Tambacounda: L’UCG, le Fera et la mairie en croisade contre les saletés au lendemain de la Tabaski.

 

Rendre la ville propre et bon à vivre après les fortes productions de déchets notées au lendemain de la Tabaski. Telle est la volonté de la mairie qui s’est liguée avec l’unité de Coordination et de Gestion des déchets, (UCG), accompagnées par le fonds d’entretien routier autonome (Fera). Ces trois structures ont lancé une vaste opération de nettoiement des principales artères de la ville. Objectif, explique, Ousmane Diallo de l’UCG, débarrasser la cité de ses nombreux tas d’immondices. Pour cela, poursuivra le coordonnateur de l’UCG, près d’une centaine de techniciens de surface sont mobilisés par les trois structures, en plus d’un imposant dispositif matériel dont des pelles mécanique, des tracteurs, entre autres matos. Le marché sera le premier site visité. Sur place, le décor y est tout autre, au lendemain de la fête. Les ordures tapissent les rues et ruelles. Seulement, il rassure, au bout de quelques temps, après le passage des techniciens et du matériel lourd déployé pour la circonstance, l’endroit redeviendra propre. L’affluence notée à la veille de la fête a fait que la production de déchets a sensiblement augmenté, explique Diallo. D’autres sites dont la rue Ainina Fall, la gare routière et certains axes principaux sont dans leur feuille de route. Nous voulons à l’issue que la ville soit propre, a laissé entendre, Mamadou Pouye du Fera qui a tenu à accompagner la commune dans le job. Il explique qu’ils veulent faire siens ” le Cleaning day ” lancé par le président Macky Sall. C’est pourquoi nous sommes sortis en masse avec plus de 70 techniciens de surface déployés pour accompagner le nettoiement et le désensablement des artères. Ousmane Diallo de l’Ucg reviendra pour soutenir qu’après ces actes posés, sa structure fera dans la sensibilisation et la communication pour amener les populations à un changement de comportement. Déjà, note-t-il pour s’en désoler, des poubelles sont placées le long des axes routiers. Seulement, elles restent inutilisées et parfois même volées.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /