce au défunt Djibo Ka que Abdou Diouf est entré en contact pour la première fois avec Ousmane Tanor Dieng. «  …Djibo  Kâ,  non  seulement  a  été  dans l’UPS,  donc  il  a  milité  bien  avant  Tanor Dieng, mais encore, il dit que c’est lui qui a recruté  ce  dernier.  C’était  à  l’époque  où j’étais Premier ministre et Djibo directeur de cabinet du Président Senghor. Un jour, j’ai reçu de lui un coup de téléphone et il m’a fait savoir que le cabinet avait besoin d’un deuxième conseiller diplomatique, et que le Président Senghor voudrait qu’on lui affecte un certain Tanor Dieng qui est aux Affaires  Etrangères. Djibo m’ayant fait savoir que c’est le Président Senghor qui a décidé,  immédiatement  j’ai  demandé  au ministre des Affaires Etrangères d’affecter Tanor Dieng à la  Présidence de la République. C’est ainsi que Tanor Dieng est arrivé  à  la  Présidence  de  la  République. Quand j’ai quitté la Primature, j’ai travaillé avec lui et je l’ai observé. Je ne peux vraiment que me féliciter de son travail. Il faisait toujours à temps le travail que je lui donnais. Je trouvais que c’était un garçon méthodique, sérieux, travailleur et cultivé. J’aime les collaborateurs qui font des discours aérés, avec des citations et c’est son cas.  Je l’ai aussi beaucoup apprécié pendant  la  campagne  difficile  de  1990. Presque tous les jours, il m’envoyait un mot d’encouragement, me donnant également des idées sur tel ou tel point. Vraiment, je trouvais que c’est un garçon  très bien et quand j’ai nommé Moustapha Ka qui était mon directeur de Cabinet, ministre de la Culture, Collin qui s’était très bien entendu avec Moustapha Ka était toujours Secrétaire  Général  de  la  Présidence  de  la République, mais j’ai constaté qu’il s’était très  bien  entendu  avec  Ousmane  Tanor Dieng qui l’avait remplacé » écrit le président Abdou Diouf.
« En 1993, il était Directeur de campagne et là aussi, il avait très bien fait son travail et je n’étais pas le seul à penser que c’était un garçon qui pouvait au possible changer la structure du Parti. Comme le disait le Président Senghor en parlant de moi «  je ne l’ai jamais pris en flagrant  délit de déloyauté ».  Je n’ai vraiment rien eu à lui reprocher. Je sais qu’il a eu  des  problèmes  non  seulement  avec Djibo  Ka  mais  aussi  avec Moustapha   Niasse.  Les  gens  estimaient qu’il se positionnait déjà comme dauphin et  cela  a  dû  frustrer  certains.  Je  pense quand même qu’en tant que Premier Secrétaire du Parti, au moment où Djibo était encore dans le Parti, j’aurais été à sa place, j’aurais fait un effort pour le retenir ;  je serais  même  allé  lui  rendre  visite  chez  lui, parce qu’en général, c’est celui qui est en position  de  force  qui  doit  accepter d’aller vers celui qui est en position de faiblesse.  Du  moment  que  Niasse  aussi  se plaignait  d’un manque  de  considération, quand il a senti qu’il y avait des frustrations chez  lui,  il  aurait  dû  prendre  sa  voiture, aller lui rendre visite pour le maintenir dans le Parti. Mais j’ai l’impression qu’il s’est un peu comporté comme celui qui  pensait que c’étaient des gens dont on devait se débarrasser et il en a profité, alors que cela nous affaiblissait.  Moi  par  contre,  une  seule chose  me  préoccupait  :  l’Etat,  le  cadre macro-économique,  les  infrastructures  à mettre  en  place,  le  développement  et  le rayonnement extérieur du Sénégal. En fait, tous  les  clignotants  étaient  au  vert.  Il  y avait un classement des économistes qui établissaient les vingt pays ayant la meilleure croissance au monde et il y avait deux pays  africains  là-dans  :  le  Sénégal  et l’Afrique  au  Sud  » écrivait encore le deuxième président du Sénégal dans ses mémoires.
« Je me suis toujours senti mal à l’aise dans cette fonction de SG du Parti en même temps Président de la République » dixit Abdou Diouf
Outre une réforme fiscale majeure destinée à l’époque aux régions, le président Abdou Diouf avait décidé de mettre en branle une autre Réforme qui concernait directement le Parti Socialiste dont il était le Secrétaire général. « Je n’étais pas formé au début comme un homme politique et ce n’est pas un militantisme qui m’a amené à prendre les rênes du pouvoir, mais c’est plutôt par la volonté d’un homme que  je suis venu  à  la  Présidence.  Les  charges  nationales que j’ai exercées et qui m’ont donné la légitimité,  c’est la  volonté  de Senghor puisqu’il aurait pu choisir quelqu’un d’autre.  En  fait,  je  dois  à  la  vérité,  dire  que, quelque part, je me suis toujours senti mal à l’aise dans cette  fonction de Secrétaire Général du Parti en même temps que Président  de  la  République.  Je  trouve  que j’étais beaucoup plus Président de la République, Chef de l’Etat, que le Secrétaire Général du Parti. C’est pourquoi, déjà, après ma réélection en 1993, j’ai pensé  sérieusement à dire, comme dans les grandes démocraties, que je voudrais me décharger de mes fonctions de Secrétaire Général du Parti.    J’ai  voulu  apparaître  non  plus comme un chef de parti, mais comme un chef  d’Etat  au-dessus  de la mêlée et me consacrer à l’Etat, comme cela se fait dans les  grandes  républiques.  J’y  ai  sérieusement pensé pendant toute cette période de 1993 à 1995, mais c’était difficile parce que mes camarades ne voulaient pas en entendre  parler. Quand j’ai eu  cet  accident  de santé en 1995, ils m’ont entouré de beaucoup d’affection et pendant que j’étais à l’hôpital, ils ont décidé que je devais être le candidat du Parti pour l’an 2000. Peut-être qu’en temps normal, cela ne se serait pas passé de cette manière. Devant le refus de mes camarades de me décharger des fonctions de Secrétaire Général du Parti, je leur ai alors proposé une solution, consistant à changer les statuts ; je deviendrais alors Président du Parti mais il y aura un Premier Secrétaire » explique Abdou Diouf dans ses mémoires.
En mettant Tanor Dieng comme 1er Secrétaire du PS, cela ne signifiait pas un dauphinat
« Il y avait vraiment un consensus pour qu’Ousmane Tanor Dieng, qui était coordonnateur, soit Premier Secrétaire du Parti. Cela ne signifiait pas qu’il était mon dauphin,  mais  tout  le  monde  l’a  interprété comme  tel,  surtout  ceux  qui  aspiraient aussi peut-être à juste titre, à accéder à la tête du Parti, ou à la magistrature suprême après mon départ. C’est comme cela que les choses se sont passées. (…) Ce sont les contradictions internes du Parti qui sont à l’origine de nos problèmes. Comme je ne gérais plus le Parti, ils n’ont pas compris et ont pensé que je mettais Tanor en pôle-position pour la succession et cela, ils ne pouvaient pas l’accepter ; c’est de là que tous les problèmes sont partis » estime Abdou Diouf.
L’ancien chef de l’Etat explique que le Congrès de mars 1996 devait formaliser le tout et il avait été minutieusement préparé dans tous les comités, dans toutes les sous-sections, les sections, les coordinations, les unions régionales et les mouvements affilés ou intégrés. « Tout le monde avait préparé le Congrès qui ne devait pas prendre beaucoup de temps, car il n’y avait aucun débat à faire, puisqu’il s’agissait seulement de sanctionner ce sur quoi tout le monde était d’accord et cela, depuis 1993. On avait dit depuis cette date qu’Ousmane Tanor Dieng allait être chargé de la vie du Parti, le Président prendre de la hauteur et faire les grandes orientations. Donc, il n’y avait  pas  de  Congrès  sans  débat,  c’était une formalité à remplir et elle l’a été quand on a modifié les statuts du Parti. Ce sont les observateurs qui parlent de Congrès sans débat mais moi, j’ai continué à présider les Bureaux politiques, à tenir les Comités centraux et les Conseils nationaux aux dates régulières, j’ai continué à  fonctionner en gardant les caractères d’un Parti socialiste, vraiment ouvert sur les problèmes de la Nation.  (…).
