Messi, c’est bien lui le meilleur!

 

Après 2009, 2010, 2011, 2012 et 2015, Lionel Messi a donc à nouveau reçu le trophée de meilleur joueur du monde en 2019. Cela veut aussi dire que le jury international de journalistes spécialisés (un représentant par pays, 176 en tout cette année) lui a préféré d’autres éléments pendant cette période… Une fois n’est pas coutume, la «Puce» ne s’est, cette fois, pas imposée face à son rival traditionnel Cristiano Ronaldo, «relégué» à la troisième place.

Dilution des voix

Il s’en est fallu de peu pour qu’un défenseur reçoive la grosse sphère dorée pour la première fois depuis Fabio Cannavaro en 2006. Le colosse de Liverpool Virgil van Dijk a, en effet, échoué de peu. Le Néerlandais a sans doute été en partie victime de l’éclatement des suffrages au sein de ses champions d’Europe de «Reds», avec la quatrième place de Sadio Mané, la cinquième de l’ancien Bâlois Mohamed Salah et la septième d’Alisson Becker.

Le trophée attribué à Messi est de toute façon mérité. Le No 10 du Barça a encore rappelé ces derniers jours à quel point son talent était hors norme. N’avait-il pas décidé seul, la veille, du sort du match au sommet de Liga, en permettant aux siens de gagner à l’Atlético de Madrid (0-1) d’un coup de patte dont il a le secret à la 86e minute? Ne s’était-il pas fait l’auteur d’une prestation majuscule mercredi dernier contre le Borussia Dortmund de Lucien Favre (3-1)?

Rapinoe sacrée

Le sportif le mieux payé de la planète – en juin 2019, on lui prêtait des revenus sur une année de près de 140 millions de francs! – est surtout un extraterrestre sur le rectangle vert. La saison dernière, même s’il n’a gagné «que» le championnat espagnol, la «Pulga», c’était 56 buts et 21 passes décisives en 60 matches toutes compétitions confondues. Lors de l’exercice en cours, il n’a pas ralenti: 11 réalisations et 8 assists en 14 rencontres. C’est bien lui le patron.

A force de ne récompenser que des joueurs offensifs ou presque depuis treize ans, les organisateurs du Ballon d’Or ont créé d’autres catégories pour diversifier leur soirée de remise de prix. Ainsi, le deuxième Ballon d’Or féminin de l’histoire a été remis à l’Américaine Megan Rapinoe, championne du monde avec les Etats-Unis pour la seconde fois l’été dernier et aussi brillante sur les prés que dans ses prises de position médiatiques. Le meilleur espoir est Mathijs de Ligt, tandis que le gardien de l’année est Alisson Becker.

Le classement du Ballon d’Or 2019:

Lionel Messi (Argentine/Barcelone)
Virgil van Dijk (Pays-Bas/Liverpool)
Cristiano Ronaldo (Portugal/Juventus)
Sadio Mané (Sénégal/Liverpool)
Mohamed Salah (Egypte/Liverpool)
Killian Mbappé (France/Paris)
Alisson Becker (Brésil/Liverpool)
Robert Lewandowski (Pologne/Bayern Munich)
Bernardo Silva (Portugal/Manchester City)
Riyad Mahrez (Algérie/Manchester City)

Ballon d’Or féminin: Megan Rapinoe (Etats-Unis/Reing FC)
Trophée Kopa de meilleur jeune: Mathijs de Ligt (Pays-Bas/Juventus)
Trophée Yachine de meilleur gardien: Alisson Becker (Brésil/Liverpool)

 

20minutes/