La part de vérité de Me Sidiki Kaba sur l’affaire Ousmane Sonko : « L’État ne fera pas pédale-douce. L’action judiciaire suivra son cours… »

 

 

Le gouvernement face à la presse reprend son format habituel pour tenir informé les sénégalais sur la situation sociopolitique du pays. Il est question donc d’évoquer les événements qui se sont déroulés en début mars. « Rien ne m’importe plus que la préservation de ce qui forme la nation sénégalaise », avait dit le président de la République Macky Sall.

Ainsi, ce matin, le ministre des forces armées, Me Sidiki Kaba a fait face à la presse pour dérouler le mémorandum sur les événements regrettables qui se sont déroulés récemment. Me Sidiki Kaba estime que « ce qu’il faut retenir, c’est la part de vérité du gouvernement sur ces événements car, il faut édifier l’opinion sur ces événements ».

Le ministre des forces armées, situant le contexte, considère que « la pandémie de covid-19 n’est pas à occulter car, elle a secoué le monde, ne laissant pas bien entendu, le Sénégal exempté des conséquences. Il fallait, pour faire face à ces défis », estime le ministre, qu’il y ait beaucoup de sérénité de la part du gouvernement.

Le ministre des forces armées, toujours en contextualisant, évoque les mesures prises par l’État à travers l’état d’urgence, le couvre-feu, et d’autres initiatives pour endiguer la propagation du virus.

Le ministre des forces armées soulignera également ce prétexte qui a été constaté par « cette plainte d’une citoyenne contre un autre citoyen qui est connu de l’espace politique. Ce que je veux dire en ce qui concerne l’action judiciaire, c’est que l’État ne freinera pas l’action qui a été enclenchée. Elle suivra son cours, car la justice étant indépendante, va continuer son travail ».

Le ministre des forces armées reviendra sur les accusations qui ont été portées contre l’État, notamment sa légitimité qui a été fortement contestée, la violation massive des droits de l’Homme au Sénégal qui est aussi une accusation excessive.

Me Sidiki Kaba rappelle que « l’État du Sénégal n’a pas de leçon à recevoir en matière de respect des droits de l’Homme ».

La troisième affirmation est liée à ce qui a été considéré comme une accusation de l’État qui devrait être mis devant ses responsabilités en faisant face à la Cour pénale internationale.

dakaractu /