Kédougou: reprise des enseignements-apprentissages pour les classes d’examen; les acteurs de l’éducation jouent leur partition

 

Contrairement à la réouverture des classes avortée du 02 Juin dernier, celle d’avant-hier, jeudi, s’est bien déroulée. L’ensemble des établissements accueillant les élèves des classes de CM2, troisième et terminales ont ouvert leurs portes au grand bonheur des apprenants.
Même si quelques inquiétudes persistent encore surtout par rapport aux désagréments de l’hivernage, les autorités locales de Kédougou ont fait d’énormes efforts pour rendre l’ouverture effective. Efforts au nombre desquels figurent la dotation de l’ensemble des établissements de la région en gels hydro alcooliques, en kits de lavage des mains, en masques de protection et en thermo flashs.

Aussi, les agents des services d’hygiène ont désinfecté les établissements de fond en comble. Un des plus grands lycées de Kédougou avec 200 candidats, Maciré Ba, a reçu au total 1250 masques de l’Inspection d’Académie. Ici, l’ensemble des mesures édictées par l’autorité administrative ont été respectées.

De l’avis du représentant du SAEMS dans la région de Kédougou M. Sané, par ailleurs professeur au lycée Maciré Ba, «franchement, les autorités ont fait de gros efforts sur tous les plans. Concernant les kits de protection, élèves comme enseignants ont reçu chacun 5 masques lavables, les thermo flashs sont disponibles et les mesures barrières ont été respectées. Aussi, la répartition des élèves dans les classes répond aux normes. Il arrive même qu’avec les séries scientifiques, nous ayons une dizaine d’élèves au lieu des 20 prévus ».

A l’autre bout de la région, dans le département de Saraya, le constat est le même. Oumar Lèye est l’un des professeurs qui enseignent dans le lycée. Pour lui, « les dispositifs inclus dans le protocole sanitaire ont été respectés à la lettre. Pour l’heure, nous n’avons que 3 masques lavables. Nous l’avons notifié au proviseur qui nous assuré que les 2 restants nous seront donnés dès ce lundi».

Pluvieuse par excellence, la région de Kédougou fait partie des nombreuses localités du Sénégal où la force ouvrière champêtre est assurée par les apprenants au grand dam des enseignants.

Toujours selon M. Leye, «le seul hic est la faible présence des élèves qui tardent à venir. Il est arrivé même que dans certaines salles de classes, des collègues se retrouvent avec 1 élève. Mais, ce n’est pas étonnant, car les travaux champêtres ont repris».

Papa Alioune DIENG