Royaume-Uni Il vainc le Covid-19, deux AVC, une septicémie et une double pneumonie

 

Omar Taylor est un miraculé. Sa guérison est si surprenante que les experts vont se pencher sur son cas dans l’espoir de faire une découverte qui pourrait aider les malades du Covid-19. Le Britannique de 31 ans revient de très, très loin: il a survécu au coronavirus, à deux AVC, à une pneumonie et à une septicémie. «D’abord, on nous a annoncé qu’il allait mourir, puis on nous a dit qu’il ne pourrait plus jamais marcher. Sa guérison est un miracle absolu», s’émerveille Kaitlyn, sa femme.

Le trentenaire, qui souffre d’une colite ulcéreuse (ndlr: maladie inflammatoire chronique), a été emmené d’urgence dans un hôpital de l’Essex le 19 mars parce qu’il avait du mal à respirer. Après quatre jours, Omar a été transféré vers les soins intensifs et intubé, écrit le «Mirror». «Et puis un jour j’ai reçu un coup de fil de l’hôpital qui me disait de me préparer au pire. J’ai dû regarder mes enfants de 4 et 2 ans et me demander comment j’allais leur annoncer que leur père était mourant», raconte Kaitlyn.

Bras droit paralysé, perte du langage

Pendant les quatre semaines qu’Omar a passées aux soins intensifs, des caillots de sang se sont formés dans son cerveau, provoquant deux AVC successifs qui lui ont fait perdre l’usage de son bras droit et du langage. Lors de son séjour cauchemardesque à l’hôpital, le Britannique a en plus contracté une double pneumonie, une septicémie et subi une défaillance cardiaque. Indestructible, il a défié tous les pronostics médicaux et a pu quitter les soins intensifs le 18 avril. Il poursu

«Il se débrouille très bien. Il n’a pas encore retrouvé son langage mais il fait des progrès», explique son épouse. Son bras est toujours paralysé, mais les médecins pensent qu’il pourra le récupérer à 90% d’ici à la fin de l’année. Kaitlyn espère que le cas de son mari pourra aider les spécialistes à avancer dans leurs recherches. «Omar a donné son consentement, alors les experts vont étudier son dossier médial et les informations de l’hôpital. Nous sommes heureux d’essayer d’aider quelqu’un d’autre», conclut-elle.

JOC