Décès d’une élève en classe de 4e des suites d’une crise cardiaque lors d’un cours d’EPS à Diass : les exigences du SEEPSS

 

Le Syndicat des Enseignants d’Education Physique et Sportive du Sénégal (SEEPSS ) affilié à la CNTS/FC, dans un communiqué transmis à Dakaractu, marque son soutien et sa solidarité à l’endroit de leur camarade Ndèye Yacine Dia en service au CEM de Tchiky à l’occasion du décès de l’élève en classe de 4e Amy Collé Ndour, décédée des suites d’une crise cardiaque survenue après avoir participé à un cours d’Éducation Physique et Sportive. Cet énième incident survenu dans le cadre des enseignements apprentissages, remet sur la table la lancinante question de la visite médicale avant le démarrage des cours, fait constater le syndicat. Selon eux en effet, lors du congrès constitutif du syndicat, l’application des textes rendant obligatoire la visite médicale avant le début des cours d’EPS a été réitérée en termes de préoccupation majeure des enseignants d’EPS.
« Il faut noter que déjà en 2016, le 21 septembre précisément, le Ministre Serigne Mbaye Thiam avait annoncé l’institutionnalisation de la visite médicale des élèves à l’ouverture des classes. Mais force est de constater le manque d’intérêt et de considération des autorités au premier chef, le Ministère de l’Education qui n’accorde aucune importance à cette demande qui peut être assimilée à une bombe à retardement pouvant parfois porter préjudice aux élèves et aux enseignants d’EPS qui font l’objet de stigmatisation ou de menace de mort parfois même », regrette la même source.
Le SEEPSS condamne ainsi le mutisme des autorités depuis l’éclatement de cette affaire et exige que des mesures soient prises et des dispositions idoines mises en place. Il exige aussi une assistance et une protection des enseignants dans de pareilles situations. Et enfin l’installation de centres médico-sociaux dans les Inspections d’Académie et les Inspections de l’Education et de la Formation.
Le SEEPSS pour finir, a interpellé les parents d’élèves sur la nécessité d’informer les chefs d’établissement dès la rentrée des classes sur les éventuelles pathologies de leurs enfants pour une prise en compte de celles-ci dans les enseignements d’éducation physique et sportive.

Dakaractu