Tambacounda : 650mm de pluies, c’est la moyenne régionale cette année, jusqu’ici. ( Drdr)

 

 

Le directeur régional du développement rural a fait le point de la situation pluviométrique et celle des cultures. Face à la presse qui a saisi l’occasion, Sada Ly a présenté une situation pluviométrique satisfaisante dans toute l’étendue du territoire régional.

Partout dans les 30 stations, elle est excédentaire, se felicite-t-il. Il y a même par endroits où, il est noté un doublement des quantités d’eau tombées, comparé à l’année dernière. Prenant l’exemple sur Koussanar, plus de 520mm de pluies y sont enregistrées contre seulement 291mm en 2019. Il y a aussi des zones où, c’est plus de 800mm de pluies qui y sont enregistrées.

Toutes les stations sont excédentaires ce qui fait que la moyenne tourne autour de 650mm actuellement pour la région au niveau des 30 postes suivis.

De bonnes perspectives de récoltes.

“Actuellement, il est bon de voir la verdure qu’offrent les cultures”, a soutenu, le Drdr. Toutes les cultures se portent bien. Il y a aussi moins d’attaque des chenilles, des sauteriaux et des cantarides.

Ce qui fait qu’il y a de bonnes perspectives de récoltes, d’autant plus qu’il est annoncé des pluies jusqu’en fin octobre par la météo.

Déjà, les premières récoltes sont en train d’être menées. De Koumpentoum à Goudiry jusqu’au plus profond des zones de Bakel, les paysans sont en train de récolter.

Que ce soit l’arachide, le maïs, la pastèque, le Niébé, toutes ces spéculations sont visibles partout dans ces contrées.

Pour cette année, il a été noté trois vagues de semis, informe-t-il. En fin mai, au début du mois de juillet et en fin juillet aussi.

La nouveauté, dira le Drdr, c’est qu’il y a eu beaucoup plus de superficies emblavées  que l’année passée. C’est pourquoi aussi, les productions vont être naturellement plus importantes.

Si vous parcourez la brousse, vous vous rendez compte que beaucoup de superficies sont emblavées cette année, se felicite-t-il, non sans inviter la presse à faire un grand champ.

Par Abdoulaye FALL