Tambacounda : 4 cas de fièvre jaune recensés à kidira, Le ministère de la Santé lance la riposte à Tamba et Kédougou.

 

L’apparition de cas de fièvre de jaune dans le district sanitaire de kidira, il y a de cela quelques mois, inquiète le ministère de la Santé publique et de l’action sociale. 4 personnes y ont été recensées porteuses de la maladie dont 2 décès causés.

Le combat contre le Covid19 n’a pas encore fini, voilà qu’une autre maladie tout aussi mortelle frappe aux portes du pays. Il s’agit pour cette fois-ci de la fièvre jaune. C’est à l’est du Sénégal, à kidira, qu’il a fait sa première apparition avec déjà, 2 décès causés, a informé, le ministère de la Santé publique à travers, le coordonnateur du programme élargi de vaccination qui était en déplacement à Tamba. Selon le Dr Ousseynou Badiane, 4 cas de fièvre jaune ont été recensés au niveau du district sanitaire de kidira où s’est déclenché le foyer. Parmi les personnes touchées, précise, la blouse blanche, 2 en sont mortes. Ce qui avait poussé le niveau central a mené une mission d’investigation pour mieux mesurer le degré de contamination et évaluer le risque de propagation. Les conclusions avaient donné un risque élevé de contamination si, des mesures adéquates ne sont pas prises. Ce que la tutelle a compris en envisageant cette campagne de vaccination de riposte qui en est à sa phase de mise en œuvre. Il s’agit d’une campagne de vaccination que les équipes vont dérouler dans les deux régions de Tambacounda et Kédougou. A partir du 15 courants, les équipes seront sur le terrain pour vacciner les populations. Toutes les populations dans les districts sanitaires de Tamba et de Kédougou sont ciblées excepté celles des districts de Koumpentoum et de Makacolibantan, a laissé entendre, le Dr Badiane du Pev. Appelant les populations à se faire vacciner, il a rappelé toute la dangerosité de la maladie qui souligne-t-il, a un taux de létalité qui avoisine parfois, les 50%. Sur le mode de transmission, le coordonnateur du Pev de signaler qu’elle peut se faire d’une personne malade à une personne bien portante par le canal de moustiques. D’où l’importance de la vaccination qu’il exhorte de respecter pour épargner le pays d’une épidémie. Il termine en signalant que l’évaluation a révélé que les populations infectées sont celles qui n’ont pas été vaccinées.

 

 

Abdoulaye FALL/ www.tambacounda.info/