(VIDÉO) WADE AU KHALIFE : « J’attends que vous me donniez le ndigël de régler les problèmes de Touba… de cultiver les terres non utilisées qui jalonnent l’autoroute »

 

Wade a, ce jeudi, clairement exprimé au Khalife Général des Mourides le nouvel objectif qu’il s’est désormais assigné. Il veut être ” ce mouride, dit-il, qui réalisera l’ensemble des choses annoncées par Serigne Touba pour Touba dans l’un de ses poèmes baptisé Matlaboul Fawzeïni ”. C’est ce qu’il a tenu dire à Serigne Mountakha Mbacké Bassirou qui l’a reçu dans sa résidence principale sise au quartier Darou Miname.

Dans un discours long de plus d’une demi-heure, le Président Abdoulaye Wade a regretté que le contient Africain tarde encore à s’inspirer des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. Ainsi dira-t-il ce qui suit : ” Si l’Afrique avait suivi les enseignements de Serigne Touba, aujourd’hui elle serait certainement au même niveau que l’Europe. Je l’ai écrit dans un de mes ouvrages. Serigne Touba nous a enseigné le travail. Le travail est un moyen d’adoration divine. Un pays qui dispose de personnes capables de travailler sans attendre des rémunérations dans l’immédiat est un pays capacité. C’est un trésor. Serigne Touba nous a indiqué la voie à suivre pour profiter des ressources dont nous disposons. Je ne parle pas que de pétrole. Nul ne sait pourquoi Dieu choisit de doter certains endroits en pétrole ”.

Wade-père de poursuivre, estimant que Touba est encore loin d’avoir tout ce dont elle a besoin. ”J’attends que vous me donniez le ndigël de régler les problèmes de Touba. Même pour ce qui concerne l’eau. En venant à Touba alors que j’ai pris l’autoroute, j’ai remarqué qu’il y a des terres inusitées à perte de vue. Rien que des arbres et aucune activité agricole de mise. J’attends que vous me donniez l’autorisation de cultiver toutes ces terres et vous verrez. L’autoroute nous sera d’un appoint particulier pour la réussite de ce projet. Dites juste aux disciples et à tous les Sénégalais de venir avec moi réussir le pari. Voilà le modèle de ferme que je propose. Cet exemple prend en charge 10 hectares. Il y aura des manguiers, des pamplemousses, des citronniers, des cultures maraîchères… On peut aller jusqu’à 3.000 hectares. Ce n’est pas difficile. Et pour ce qui concerne l’eau, j’aurais aimé drainer celle du fleuve Gambie ou celle du fleuve Sénégal.”

Il conclut : ”Je veux être le disciple qui réalise ce que Cheikhoul Khadim a annoncé dans Matlaboul Fawzeïni.”