mplantation d’un CPFI au Cap Manuel : Des produits d’hygiène et d’entretien fabriqués en prison.

 

 

Plusieurs dizaines de détenus de prisons sénégalaises ont commencé à fabriquer des produits d’hygiène et d’entretien, a annoncé, dans Le Miroir, l’administration pénitentiaire. Le numéro spécial d’un magazine d’information informe que du savon liquide ou en morceau, de l’eau de javel, du gel hydro-alcoolique, entre autres produits, ont déjà été fabriqués à la prison du Cap Manuel, pour être utilisés en milieu carcéral et commercialisés.

Pour lutter contre la Covid-19, les détenus confectionneront même du savon en poudre. « C’est un véritable challenge que s’est lancée l’administration pénitentiaire en initiant ce projet qui lui donne la possibilité de mettre en pratique les activités liées à la réinsertion sociale des détenus », lit-on dans Le Miroir.  

En fait, l’administration pénitentiaire s’est dotée d’un Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI), implanté au Cap Manuel. Le CPFI, en tant qu’unité de production de taille modeste, fabrique des produits d’hygiène et d’entretien. Ces produits sont déjà homologués et certifiés conformes aux normes par le ministère du Commerce, a précisé l’administration pénitentiaire. Ils ont d’ailleurs étaient mis à la consommation et commercialisés sous la marque PNIPRO (Pénitentiaire propreté).

Des détenus, tous volontaires et payés, sont mobilisés

Les produits du CPFI bénéficieront d’abord aux détenus et aux services de l’Administration pénitentiaire. « L’essentiel des produits du CPFI va servir à approvisionner les établissements pénitentiaires », renseigne la structure dirigée par Jean B. Bocandé. 

L’unité de production de la DAP « va fournir aux établissements pénitentiaires des produits dont ils ont besoin dans le cadre de maintien de la propreté des lieux de détention », nous apprend-on.

Une soixantaine de détenus, tous volontaires et payés, sont mobilisés. « Le CPFI pourra former et employer soixante (60) détenus pour un travail rémunéré. L’objectif étant d’offrir une formation et de l’activité aux détenus d’une part et d’autre part de leur assurer un pécule. La direction de l’Administration pénitentiaire a pris dès le début de l’année l’engagement de faire de 2020, l’année de la réinsertion sociale », indique le numéro spécial d’un magazine d’information de l’Administration pénitentiaire.

Dakaractu