Finalement, je  pense  que c’est  quand  Ousmane  Tanor  Dieng  a commencé à présider les Bureaux politiques à ma place que l’impression a prévalu  que j’avais  abandonné le  Parti en laissant quelqu’un qui devait être mon dauphin aux plans du Parti et de l’Etat le faire » explique Abdou Diouf. « Je peux comprendre maintenant que, pensant à Ousmane Tanor Dieng, les gens se remémoraient les conditions dans lesquelles le Président Senghor m’avait choisi pour sa  succession. C’était un mauvais jugement  car  le  Président  Senghor  avait choisi un dauphin et dès 1964, il pensait déjà  à  son  successeur. Quant  à moi, je n’ai pas voulu choisir un successeur, j’ai seulement voulu aménager les choses de façon telle que le travail d’équipe  puisse continuer ; mais c’est la perception qu’en ont eu les  gens  qui  a été mauvaise. Ils pensaient,  en  effet,  que  j’avais  choisi Ousmane Tanor Dieng comme dauphin. Ce  n’était  pas  exact,  ce  que  je  voulais c’était simplement que le travail du Parti continue avec quelqu’un qui était à côté de moi, qui pouvait donc recueillir mes instructions  plus  facilement » témoigne Abdou Diouf dans la partie de ses Mémoires consacrée au défunt Ousmane Tanor Dieng.
La lettre d’Iba Der Thiam qui change tout…
« Mais comme on dit,  très  souvent les grandes choses ont de petites causes. Un jour, j’ai reçu une lettre d’Iba Der Thiam dont il avait donné d’ailleurs une copie à la presse, ce qu’il faisait très souvent puisque c’est des lettres ouvertes qu’il m’écrivait. Il me disait qu’il trouvait vraiment que ce n’était pas très démocratique que je tienne les réunions de mon Bureau  politique à l’Assemblée Nationale. Sur le coup, n’ayant pas beaucoup réfléchi, j’ai dit qu’il avait peutêtre raison, même si, après information, j’ai su qu’en France, où nous avons quand même  un  régime  démocratique,  les  réunions de Parti peuvent se tenir à l’Assemblée nationale dans les locaux réservés au groupe parlementaire du Parti. Donc, j’ai dit bon d’accord,
on fera nos réunions de Bureau politique désormais à la Maison du Parti.
«Quand la décision fut connue, je vis dans la presse l’article d’un journaliste disant : holà là ils nous font bien  du  tort  ;  vous  vous  rendez compte des difficultés de la circulation, si en plus, nous devons avoir le cortège présidentiel depuis le Palais jusqu’à la Maison du Parti tous les mercredis, on est fichu. C’est à ce moment-là que j’ai décidé que je ne présiderai plus le Bureau politique,  parce  que je  crois en mon âme et conscience que le journaliste avait raison de dire que j’arrêterai toute la circulation pour une réunion de parti. Alors donc j’ai dit au Premier Secrétaire de présider désormais les réunions du Bureau politique et moi je me déplacerai uniquement pour les Conseils nationaux et peut-être pour les Comités centraux.  C’est comme cela que les choses se sont passées.
Evidemment, il y avait  aussi  d’autres  ambitions et c’est ce qui expliquera le départ de Djibo Ka plus tard. J’imagine que s’il  n’y  avait  pas  eu  cette  lettre d’Iba Der Thiam et si j’avais continué à présider le Bureau politique et à suivre la vie du Parti, peut-être que tout le monde serait resté. On ne peut pas refaire l’histoire. Cependant, à partir de ce moment, se sont posés les problèmes de dauphin,  avec  la  formation  de  clans pour  ou  contre  au  sein  du  Parti. Djibo  commençait  à  développer une hargne envers Ousmane Tanor Dieng. J’avais toujours confiance en lui, mais il était fâché qu’on ne lui demande pas de préparer les élections. Comme il était aux Affaires Etrangères, je  ne  pouvais  pas lui demander de continuer de s’occuper du Parti, il était occupé et trop mobile du fait de son poste de ministre des Affaires Etrangères, donc il fallait quelqu’un d’autre. Il lançait ainsi de petites phrases qu’on me rapportait. Par le biais des services de sécurité, ceux du ministère de l’Intérieur et de la Présidence de la République, j’entendais beaucoup de choses venant de lui. Ma conviction était que ce n’était pas Ousmane Tanor Dieng qui provoquait mais que c’était lui qui ne pouvait pas supporter qu’Ousmane Tanor Dieng soit à ce poste-là, à côté de moi et en quelque sorte soit en position de dauphin.
Pourtant, si j’ai proposé  de  rester  Président  du Parti  avec  un  Premier  Secrétaire Chargé de la gestion quotidienne du Parti, c’est parce que je pensais qu’il  était  plus  simple  que  cette gestion  quotidienne  soit  assurée par  quelqu’un  qui  soit  à  côté  de moi.  Evidemment  pour  Tanor, c’était bien sûr une position en or puisqu’il se retrouvait à la place de celui qui était le plus proche du Chef de  l’Etat  et  qui  en  même  temps, était le collaborateur  le plus proche du Chef du Parti. Quand on analyse çà  avec  le  recul,  c’est  vrai  qu’on peut se dire que c’est une double confiance  qui  conduit  tout  droit vers  ce  soit  disant  dauphin » conclut Abdou Diouf. Résumé par Abdou Karim DIARRA
 Souty Touré :«MES 60 ANS DE COMPAGNONNAGE AVEC TANOR»
https://www.seneplus.comL’As-Ancien ministre de la Décentralisation, Souty Touré a connu Ousmane Tanor Dieng au collège
Ancien ministre de la Décentralisation, Souty touré a connu Ousmane tanor Dieng au collège. Depuis lors, les deux hommes n’ont été séparés qu’avec la mort du président du haut conseil des collectivités territoriales. Dans cet entretien avec «L’As», l’ancien maire de tamba révèle les nombreuses facettes du défunt qu’il appelle l’enfant des campagnes, du peuple et de la république.
Quand avez-vous fait la connaissance de Ousmane tanor Dieng?
Nous nous sommes connus depuis maintenant 60 ans. Nous avions 12 ans et nous étions au collège technique de Saint-Louis, devenu le Lycée André Peytavin. Il venait de Nguéniène et moi de Bantantinty du Sénégal Oriental. Tanor est l’un des rares élèves Wolof qui approchaient le groupe «Naha-Naha» regroupant les élèves ressortissants du Sénégal oriental. Ce groupe ne comprenait pas le Wolof, c’est pourquoi on nous appelait ainsi. Donc, il était l’un des rares à nous fréquenter. Nous avons donc gardé cette camaraderie. Moi je suis sorti pour aller enseigner, lui a continué à l’Ecole Nationale des Travaux Publics. Mais auparavant, son stage de géomètre, il l’a fait à Tambacounda parce que mon frère y était le Chef de service du Cadastre. C’est lui qui a tracé le champ de Fillon-ville sur la route de Bidiankoto quand il effectuait son stage, vers 1970. Et c’est lui-même qui a demandé d’y aller. En tant que cadre supérieur, il a accepté d’aller dans cette région qui présente des difficultés du point de vue climatique et autres. Après cela, il est allé dans le Fouladou pour son stage de l’Enam.Àsa sortie, il était aux Affaires Etrangères. Le Président Senghor qui cherchait une belle plume s’est confié à son ministre d’Etat Assane Seck qui le lui a présenté. Quand Tanor est arrivé auprès de lui, il s’est trouvé que le Président Senghor connaissait son père Birame Dieng, et il lui a dit: «toi, tu es mon fils». Et il a remarqué dans les compétences de Tanor ce que le ministre d’Etat Assane Seck lui avait dit. Je crois que Tanor avait fait un texte concernant la reconnaissance du gouvernement d’Agostinho Neto en Angola. À l’époque, le gouvernement de Neto venait de prendre le pouvoir à Luanda (capitale d’Angola) avec le soutien des autorités Cubaines.
Le Président Senghor disait que ce n’était pas un gouvernement démocratiquement élu. Ousmane Tanor Dieng a fait un texte d’une richesse énorme. Il a écrit quelque chose comme : «Président Senghor, je ne suis pas d’accord. Agostinho Neto n’a pas une légitimité démocratique certes, mais il a une légitimité historique. Et cette légitimité historique gagnerait à être transformée en légitimité démocratique». Et quand le texte a été présenté à Senghor, il a approuvé ce qu’il a dit. Et il a gardé sur Tanor un œil. C’est quelqu’un de très rigoureux et de rationnel. Tanor, c’est l’enfant de Nguéniène attaché à son terroir de manière littérale. La dernière conversation qu’on a eue en mai dernier, il me disait : «moi, j’ai deux gros problèmes, ma façade maritime à Nguéniène qui commence à être agressée. Qu’est-ce qu’on peut faire ?» Je lui dis : «il faut prévoir dans ton Plan de Développement Local les projets de sauvegarde de la façade maritime, et également d’impulsion des projets de pêche».
Ensuite, il m’a dit : «mon second problème, c’est que la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs devient de plus en plus difficile. Le tracé des voies de passage pour le bétail ne règle plus le problème de manière efficace». Je lui ai proposé des solutions alternatives. Cela démontre le fait que l’homme est attaché à son terroir. Le fait d’avoir été ministre d’Etat, Premier secrétaire du Ps, de revenir à la commune de Nguéniène et de ne pas chercher à être maire de Mbour, cela veut dire qu’il est attaché à son terroir. est-ce que Ousmane tanor Dieng a toujours été taciturne ? Non, il n’a pas toujours été taciturne, parce qu’en 1960 ou 1961, Tanor était joyeux. On était dans les groupes avec le ping-pong, le jeu bowling, le basketball. À l’époque, on était à l’internat, on avait peu de fréquentation à Saint-Louis. Quand on sortait du collège, c’était pour aller chez l’économe du collège qui nous avait pris en estime. Et c’est l’économe qui était le père adoptif de Mame Filly, la 2ème épouse de Tanor. En ce sens que la mère de Mame Filly était mariée à l’économe du collège.
Celui-là nous amenait des moutons à l’internat pour dire : «vous faites la Tabaski ici, pour ceux qui veulent». Au collège, lorsque Tanor a appris le décès de sa mère, il était dans une immense tristesse qui ne l’a plus quitté. Il a perdu son rayonnement, son sourire. Il est devenu taciturne et réservé. Mais au départ, il avait la joie et la spontanéité de tous les adolescents de son âge. Tanor était aussi le fils du peuple. Il avait une sorte d’attachement pour le peuple des campagnes, pour les catégories et couches populaires qu’on trouve dans ces régions. Alors que nous étions écartés par les autres groupes de collégiens, qui nous appelaient les «Nahanaha», c’est-à-dire les moins raffinés, les moins civilisés, lui il a intégré notre groupe. Mama Katherine DIOUF
Après Tanor,pourquoi ne pas supprimer le Hcct ?
http://actunet.net/ Avec les turbulences budgétaires qui frappent sa gouvernance, Macky Sall devrait supprimer le Hcct ou, à tout le moins, penser à le rendre moins budgétivore. Ce qui ne serait point trahir la mémoire de celui pour qui cette institution purement consultative semblait avoir été fabriquée sur mesure.
Le décès d’Ousmane Tanor Dieng coïncide avec de grosses difficultés financières de l’État, contraignant le président de la République à dissoudre une quinzaine d’agences et à envisager la fermeture de consulats et autres bureaux économiques. Macky Sall devrait également songer à poser sur la table l’avenir du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Parce que, à bien y regarder, le Hcct n’est utile que pour les politiciens et ne rapporte rien aux populations. Une institution qui a été créée dans le but de donner à «un allié loyal et fidèle» des moyens d’intervention pour résister à l’ascension fulgurante d’un adversaire qui pouvait faire tomber tous les projets de sa réélection à l’eau. Maintenant que son vœu s’est réalisé et qu’il n’y a pratiquement plus d’enjeu étant donné qu’il en est à son dernier mandat, cette institution devient encombrante et grève le budget national.
De la même manière qu’il avait dissout en septembre 2012 un Sénat jugé inopportun et budgétivore pour soulager la souffrance des populations, le Président Sall doit aujourd’hui en faire de même avec le Hcct, car justement, la souffrance des Sénégalais s’est accrue avec la cherté de la vie et la hausse tous azimuts des prix des produits de consommation. En supprimant le Sénat, le Président Sall avait décidé de consacrer les 8 milliards de budget d’institution à la résorption des inondations, entre autres projets. «Le rêve de mon ambition pour le Sénégal demeure la satisfaction de chaque Sénégalais et de chaque Sénégalaise qui a droit à une vie décente», disait Macky Sall.
Aujourd’hui, le budget du Hcct qui était de 7,3 milliards en 2018 est fixé pour cette année 2019 à 8 milliards 640 millions Cfa, soit une hausse de 340 millions Cfa. Une manne financière assez importante qui pourrait être utilisée dans le secteur de la santé par exemple, où le projet de création d’un centre de traitement des grands brûlés tarde à voir le jour tout simplement, parce que l’État n’a pas encore trouvé les 3 milliards pour financer cette infrastructure. Une infrastructure combien importante pour les populations, car chaque année, on enregistre 20 mille cas de brûlés au Sénégal où les 2000 décèdent d’infection, faute de structure dédiée. Les insuffisants rénaux ont aussi besoin de machines de dialyse, qui actuellement sont en quantité insuffisante vu la demande qui est de loin supérieure à l’offre. On aurait pu multiplier les cas à l’infini pour démontrer que les ressources financières du Hcct pourraient bien être réinvesties dans des secteurs utiles aux populations.
Il est temps que les gouvernants tiennent compte des priorités de leurs mandants en prenant le soin d’investir l’argent public dans des domaines allant dans le sens d’améliorer leur vécu quotidien, et non pour la satisfaction de leur clientèle politique. Par El Hassane SALL
Frais médicaux de Tanor:Macky Sall réclame les factures
http://www.seneweb.com Au domicile d’Ousmane Tanor Dieng, à Fann Résidence, hier, jeudi, lors de la présentation des condoléances à la famille du défunt patron du Ps, le Président Macky Sall a fait un démenti et une offre de service.
Le démenti : il n’a pas pris en charge, comme rapporté dans les médias, les frais médicaux de Tanor Dieng, qui était hospitalisé en France avant son décès. Le ci-devant président du haut conseil des collectivités territoriales, avec sa famille, s’est entièrement pris en charge, selon Macky Sall.
Qui regrette : “Je sais qu’il n’est pas quelqu’un qui demande, mais il pouvait m’en parler afin que je lui apporte mon aide et mon soutien.”
Sans doute pour rattraper le coup- c’est l’offre de service-, le président de la République a demandé à pouvoir rembourser les dépenses de santé de son allié disparu.
“Maintenant je demande à sa famille de me remettre toutes les factures de l’hôpital où il était hospitalisé pour que je puisse tout rembourser”, a lancé Macky Sall.
À souligner que la veille, à Nguéniène, après l’inhumation de Tanor Dieng, le chef de l’État a offert à la famille du défunt la somme de 30 millions de francs Cfa. Montant auquel le Président du Mali, IBK, présent à l’enterrement, a ajouté 20 millions.
Condoléances OTD:Son dernier message porté par El Hadj Mansour Mbaye
C’est un message de remerciements et de reconnaissance que le défunt SG du Ps a transmis à son fils Birame Dieng et exprimé par le président des communicateurs traditionnels El Hadj Mansour Mbaye. OTD a rendu hommage au chef de l’État et lui témoigne ses plus sincères remerciements. Le commis d’État a aussi salué le Parti Socialiste qu’il a dirigé jusqu’à son dernier souffle avant de lui recommander de poursuivre sa collaboration avec le Chef de l’État, Macky Sall. Le défunt président du Hcct a dans la foulée rendu grâce à ses épouses, ses enfants et à sa famille. Il les appelle surtout à s’unir dans un élan de solidarité et d’entraide confiera El Hadj Mansour Mbaye. OTD n’a pas omis de remercier ses proches, amis et sympathisants et tout le peuple sénégalais.
«Mon père était le meilleur»
IGFM – Pape Birane Dieng, fils aîné du défunt secrétaire Général du Parti Socialiste, a pris la parole hier au nom de la famille lors des obsèques de son père. Il a magnifié l’oeuvre de son père en tant que chef de famille, mais aussi en tant qu’homme de tous les jours. Il a profité de l’occasion pour rendre un hommage vibrant aux deux épouses de son père soudées et complices. Comme une prémonition, son père se sachant très malade, lui avait donné des directives, il en a rendu public certains. Pour finir, il a lu un poème émouvant dédié à son père et écrit par sa petite soeur.
Incendie de la limousine présidentielle:Macky Sall convoque au palais un responsable de…
http://www.seneweb.com L’affaire de la limousine présidentielle qui a pris feu à Nguéniène est prise très au sérieux par le Président Macky Sall qui exige une enquête, rapporte L’Observateur. Le journal annonce l’arrivée à Dakar, hier jeudi, d’un responsable de la société belge, Carat Duchatelet, sur convocation du Palais. Laquelle société a aménagé et blindé le véhicule en question.
Une affaire qui cache un scandale. En effet, la voiture, une Mercedes Maybach S600, acquise il y a sept mois seulement, a été utilisée pour la première fois par le chef de l’État le 2 avril 2019, date de la cérémonie de sa prestation de serment, au Centre des expositions de Diamniadio. La deuxième fois, c’était deux jours après, lors du défilé, marquant la fête de l’Indépendance du 4 avril.
LE PARQUET OUVRE UNE ENQUÊTE À PROPOS DU VÉHICULE PRÉSIDENTIEL BRÛLÉ
https://www.seneplus.com-LeQuotidien-Le dossier est entre les mains de la police judiciaire qui, confie-ton, «n’écarte aucune piste»
Le véhicule présidentiel a pris feu, mercredi, à Nguéniène. Mais le gouvernement ne compte pas se contenter de la thèse du «dos d’âne». Une enquête a été ouverte dans ce sens et aucune piste n’est écartée.
Le fait est si grave qu’il a fait le tour du monde des réseaux sociaux en quelques minutes. Il est aussi si rare qu’il intrigue les plus hautes sphères de l’Etat quine s’expliquent pas qu’un véhicule présidentiel prenne feu de cette façon. Et dans de telles circonstances. Beaucoup de thèse sont été avancées sur l’incident ou l’incendie qui a mis en danger les Présidents sénégalais et malien qui étaient à bord de cette limousine. L’on a même«accusé» un dos d’âne pour expliquer l’origine de la fumée qui s’échappait du capot. En tous les cas, la sécurité présidentielle étant en cause, Le Quotidien a appris qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette catastrophe évitée de justesse. Le dossier est entre les mains de la police judiciaire qui, confie-ton, «n’écarte aucune piste». Au delà de Macky Sall, c’est quand même un Président étranger qui l’a échappé belle. Et la sécurité de façon générale qui interpelle l’Etat du Sénégal.
Macky Sall et Ibrahima Boubacar Keïta étaient attendu par une foule nombreuse pour la prière mortuaire et l’inhumation du Secrétaire général du Parti socialiste décédé lundi, à Paris. Ce, après l’hommage national rendu au défunt président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) à l’Aéroport international Blaise Diagne. L’ampleur de la fumée ne pouvait présager, visiblement, que les passagers s’en sortiraient sans dégâts. Au point que certains croyaient dur comme fer que Macky Sall et son hôte malien n’étaient pas dans cette rutilante limousine. Et pourtant si.
Il a fallu que les services de sécurité les y extirpent devant des curieux qui n’en revenaient pas, et qui immortalisent la scène. Le Président Sall tient à ce que la lumière soit faite dans cette affaire parce que, souligne-t-on, il s’agit de l’image du Sénégal qui est enjeu. Mais aussi de la gestion de la sécurité du chef de l’Etat. Hamath KANE
Une délégation de la Mauritanie chez Tanor
Nous annoncions le déplacement du Président du Burkina Faso à Dakar pour présenter ses condoléances à la suite de la disparition de Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti Socialiste. Eh bien, on nous signale une délégation du Président de la Mauritanie, Aziz. Le chef de l’Etat mauritanien a envoyé une délégation pour présenter ses condoléances à son homologue sénégalais et à la famille du défunt président du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct). Le Président Adama Barrow qui est hors de son pays a envoyé la vice-présidente de la Gambie, Isatou Touray. Elle s’est rendue hier au domicile de Ousmane Tanor Dieng pour présenter les condoléances du Président Barrow et de la Gambie.
Aminata Mengue Ndiaye tient les cordes du Ps
Avec le décès du secrétaire général du Ps, la bataille de succession devrait bientôt commencer. Mais visiblement, c’est la patronne du mouvement des femmes Aminata Mbengue Ndiaye qui tient les cordes. Hier à la maison mortuaire, c’est la ministre de la Pêche qui a parlé au nom du Parti socialiste en sa qualité de secrétaire générale adjointe, lorsque le chef de l’Etat est venu présenter ses condoléances au domicile de Ousmane Tanor Dieng, à Fann Résidence. Ce qui fait dire à beaucoup d’observateur qu’elle est partie pour être un sérieux challenger à Serigne Mbaye Thiam présenté comme le dauphin naturel du défunt. Mais jusqu’à quand ? Toujours est-il que même le bureau actuel est illégitime, d’autant plus que son mandat est arrivé à terme depuis belle lurette.
Le président Rock Marc Christian Kaboré chez Tanor
Le défunt président du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) est sans doute d’une notoriété internationale. C’est le ballet des chefs d’Etat africains depuis hier à Dakar. Le président du Mali, Ibrahima Boubacar Keita, a tenu à assister à la cérémonie d’hommage à son ami avant de l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure. Hier, le chef de l’Etat du Burkina Fasso Rock Marc Christian Kaboré a débarqué à Dakar. Le président du Faso est venu présenter ses condoléances au peuple sénégalais et particulièrement à la famille d’Ousmane Tanor Dieng.
Sokhna Mariama Sy, voyante:«une autre personnalité nous quittera prochainement»
https://actusen.sn Quelques jours seulement après le rappel à Dieu de Ousmane Tanor Dieng, la voyante Sokhna Mariama Sy fait d’autres révélations. Dans un entretien avec SourceA, elle déclare qu’une autre personnalité nous quittera, prochainement.
«Il y a quelques jours, j’avais dit que le Sénégal sera en deuil, qu’il va perdre une grande personnalité. J’avais vu le décès d’Ousmane Tanor Dieng et sous peu aussi, une autre personnalité va disparaître», prédit-elle.
