Atelier de planification et de formation sur les droits humains et les méthodologies participatives par Amnesty International

 

 

La section Sénégalaise d’Amnesty International, à travers le programme Education aux Droits Humains (EDH), a organisé du 26 au 28 mars 2021, un atelier de validation du plan d’action national du projet : « Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF ». L’atelier s’est déroulé à l’auberge Kayokulo Guest house, château d’Eau à Bignona. L’ouverture de l’atelier a été présidé par M. Serigne Mapathé Samb chef du service départemental de l’action sociale de Bignona.

L’objectif de l’atelier était de permettre aux partenaires et membres d’Amnesty d’avoir une vision plus claire de la mise en œuvre du programme sur le terrain avec les différentes cibles que sont les populations, les élèves, les enseignants, les élus locaux et autres parties prenantes.

En plus les modules développés permettront de renforcer leur expertise sur les Droits Humains, les méthodologies participatives pour mettre en œuvre des programmes d’éducation aux Droits Humains.

Pour la petite histoire, de 2018 à 2020, Amnesty a mis en œuvre dans 35 communautés un projet intitulé « Réduire les taux de mutilations génitales féminines et les mariages précoces et forcés chez les filles au Sénégal ». Par diverses méthodologies participatives, Amnesty a pu toucher directement 38028 personnes.

Dans ce cadre et sur la base des évaluations internes et externes faites sur le terrain, Amnesty International est en train de consolider le travail déjà entamé et mettre à l’échelle les résultats obtenus à travers un nouveau projet intitulé « Renforcer les mécanismes de protection des MGF et des mariages précoces » selon la coordonnatrice nationale du programme Education aux Droits Humains d’Amnesty International/Sénégal Mme Aminata Dieye.

Durant ces trois jours plusieurs modules seront développés par d’éminents spécialistes sur des domaines précis : « la présentation des résultats du projet sur la réduction des MGF et des mariages précoces et forcés, la présentation du nouveau projet, l’introduction à la protection et les mécanismes de protection d’Amnesty International, l’évaluation d’impact, les méthodologies participatives (les différentes formes avec leurs forces et leurs faiblesses… par Mme Aminata Dieye ; Introduction sur la planification stratégique et le suivi/évaluation par Baboucar Dji Coly de l’ONG justice et Développement de Bignona ; pourquoi l’EDH ? par Abdou Diémé coordonnateur Ecoles Amies des Droits Humains de Bignona et membre de la facilitation de l’atelier ; les MGF et les mariages précoces par Mme Nadine Bassène sage-femme d’Etat ; Introduction à la facilitation par le doyen Souhaibou Sané président groupe Amnesty à v Bignona et membre des facilitateurs ; Introduction à la protection de l’enfant par M. Elhadj Abdoulaye Diouf responsable AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) de Bignona.

Après avoir parcouru et exploré ensemble tous ces modules, les facilitateurs mettront à la disposition des participants des outils pertinents pour une meilleure mise en œuvre du projet sur le terrain.

L’atelier s’est déroulé dans les règles de l’art et c’est le lieu de saluer Mme Aminata Dieye et son équipe qui n’ont ménagé aucun effort pour mettre les participants dans un environnement de travail convenable.

Aussi, saluer la participation active des participants et participantes venus de partout (Bakel, Tamba, Kédougou, de tous les coins et recoins de la verte Casamance) avec leur savoir, savoir-faire et savoir-être. Ils ont fait preuve d’engagement, de réceptivité, d’ouverture d’esprit et d’abnégation. D’ailleurs, l’intensité des discussions au sein des travaux d’atelier et des plénières le prouve à suffisance.

Il s’agira maintenant de se servir de tous ces acquis dans l’exercice de la mission de mise en œuvre du nouveau programme sur le terrain. Un terrain exigeant en termes d’attitude et d’aptitude mais aussi en termes de tenue et de retenue.

La réussite du programme dépendra dans une large mesure du « Agir Ensemble pour la Promotion et la Protection des Droits Humains ».

Nous prions à fin que Dieu nous éclaire et nous accompagne dans cette noble mission qu’est la Protection des Droits Humains ici et ailleurs.

Abdou Khadre Mané /