Coronavirus: Plus d’un demi-million de cas dans le monde

 

Plus d’un demi-million de cas de nouveau coronavirus ont été officiellement déclarés dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 18h20. Au moins 501’556 cas d’infection, parmi lesquels 22’920 décès, ont été détectés dans 182 pays et territoires, notamment en Chine (81’285 cas, dont 3287 morts), foyer initial de la pandémie, en Italie (80’539 cas), pays le plus durement touché avec 8165 morts, et aux Etats-Unis (75’233 cas, dont 1070 morts).

Le nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Un grand nombre de pays ne testent désormais plus que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière.

Une ado de 16 ans décède

Le coronavirus a causé 365 décès enregistrés à l’hôpital en 24 heures dont, «pour la première fois, une jeune fille de 16 ans» en Ile-de-France, portant le bilan à 1696 morts depuis le début de l’épidémie, a annoncé jeudi soir le directeur général de la Santé Jérôme Salomon.

Selon le Pr Salomon, 3375 patients sont désormais en réanimation (548 en une journée) avec une forme grave de la maladie, sur un total de 13’904 (2365) patients hospitalisés en France.

Jusqu’à 1,8 million de morts

L’épidémie de coronavirus pourrait faire 1,8 million de morts dans le monde même avec de strictes mesures destinées à réduire sa propagation, selon une estimation rendue publique jeudi de chercheurs de l’Imperial College de Londres. Ces hypothèses sont basées sur des simulations mathématiques bâties selon ce qu’on sait à l’instant T de la maladie Covid-19 (contagiosité, mortalité supposée, etc.) et ne constituent donc pas des «prédictions», comme le soulignent les chercheurs.

Un précédent rapport de l’Imperial College mi-mars avait évalué que l’épidémie pourrait faire jusqu’à 510’000 morts au Royaume-Uni et y toucher 81% de la population, dans le cas purement hypothétique où aucune mesure n’aurait été prise. Cette publication avait fait l’objet de nombreuses critiques notamment méthodologiques dans la communauté scientifique, mais avait toutefois conduit le gouvernement britannique à changer sa stratégie sur l’épidémie face à un tel scénario cauchemar.

(nxp/ats)