Tambacounda : la protection des enfants dans le système éducatif

 

Un atelier portant sur la protection des enfants dans le système éducatif a été présidé ce mercredi 31 juillet 2019 à la salle de délibération de la mairie par le Secrétaire Général de l’Inspection d’Académie de Tambacounda, l’Inspecteur Assane Mbengue où les acteurs de l’éducation étaient présents. Il avait à ses côtés l’Adjoint au maire de la commune Bounama Kanté et le Coordonnateur du projet RAP, Saliou Sène, etc…

« Le projet RAP (Renforcement de l’Appui à la Protection des enfants dans l’éducation au Sénégal) a des activités qui étaient prédéfinies à savoir le partage d’un document référentiel qui permet à l’autorité, à l’enseignant, aux parents de savoir les mesures à prendre en cas de violence qui surgit à l’école », dira Saliou Sène Coordonnateur du projet RAP. M. Sène d’ajouter que ce projet est appuyé par le gouvernement du Canada au bénéfice des enfants du Sénégal mais aussi au bénéfice du Ministère de l’Education Nationale qui, en parfaite cohésion avec le document national de protection de l’enfant, appelé la SNPE, est en train de travailler pour permettre aux acteurs de l’éducation de pouvoir pendre des mesures nécessaires pour parer à toute éventualité. Le Ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla a instruit dans le cadre de ce projet de dépasser la zone d’intervention du projet en allant dans toutes les Académies du Sénégal pour partager avec elles ce document référentiel qui donne l’essentiel des mesures à prendre en cas de violence à l’école. C’est un document qui est conçu de manière participative avec des acteurs spécialistes à des questions liées au droit, au social et à la   pédagogie pour voir comment faire pour permettre à l’autorité d’avoir sur sa table une référence, à l’enseignant aussi d’avoir une référence en cas de violence. Comme l’école est un reflet de la société et si on constate que dans cette société, il ya une émergence des cas de violence, il est normal qu’on prenne les devants, en tant qu’Administrateur. «  En général dans les nobles relations de transmission de connaissance et de réception de connaissance, on peut ne pas arriver à des cas de gestion juridique ou à des cas extrêmes, ce serait vraiment un dysfonctionnement de la machine », explique M. Sène. «  Pour ce document, la cible se trouve être tous les acteurs de l’école mais singulièrement ce sont les Directeurs d’école, les Principaux ou bien les Proviseurs qui doivent être les premiers à pouvoir prendre les bonnes décisions et probablement on pourrait dire que les points focaux de notre cible, ce serait les acteurs de l’école », confirme M. Sène. Il a été rappelé que l’environnement scolaire n’est pas seulement l’école proprement dite, c’est aussi les familles qui gravitent autour de l’école puisqu’il y a certains élèves qui peuvent aller dans ces familles pour des besoins personnels, le Directeur de l’école ou bien le Principal doit de temps en temps se rendre dans ces maisons pour échanger avec le chef de famille qui reçoit ses élèves. Auparavant, M. Sène a dans la présentation du projet souligné que l’objectif ultime est de travailler pour le bien être accru des enfants, garçons et filles qui viennent des régions de Kaolack, Kolda, Kaffrine, Kédougou, Ziguinchor, Matam, Sédhiou et Tambacounda. « Il faut dire que c’est un projet qui est géré par le Ministère de l’Education Nationale, l’UNICEF et Plan Sénégal », indique M. Sène. Selon ce dernier, «  le projet vise à renforcer la protection des enfants dans le système éducatif ». M. Sène de préciser que personne n’a le droit de renvoyer l’élève de sa classe parce qu’il n’a pas payé ses frais d’inscription (l’inscription à l’élémentaire est gratuite), l’élève n’est pas responsable.

TambaActu1