Le Cipacs pose le débat sur la “sécurité et la stabilité en Islam”

 

Le forum sur la sécurité et la stabilité en Islam a vécu ce dimanche au Centre Islamique Pour l’Appel au Coran et à la Sunnah. Un événement de haute facture parce qu’il répond aux exigences de l’heure. Une initiative saluée à l’unanimité par le parterre de personnalités présentes au forum.

Le thème à savoir la “sécurité et la stabilité en Islam” a été débattu et analysé sous l’angle religieux, social et économique.

Sous l’aspect religieux, il est ressorti dans les différentes communications la convention signée par le Prophète (PSL) en son temps à Médine entre les musulmans, les chrétiens et les juifs pour la sauvegarde des intérêts des uns et des autres.

Dans l’aspect social, l’on ne peut parler de sécurité et de stabilité si toutefois les conditions ne sont pas réunies quand il s’agit de vaquer à ses occupations ou prétendre à aller au travail ou même se payer le luxe de de faire le marché. Tout çà n’est possible que dans la paix, la sécurité et la stabilité.

Sur le plan économique, il fallait convoquer un peu l’histoire de la première à la deuxième guerre mondiale en passant par la pandémie de la Covid19. Le directeur de l’ADEPME révéle qu’avec cette pandémie qui a frappé le monde entier, deux(2) facteurs ont été déterminants et ont retenu l’attention de l’opinion, il s’agit d’une guerre sanitaire et une guerre économique.

Selon Idrissa DIABIRA, l’urgence est de réduire l’impact de la crise économique causée par la pandémie de la Covid19 puisque des études ont montré que 830 entreprises ont su résister aux contrecoups de la crise économique née de la pandémie à coronavirus et plus de 50% des entreprises ont cessé de fonctionner avec leur corrollaire de licenciements et de fermetures tous azimuts.

Mais malgré tout, à en croire Idrissa Diabira, l’État du Sénégal a fait un effort pour éviter à certaines entreprises de mettre la clé sous le paillasson.

Poursuivant, le Directeur général de l’ADEPME conseille aux jeunes de rester au pays et de travailler tout en donnant l’exemple d’un jeune agriculteur qui est à Hamady Ounaré au Fouta.

Ce qui est de la sécurité et de la stabilité, comme la communauté soninké n’attend rien de qui que ce soit, il faut faire s’approprier de cet appel de l’ancien Président Américain John KENNEDY :” N’attend jamais de ce que ton pays peut faire pour toi mais plutôt de ce que tu peux faire pour ton pays.” confie M. Diabira aux jeunes .

Igfm