Affaire Petro-Tim:”Aliou Sall risque de se retrouver en prison”
http://www.seneweb.com“L’affaire du scandale présumé sur le pétrole et le gaz est loin de connaître son épilogue. C’est une histoire très compliquée. Si Aliou Sall ne fait pas attention, il risque de se retrouver en prison. D’après ce que j’ai vu, il est dans la ligne de mire des occidentaux. Puisque je n’ai pas été saisie, je ne peux pas me prononcer sur les détails”, dit- la voyante Sokhna Mariama Sy dans un entretien avec Source A.
«Guy Marius Sagna est arrêté pour le plaisir de la France» (Frapp)
http://www.seneweb.com Le placement sous mandat de dépôt de Guy Marius Sagna, ce vendredi, pour le délit de ‘’fausse alerte sur le terrorisme’’ est vu par ses camarades membres du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (Frapp) comme une manière de «faire plaisir à la France».
Joint au téléphone par Seneweb, Alioune Badara Mboup, l’un d’eux, déclare : «Nous avons simplement alerté, après la déclaration du ministre français de l’Intérieur et du député sénégalais Khoureychi Niasse, selon laquelle si la France n’est pas notre premier partenaire sur nos ressources naturelles, elle pourrait libérer les terroristes au niveau du Mali pour venir envahir le Sénégal. Nous n’avons pas dit plus.»
Pour lui, «quand on a fait cette déclaration, Guy Marius Sagna n’était même pas présent à la conférence de presse. On l’a arrêté pour faire plaisir à la France».
Redoutant des «non-dits derrière cette arrestation», M. Mboup croit savoir que M. Sagna n’est pas mêlé dans cette affaire. «Si c’était simplement pour arrêter des gens qui ont repris cette déclaration, ça devrait être des membres comme moi», a ajouté l’activiste, précisant, dans la foulée, que le Frapp comporte 17 organisations et beaucoup d’autres patriotes.
Notre interlocuteur est convaincu qu’on ne peut pas arrêter Guy Marius Sagna sous le prétexte que le Frapp a fait une alerte au terrorisme. «Ils n’ont qu’à arrêter tous les membres du Frapp, s’il s’agit simplement de cette question. Il n’est ni le président encore moins le coordonnateur de Frapp. Il dérange depuis qu’il est entré dans Aar li Nu Bokk. C’est pourquoi les gens veulent le faire taire. Mais c’est sans connaitre l’homme. Nous tous, nous sommes des Guy Marius Sagna et nous allons poursuivre le combat», a-t-il menacé.
Guy Marius SAGNA Envoyé À Rebeuss Pour «Fausse Alerte Au Terrorisme»
http://www.walf-groupe.com Après trois jours de garde-à-vue,  Guy Marius SAGNA a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi 19 juillet. Comme nous l’avions indiqué, le coordonnateur du mouvement FRAPP/France- dégage a été interpellé à cause de la contribution intitulée : « la France prépare un attentat terroriste au Sénégal » . ace au Procureur,il a été inculpé pour «fausse alerte au terrorisme ».
Le collectif accuse la France de « préparer psychologiquement les populations à vivre avec l’idée de la menace terroriste » et la met en garde contre toute volonté de reproduire ce schéma au Sénégal. Un communiqué signé par « Frapp-France Dégage », mais pas nommément par Guy Marius SAGNA .
GUY MARIUS POURSUIVI POUR «FAUSSE ALERTE»:Ce que dit l’article 429 du code Pénal!
http://www.seneweb.com Quatre jours après son arrestation, Guy Marius Sagna a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi. Il est poursuivi pour «fausse alerte». Ce, suite à la publication, par «Frapp France Dégage», d’un texte intitulé «La France prépare un attentat terroriste au Sénégal». Un délit puni par l’article 429 bis du code pénal.
Celui-ci dispose: «Celui qui, par un moyen ou procédé quelconque communique ou divulgue une information qu’il sait fausse dans le but de faire croire à l’existence ou à l’imminence d’un attentat ou d’une explosion, d’une dégradation, détérioration ou menace, est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 500.000 francs à 2.000.000 de francs».
Me Moussa Sarr:«Je suis extrêmement surpris de cette décision»
http://www.seneweb.com Guy Marius Sagna a été inculpé et placé sous mandat de dépoté, ce vendredi, pour le délit de fausse alerte. Un délit sanctionné par l’article 429 bis du Code pénal de 2016.
Contacté par Seneweb, son avocat, Me Moussa Sarr, se dit «extrêmement surpris de la décision et son placement sous mandat de dépôt. Parce que les charges qui sont retenues à son encontre sont extrêmement légères. Parce qu’il n’y a pas de fausse alerte. Et Guy Marius  n’a  posé aucun acte constitutif d’un quelconque délit», clame-t-il.
L’activiste et leader de France dégage n’a été poursuivi pour les post qu’il a faits suite aux décès d’Ousmane Tanor Dieng. Selon Me Sarr,  «Guy Marius Sagna  a été, dans un premier temps, arrêté pour ses post et entendu. Mais aucune infraction ne lui a été notifiée. Ensuite, il a fait l’objet d’une audition  complémentaire sur un post qu’il  a eu à  faire à la suite d’une  conférence de presse organisée par le  mouvement France dégage.  La conférence  parlait de la monnaie ‘éco’ et la présence des bases françaises. Donc, il est poursuivi pour ce post. Alors qu’il n’a même pas pris la parole, ce jour-là».
Ainsi, Me Moussa Sarr dénonce les mandats de dépôt. Car, selon lui, cette décision  fait revenir le débat sur l’importance de l’institution d’un  juge des libertés et de la détention. «Je pense qu’il nous faut un juge des libertés et de la détention, pour éviter des mandats de dépôt comme celui dont il vient de faire l’objet».
Guy Marius Sagna
http://www.enqueteplus.com/node Déféré au parquet mercredi, Guy Marius Sagna est toujours dans l’expectative. Hier encore, il a fait l’objet d’un second retour de parquet. Du moins le premier, si l’on en croit son avocat Me Moussa Sarr. D’après le conseil, le coordonnateur du mouvement ‘’France Dégage’’, son client a été reconduit à la Section de recherches de la gendarmerie pour enquête complémentaire sur un autre post portant sur l’économie et la présence des militaires français au Sénégal.
Quid des infractions qu’on lui reproche ? Me Sarr soutient être ‘’toujours dans un flou total.’’ ‘’Aucune infraction ne lui a pas été notifiée jusqu’à présent.  Seul le maitre des poursuites pourra nous édifier. Espérons qu’il sera libéré, dès lors qu’aucune infraction n’est retenue contre lui’’, soutient-il. Pour rappel, Guy Marius a été cueilli chez lui mardi, suite à de posts sur Facebook dans lesquels il s’en prend aux autorités qui se soignent à l’étranger, au lieu de mettre les hôpitaux sénégalais aux normes internationaux.
Affaire Guy Marius Sagna:Le Forum du Justiciable juge que « son arrestation ne repose sous aucune base légale » et demande sa libération…
Le Forum du Justiciable rappelle, que conformément aux conventions internationales et au code pénal sénégalais « Nul crime, nul délit, nulle contravention ne peuvent être punis de peines qui n’étaient pas prévues par la loi ou le règlement avant qu’ils fussent commis ». Autrement dit aucun citoyen sénégalais, fusse-t-il ses opinions ne peut être poursuivi pour des faits qui n’ont pas été expressément prévu par la loi.
L’arrestation de Monsieur Guy Marius Sagna le mardi 16 Juillet par la section de recherche de la gendarmerie sur instruction du Procureur de la République et qui à ce jour bénéficie d’un deuxième retour de parquet sans aucune notification des motifs de son arrestation laisse apparaitre que son arrestation ne repose sous aucune base légale. Un fait inadmissible et relève à la limite d’une détention purement arbitraire.
