« Après le FESMAN, il y a eu une dévolution du matériel de sonorisation… » (Birame M. DIOUF, AG/Service Sons et Lumières)

 

On a assisté à une véritable métamorphose du monde des Arts au lendemain du Festival mondial des Arts nègres de 2010. C’est du moins l’assertion de Birame Mbarou Diouf qui est l’administrateur général du service des Sons et Lumières.

L’encadrement des différentes manifestations culturelles nécessite un certain nombre de prérequis. Avoir des équipements adaptés et de dernière génération est un atout considérable afin de répondre aux nombreuses attentes des populations quant à l’encadrement des manifestations religieuses ou culturelles.

Une tâche qui relève de la compétence du Ministère de la Culture et de la Communication. En effet, ce département ministériel abrite en son sein un service dénommé Sons et Lumières qui est chargé de mettre en valeur le riche patrimoine historique du pays à travers les sonorités rythmiques et les lumières.

« Après le FESMAN, il y a eu une dévolution du matériel de sonorisation qui a été amené au sein du ministère de la culture. Je tiens à déclarer qu’il s’agit d’une partie du matériel de sons et lumières. II est performant et contribue au bon fonctionnement du service », a affirmé cet agent de l’administration sénégalaise.

Un devoir d’assistance qui constitue un sacerdoce pour Birame Mbarou Diouf. À en croire l’administrateur général du service des Sons et Lumières, les missions quotidiennes pour assurer le bon déroulement des spectacles ne sont pas des moindres. « La bonne couverture des événements ou des cérémonies requiert la mise à disposition de matériel technique et un personnel qualifié », a-t-il estimé.

S’agissant des types de manifestation à couvrir, M. Diouf d’indiquer que le service Sons et Lumières intervient dans trois sortes d’événement : manifestations religieuses, manifestations culturelles à but lucratif et celles à but non lucratif. Mais il appartient aux organisateurs d’en aviser sa structure par correspondance.

«Beaucoup de porteurs de projets culturels sont quotidiennement appuyés et encadrés. Nous assurons une mission de service public et nous faisons tout pour satisfaire les demandes. Ceux qui contribuent au développement de la culture, nous les appuyons gratuitement. Cependant, il faut assurer la prise en charge des équipes techniques déployées pour le bon fonctionnement de l’activité. II peut arriver que plusieurs manifestations se passent en même temps. Et dans ce cas, nous sommes obligés de faire de notre mieux pour les satisfaire», a-t-il conclu.

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