Les conducteurs de motos Jakarta ont fini de prouver qu’ils constituent une force réelle avec laquelle il faut négocier pour trouver des solutions.
Constitués de chômeurs endurcis qui avaient perdu tout espoir, ces jeunes ont saisi cette opportunité dans le secteur du transport pour gérer leur quotidien.
Très vite leur nombre a augmenté et ils se sont bien organisés pour défendre leur gagne-pain.
C’est avec “foula et fayda” qu’ils exercent leur “métier “.
Aujourd’hui, je crois après mûre réflexion que ces jeunes ne demandent qu’à travailler et ils pourraient bien nous valoir des satisfactions si on arrivait à les former, à les outiller et à les organiser afin de les reverser dans d’autres secteurs d’activité plus lucratifs et présentant plus de garanties.
Je pense à l’agriculture et à l’élevage, de la production à la transformation.
En effet, ces jeunes ont la force et l’engagement pour réussir dans ces domaines.
Il appartient à l’État de saisir la balle au rebond en mettant en place ou en réactivant les infrastructures nécessaires pour permettre à ces jeunes de se réaliser et de gérer dignement leur famille.
“Naniou dimbali khaléyi niou dane sen dolé”.