Le Forum du Justiciable, en l’absence d’élément constitutif d’une quelconque infraction notamment l’élément légal demande solennellement la libération sans délai de Monsieur Guy Marius Sagna. Fait à Dakar, le 18 Juillet  2019,Le Bureau exécutif
Seydi Gassama sur l’arrestation de Guy Marius Sagna:«le délit d’opinion n’existe plus que dans les régimes dictatoriaux ou totalitaires».
XALIMANEWS : Le Directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal déplore l’interpellation du coordonnateur du mouvement FRAPP/France- dégage.
Sur son compte twitter, Seydi GASSAMA dénonce cette arrestation et trouve que « le délit d’opinion n’existe plus que dans les régimes dictatoriaux ou totalitaires ». Et pour illustrer son tweet, Seydi GASSAMA utilise la caricature de Odia où on va voit Guy Marius SAGNA arrêté et accusé d’être à l’origine de l’incendie de la limousine de Macky Sall
Sur un autre post, le Directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal croit savoir pourquoi, jusque-là, aucun chef d’accusation n’est brandi contre Guy Marius SAGNA. « Il faut le faire taire à tout prix. Il faut trouver des charges qui peuvent passer auprès de l’opinion nationale et internationale. Et ce n’est pas compliqué », commente Seydi GASSAMA.avec Walfnet PID
LE MANDAT DE DEPÔT CONTRE GUY MARIUS EST ILLEGAL SANS LE MANDAT DE DEPÔT CONTRE CASTANER MINISTRE DE L’INTERIEUR DE LA France
On vient de l’apprendre : Guy Marius est inculpé pour « diffusion de fausse alerte au terrorisme ».
La déclaration publique lors de sa récente visite du Ministre français de l’intérieur, M. Castaner selon lequel « le terrorisme est présent au Sénégal… » est-elle donc considérée par le procureur de la République comme une « fausse alerte au terrorisme » ? Dans ce cas, pourquoi ne pas diligenter un mandat d’amener au Ministre français de l”intérieur ?
La mise en garde dénonciatrice du FRAPP de cette sortie menaçante à peine déguisée du Ministre de l’intérieur français, M. Castaner, devient ainsi une « fausse alerte au terrorisme » pour embastiller un adhérent de ce mouvement démocratique anti-impérialiste : Guy Marius.
La manœuvre est trop grosse : le mandat de dépôt est un moyen de le garder en détention de fait ou de brandir au-dessus de sa tête la menace permanente de la mise en détention selon ce que décidera le juge. Et cette procédure peut durer… des années.
C’est un scandale sans nom qui consiste à utiliser le pouvoir judiciaire au service du combat politique du pouvoir contre la liberté d’opinion et la vérité. C’EST UNE VÉRITABLE PRISE D’OTAGE PAR L’ÉTAT.
Le régime de Macky Sall au Sénégal perd totalement la tête et brandi le coupe-coupe de l’arbitraire de l’abus de pouvoir pour neutraliser un empêcheur de tourner en rond.
Le Collectif Afrique de France appelle tous les citoyens Sénégalais, la diaspora africaine, les démocrates et internationalistes à exiger l’arrêt de cet acharnement judiciaire illégal et la libération totale immédiate de Guy Marius.

L’ACHARNEMENT JUDICIAIRE ET POLICIER SUR GUY MARIUS DOIT CESSER, MACKY DOIT LE LIBERER
Arrêter le 16 juillet, le militant du FRAPP fait un aller-retour incessant de la brigade de recherche de la gendarmerie de Colobane au Tribunal de Dakar.
Aucun motif clair et précis de détention ne lui est signifié par le procureur et la « recherche » évolue à la « tête du client ».
Il apparaît de plus en plus que faute de sérieux faits pouvant lui être reproché, on est réduit à lui chercher des poux dans la tête.
Après ses messages de « tristesse » sur le fait que des autorités aillent mourir dans les hôpitaux de l’ex-colonisateur français alors que durant tout leur règne les hôpitaux sénégalais sont des mouroirs pour les populations ;
Après son opinion selon laquelle le « frère du président, convoqué à la Division des Investigations Criminelles y est allé boire ataya et voir le match de la CAN » ;
Après avoir brandi le rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) sur un plateau de télévision, rapport que n’importe quel quidam peut trouver sur internet et que le président Macky dit n’avoir pas reçu après l’avoir commandité depuis 2012 ;
Voilà la nouvelle « rumeur » que font fuiter les autorités judiciaires en service commandé d’abus de pouvoir : la déclaration du FRAPP mettant en garde la France officielle sur tout éventuel attentat « terroriste djihadiste » au Sénégal, mise en garde qui est en réalité une dénonciation du Ministre français de l’impérialisme françafricain, M. Castaner, qui s’est permis de déclarer à Dakar que « les terroristes djihadistes sont déjà présents au Sénégal ». Que la « brigade de recherche » recherche du côté du Ministre Français les « sources » de sa menace à peine voilée qui prolonge des propos qui sont attribués à l’ex-ministre français des finances selon lesquels « si vous touchez au franc CFA, vous aurez les terroristes djihadistes ».
Voilà les « rumeurs » distillées lors des va et vient infligés au militant Guy Marius pour que le « CFA, les APE, Auchan, l’armée française DEGAGENT ».
Cet acharnement judiciaire et policier doit cesser, Guy Marius doit être libéré.
LE REGIME AUTORITAIRE DU PRESIDENT MACKY SALL DOIT CESSER SES ATTEINTES AUX DROITS HUMAINS
La gouvernance de l’actuel président du Sénégal est de plus en plus caractérisée par :
-Des scandales de corruption et de malversations dans la gestion des deniers publics et des contrats d’exploitation des richesses nationales (pétrole, gaz, zircon, or, etc)
-Des interdictions de manifester anticonstitutionnelle
-Des arrestations arbitraires attentatoires aux droits personnels et individuels des Sénégalais
C’est ce qui vient de se faire à nouveau sur la personne de l’activiste militant anti-impérialiste Guy Marius Sagna arrêté au lieu de réunion de l’association FRAPP ce mardi 16 juillet 2019 et mis en garde à vue.
Que lui reproche-t-on ?
D’avoir déclaré que :
– la convocation du frère du président accusé de corruption avec Petro-Tim sur le gaz et le pétrole à la Division des Investigations criminelles (DIC) ressemble plus à une « invitation à y prendre du thé et suivre la CAN » ?
–  les « djihado-terroristes sont déjà là » pour dénoncer la menace à peine déguisée brandie par M. Castaner, l’actuel ministre français de l’intérieur ?
– « 59 ans d’indépendance pour constater que les autorités du Sénégal n’ont réalisé aucun investissement dans les hôpitaux, ce qui aurait évité qu’elles aillent se soigner et mourir dans les hôpitaux Français » comme c’est le cas de M. Ousmane Tanor Dieng, président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, ex-secrétaire général de la présidence du Sénégal sous le règne de M. Abdou Diouf et actuel Secrétaire Général du Parti Socialiste qui a régné 40 ans ?
– D’avoir brandi lors d’une émission de télévision le rapport de l’Inspection Générale d’Etat qui dénonce des contrats signés sur le pétrole et le gaz et que le président Macky Sall dit n’avoir pas reçu alors qu’il en est le commanditaire ?
Peut-on dans une démocratie respecter l’état de droit en procédant à des arrestations relevant manifestement de l’abus de pouvoir et en interdisant le droit constitutionnel de manifester quasi-systématiquement ?
Le Collectif Afrique demande au régime de M. Macky Sall de respecter ses propres textes de lois et de se conformer ainsi à la proclamation solennelle de respecter la Constitution du pays d’autant que la nouvelle arrestation de Guy Marius Sagna est manifestement une tentative de faire taire toute critique, est un acte de police de l’expression publique et de l’opinion.
Le Collectif Afrique dénonce cette atteinte insupportable à l’état de droit dans la démocratie sénégalaise et exige la libération immédiate et totale du militant activiste du FRAPP et du Mouvement vérité et justice sur la gestion du pétrole, du gaz, du zircon et des richesses nationales Aar Li Nu Bok.
RÉPONSE À BAMBA NDIAYE
Le CRD ne saurait donc être lié par des décisions présentées comme consensuelles sous le prétexte qu’il est représenté à ces concertations alors qu’il a très tôt déclaré être opposé à toute modification du calendrier républicain
 – COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD), daté du 18 juillet 2019, en réponse à une récente tribune de Bamba Ndiaye sur le report des élections locales.
« Même s’il le termine par des regrets, un communiqué récent de Bamba Ndiaye, semblant écrire pour le compte des structures ayant accepté de participer au dialogue national de Macky Sall oblige à procéder à une mise au point et un rappel de nuances qu’il est sans nul doute le seul à ne pas avoir assimilées :
1. Le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) a dès le départ rejeté le « dialogue national » de Macky Sall en le considérant comme un moyen pour ce dernier de faire avaliser par l’ensemble de la classe politique ses propres agressions contre la démocratie sénégalaise et notamment un nouveau report de la date des élections locales qu’il avait déjà reculées sans concertation aucune.
2. Le CRD a accepté de participer aux seules concertations politiques de revue habituelle, organisées à la veille de chaque élection au Sénégal, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral.
3. Le CRD ne saurait donc être lié par des décisions présentées comme consensuelles sous le prétexte qu’il est représenté à ces concertations alors qu’il a très tôt déclaré être opposé à toute modification du calendrier républicain.
4. La correction des innombrables manquements à la légalité relevés lors des dernières élections organisées au Sénégal, constitue un ordre du jour suffisamment fourni pour ne pas donner la priorité aux objectifs essentiels de Macky Sall.
5. En tout état de cause, le CRD considère, et les sénégalais, comme d’ailleurs tout observateur averti, le constatent aisément, que sur cette question précise, il n’existe pas de consensus pour justifier un report des élections municipales et départementales qui doivent se tenir le 1er décembre 2019. En conséquence de ce défaut de consensus, toute modification de la loi électorale par une partie et ses soutiens ou complices à moins de six mois des élections, sus – visées, serait une violation flagrante du protocole additionnel de la CEDEAO. Le cas échéant, le CRD se réserve le droit d’examiner la suite à donner tant au plan politique que judiciaire. »
Dialogue politique:Le FRN apporte des précisions sur les positions défendues lors du dialogue politique
https://www.dakaractu.com Alors que la classe politique, notamment l’opposition, semble ne pas parler le même langage dans le consensus annoncé pour le report des élections locales, le Front pour la Résistance Nationale (FRN) a apporté des précisions sur les différentes positions défendues à la commission dialogue politique. Le FRN par la voix de son coordonnateur, Moctar Sourang, de rappeler que toutes les positions défendues par ses plénipotentiaires au niveau du dialogue politique, y compris celle concernant le consensus sur le report des élections locales, ont été discutées et adoptées par la conférence des leaders du Front en présence de tous les chefs de Parti ou de leurs représentants à l’exception du celui du PDS.
Le FRN d’ajouter que toutes les composantes du FRN sont présentes au niveau du dialogue politique à l’exception du PDS depuis le début et par conséquent rendent compte régulièrement au Front et prennent des directives de la conférence des leaders…
HOMMAGE À MAMADOU DIA PAR OUSMANE SONKO
De 1962 à maintenant, tout a été fait pour précipiter cet homme dans l’oubli et le discrédit, mais la vérité sur l’histoire du Sénégal et de l’Afrique finira inéluctablement par triompher, portée par des générations nouvelles
Aujourd’hui, 18 juillet, est célébré le Président Mamadou Dia, l’un des plus valeureux hommes politiques du Sénégal, à côté de Cheikh Anta Diop.
Avec cet homme exceptionnel, nous partageons une même ville : Khombole d’où est originaire ma mère, et tellement de convergences politiques que notre naissance au même mois de juillet, à trois jours d’intervalle, ne saurait relever de la pure coïncidence.
De 1962 à maintenant, tout a été fait pour précipiter cet homme dans l’oubli et le discrédit, mais la vérité sur l’histoire du Sénégal et de l’Afrique finira inéluctablement par triompher, portée par des générations nouvelles abreuvées aux sources de Thomas Isidore Sankara, Cheikh Anta Diop, kwamé Nkrumah, Mamadou Dia…Repose en paix Maodo!Puisse ta demeure de barzakh préfigurer de ta place au paradis éternel. Ameen.
Pires ennemis hier:Quand Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hann se rabibochent et partagent le même véhicule
https://www.dakaractu.com Qui l’aurait cru ! Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hann, pires ennemis hier, devenus aujourd’hui les meilleurs amis du monde, jusqu’à partager la même voiture pour se rendre aux funérailles de Tanor Dieng. Seules les montagnes ne se rencontrent pas dit l’adage, cette maxime, le Ministre des Finances et du Budget, et celui en charge de l’Enseignement Supérieur l’ont prise à leur compte. Les deux hommes ont en commun leur patelin de Podor, ou ils se sont menés une guerre sans merci pour le poste de coordinateur départemental. Une fronde avait jailli et deux camps opposés se regardant en chiens de faïence mis sur place. Qui ne se rappelle pas la bataille rangée entre les partisans des deux hommes en plein milieu du Ziar Thierno Adama Gaye et devant le marabout Thierno Madani Tall ? Des blessés avaient même été dénombrés.
Mais cela aujourd’hui semble être dépassé aujourd’hui, les deux collègues ayant fumé le calumet de la paix. Pas un simple rabibochage guidé par un quelconque intérêt, non, ils sont devenus de très bons amis. En atteste le fait qu’ils ont fait le chemin dans une voiture commune, pour assister aux funérailles du Président du HCCT.
Et quid des militants ? Ceux qui se sont eux affrontés à coup de chaises et de pierres, des familles qui se sont déchirées. Qu’ils tentent de faire pareil, à défaut de rater le train de l’histoire.
Polémique sur le port du Tee-Shirt LGBT:L’Imam Kanté ne digère pas l’attitude de Mame Makhtar Guèye
https://www.pressafrik.com Imam Kanté ne digère pas l’attitude de Mame Makhtar Guèye, président de l’ONG Jamra qui a pris part à une conférence de presse de Thione Seck, au cours de laquelle, il a affirmé que M. Kanté a tort devant Wally Seck avant de demander pardon pour lui.
« Je ne vois rien en islam qui puisse justifier ce que ces prétendus médiateurs ont fait sur l’affaire qui m’oppose à Waly Seck et famille et que je trouve très injuste à mon égard : Ne pas consulter une des parties, dire qu’elle a fauté, et s’excuser en son nom  », a-t-il dit.
Waly Seck avait porté un tee-shirt à l’effigie du drapeau de la communauté homosexuelle pour animer un concert lors du match du Sénégal face à l’Ouganda. L’imam Kanté avait fait une sortie dénonçant son comportement. Il l’accusait d’être un « acteur de la propagande de la communauté LGBT », un levier de la morale et de la déviance qui prépare toujours son « ma ngi djegelu » (je m’excuse, en wolof). Salif SAKHANOKHO
Wally Seck traîné devant le juge d’instruction le 22 juillet prochain
https://www.pressafrik.com Wally Ballago Seck fera face au juge d’instruction le 22 juillet prochain.  Et ça ne sera pas dans l’affaire qui l’oppose au religieux Imam Kanté l’accusant d’être à la solde de la communauté LGBTI et « un levier des lobbies de l’argent et de la déviance ». Mais plutôt d’une dette sur l’achat d’une villa à Nord Foire, qui date de 5 ans.
C’est le nommé Hassan Cissé qui a traîné en justice le fils de Thione Ballago Seck  pour lui réclamer 11 millions de francs Cfa, rapporte  « Les Echos »Fana CiSSE
Bignona:Une femme mariée s’immole par le feu et se jette dans un puits
https://www.pressafrik.com Une affaire de suicide est sur toutes les langues à Diana, dans le département de Bignona, région de Ziguinchor, au Sud du Sénégal. Mama Niang, une femme mariée âgée de 30 ans, s’immole par le feu et se jette dans un puits. Elle a été admise aux urgences à l’hôpital de la région.
Selon des témoins, Mama Niang a failli mettre fin à sa vie par désespoir. Mais du côté de la gendarmerie, la dame avait élaboré son plan qu’elle cherchait à matérialiser. Des sources qui se sont confiées à « L’Observateur » informent qu’elle avait visiblement mûri son plan.
Dans un instinct de survie, Mama s’est jetée dans un puits. Alerté par les cris, le voisinage court à son secours. Elle a été très vite transportée à l’hôpital par ses parents vu la gravité de ses brûlures. Après y avoir passé la nuit luttant pour sa survie, elle a été transférée hier, jeudi aux urgences de l’hôpital régional de Ziguinchor.
L’ex-ministre Mansour Élimane Kane pressenti à…
http://actunet.net/ Macky Sall poursuit l’opération-recasement des ministres limogés du dernier gouvernement. Selon Le Témoin, Mansour Élimane Kane est en passe d’être bombardé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Donald Trump.
L’ancien ministre du Pétrole et des Énergies séjourne actuellement à Washington où il résidait avant son retour au Sénégal. Ancien fonctionnaire du Fmi, il avait fait son entrée dans le gouvernement comme ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI

SenePlus  |   Publication 19/07/2019
https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/thumbnail/public/logo%20AS.jpg?itok=LAp3nMjx
Karim Fofana chez l’Archevêque de Dakar
Les opérations d’investissements humains entamées en mode «fast tract» après la formation du premier gouvernement du second mandat, ont fini de s’estomper. Mais le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, reste plus que jamais déterminé pour relever le défi et rendre le pays salubre. C’est dans ce cadre, d’ailleurs, qu’il a rendu visite hier dans l’après-midi à l’Archevêque de Dakar afin d’échanger avec lui sur le programme de promotion de l’hygiène publique et de la propreté pour le Sénégal. Après l’audience, Abdou Karim Fofana a remercié l’Archevêque pour son ouverture.
Me Wade aux «Lions»
Me Abdoulaye Wade a envoyé un message d’encouragement aux «Lions» à quelques heures de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can). Il indique qu’il a suivi avec beaucoup de plaisir et de fierté leur match de qualification âprement disputé à la demi-finale de la Can 2019 de Football au Caire. Il réitère ses félicitations aux «Lions» pour leur détermination et l’engagement dont ils ont fait montre tout au long de la partie. Le pape du Sopi se dit confiant que les «Lions» sortiront vainqueurs de la finale. En tout cas, 17 ans après, il souhaite qu’au soir de la finale, le nom du Sénégal soit inscrit en lettres indélébiles sur le toit de l’Afrique.
Thierno Bocoum dénonce le juridisme du buzz
Restons avec Guy Marius Sagna qui a le soutien des opposants et des organisations de défense des droits humains. Le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum, pense que l’arrestation de l’activiste est arbitraire parce que chacun est libre d’avoir sa ligne. Tout comme chacun est libre de ne pas être d’accord parce que le Sénégal est un pays de démocratie. L’ancien député rappelle avoir toujours décrié ce juridisme du buzz qui fait son bonhomme de chemin dans notre pays et qui a abouti à l’arrestation de Guy Marius Sagna. Selon lui, ce juridisme surfe, le plus souvent, sur les récriminations de particuliers pour s’abattre sur des citoyens sénégalais. Il dénonce l’emprisonnement d’un citoyen sénégalais sans qu’aucune infraction ne lui soit notifiée. Thierno Bocoum exige la libération immédiate et sans délais de Guy Marius Sagna.
HCCT-Décédé ce vendredi à Paris, le haut conseiller Cheikh Lo avait 67 ans
http://www.seneweb.com Seneweb informait il y a quelques minutes du décès du Haut Conseiller des Collectivités Territoriales (Hcct), Cheikh Lo. Une information confirmée par Maël Thiam, le premier-vice-président du (Hcct), selon qui, Cheikh Lo est décédé à l’âge de 67 ans, des suites d’une longue maladie qu’il était allé soigner à Paris où il a rendu l’âme ce vendredi.
Militant très engagé au Parti Socialiste (Ps), il était originaire de Louga. Sa disparu intervient moins d’une semaine après celle de son compagnon et leader de Parti, feu Ousmane Tanor Dieng, le président du Haut Conseille des Collectivités Territoriales (Hcct) rappelé à Dieu lundi dernier.Seneweb présente ses condoléances à sa famille et ses proches.
Parée aux couleurs nationales,Dakar attend le trophée continental!
APA-Dakar (Sénégal) Par Ibrahima Dione-A quelques heures de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) opposant le Sénégal à l’Algérie à 19 heures GMT au Caire (Egypte), la ferveur n’est pas loin d’atteindre son paroxysme à Dakar, où les supporters comptent jouer pleinement leur partition en poussant les Lions à la victoire.
Jour de finale pour le Sénégal. Dans la capitale, les inconditionnels de l’équipe nationale de foot se sont réveillés avec l’immense espoir de goûter enfin aux délices d’un sacre continental.
Le code vestimentaire du vendredi est bousculé. Plutôt que le boubou traditionnel, bon nombre de Sénégalais arborent fièrement maillots, tee-shirts et polos aux couleurs nationales.
De Ngor à la Médina, en passant par Liberté 6, les routes et rues sont pavoisées. Des poteaux électriques, des arbres et des pneus usés ont reçu des couches de peinture. « Nous nous sommes cotisés hier pour décorer notre quartier. Tout ça, c’est pour supporter nos Lions », a renseigné Ibrahima Baldé, habitant de Grand-Dakar.
Cet étudiant en Licence 1 à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dit n’avoir aucune pression. « L’Algérie nous a battus au premier tour (0-1), mais cette fois-ci, nous allons gagner inchaAllah. Je ne sais même pas ce que nous sommes capables de faire si notre pays gagne la coupe », a-t-il fait savoir.
Vêtu de la tunique blanche du Sénégal, Nfally Junior Ndiaye discute avec un ami devant un kiosque de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Agé de 20 ans, ce Sudiste croit dur comme fer que « le trophée viendra au Sénégal, malgré l’absence de Kalidou Koulibaly (suspendu pour cumul de cartons) ».
Le Sénégal, qui en est à sa quinzième participation à la grand-messe du football africain, disputera la deuxième finale de son histoire. La première remonte à 17 ans. Maty Samb Lopez, née en 2003, n’a pas vécu l’extraordinaire parcours des Lions au Mali (défaite en finale contre le Cameroun 0-0, TAB 3-2).
Elève en classe de 3ème au Lycée privé Madiba Nelson Mandela, elle souhaite passer ce soir des moments inoubliables. « Je vais suivre la finale à la fan zone installée sur les deux voies de Sacré-Cœur. Là-bas, il y a une folle ambiance et ça donne envie de regarder toute la partie même si on n’aime pas le foot », a-t-elle indiqué.
De teint clair, Maty Samb Lopez sait que la finale « ne sera pas facile », mais elle demande aux protégés d’Aliou Cissé de « se battre sur le terrain » pour triompher.
Si le Sénégal s’impose face à l’Algérie en finale de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Dakar et les autres régions du pays seront à coup sûr en ébullition.ID/te/APA
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