[REPORTAGE] Sabodala : le maire brise la glace et montre une partie de ses réalisations.

 

Qu’ont réellement posé comme actes le maire et le conseil municipal de Sabodala tendant à améliorer les conditions d’existence de leurs mandants, s’interroge-t-on dans plusieurs milieux au point qu’un média l’accuse de pratiques peu orthodoxes. Mamadou Cissokho a accepté de s’ouvrir à nous pour montrer les investissements que sa commune est en train de réaliser au profit des communautés.

Sabodala, c’est cette célèbre commune qui fait penser à l’image d’un mendiant assis sur une mine d’or. La première entreprise minière du pays exploitant l’or à l’échelle industrielle y a installé ses quartiers et depuis lors, que des conjectures qui, pour avancer que les « soucis des populations » seront désormais renvoyées aux calendes grecques, qui pour supputer sur « l’immobilisme d’un conseil municipal et de son président » qui n’ont pas su profiter des opportunités que leur offre cette entreprise minière.

Le maire Mamadou Cissokho dégage en touche et exhibe certaines réalisations du conseil municipal. Nous avons fait le tour dans 6 des 12 villages que compte la collectivité territoriale. Si vous faites la moyenne, cela veut dire qu’en dehors des mythiques villages de Sabodala et Madina Sabodala qui n’ont pas bénéficié de grand-chose car sujets à délocalisation, c’est plus que la moyenne. Faloumbou, Bransan, Mamakhono, Bambarayanding, Bambaraya et Makhana ont été parcourus. Ici et là, ce sont des ouvrages hydrauliques dont la particularité est que par endroits, ils sont deux à trois forages interconnectés pour pallier la lancinante problématique de l’insuffisance de la nappe.

Des points d’eau sont créés dans des établissements scolaires comme à Bambaraya. Des magasins de stockage de céréales sont construites, des abris aussi pour les équipements collectifs d’allègement des travaux des femmes, de somptueux foyers avec salle polyvalente, bureau et estrades, des salles de classes électrifiés au solaire avec des équipements et deux tableaux noirs dans certaines écoles comme à Makhana où les enseignants diront entonner l’alléluia car ici, ils ont des classes à cours multiples.

Une maternité et un logement pour sage-femme sont construits dans le poste de santé de Mamakhono. Bransan a bénéficié d’un vaste poste de santé obéissant aux standards nationaux, infirmerie et maternité, forage et château d’eau, logements pour infirmier chef de poste et maîtresse sage-femme, ambulance médicalisée, périmètres maraichers, bref toute une panoplie de choses qui feront dire aux chefs de villages, femmes et jeunes rencontrés que jamais dans l’histoire de notre pays et de cette commune, ils n’ont pu bénéficier d’autant de réalisations qui « améliorent sensiblement leur vie ».

Les infrastructures communautaires sont assez grandes, « nous envisageons d’y construire des sites d’hébergement ou, comme par exemple le poste de santé de Bransan, prévoir son érection en centre de santé », nous a confié le maire Mamadou Cissokho chez qui le principe de la redevabilité semble être un sacerdoce, « il nous rend annuellement compte de investissements, des succès et échecs, de sa gestion financière de l’année », laissera entendre le chef de village de Bambaraya. L’édile de Sabodala de reconnaitre qu’il y a encore du bon chemin à faire notamment en termes de lotissements, d’alignement des villages, d’électrification rurale, de construction d’un centre de formation des jeunes aux métiers agricoles et, là-dessus, le maire dira pouvoir compter sur leur belle voisine qu’est Sabodala Gold Operations dont il a magnifié les nombreux investissements faits en faveur des communautés.

Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /