FRANCE: Les militaires signataires de la tribune vont être sanctionnés

 

Les militaires signataires d’une tribune controversée dénonçant le «délitement» de la France et appelant à «soutenir les politiques» qui œuvreront contre vont être sanctionnés.

Les militaires français signataires d’une tribune controversée dénonçant le «délitement» de la France encourent la radiation ou des sanctions disciplinaires, a annoncé mercredi soir le chef d’état-major des Armées.

La vingtaine de généraux en «deuxième section» signataires — proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés — risquent «la radiation, donc la mise à la retraite d’office», a déclaré le général François Lecointre au quotidien «Le Parisien».

«Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation», a précisé le général Lecointre. «Je souhaite que leur mise à la retraite d’office soit décidée», a-t-il relevé.

Les 18 soldats d’active identifiés – dont quatre officiers – parmi les centaines de signataires recevront pour leur part «des sanctions disciplinaires militaires», a précisé le général, en évoquant des sanctions «plus fortes pour les plus gradés».

La ministre de la Défense Florence Parly a demandé lundi des sanctions à l’encontre des signataires, jugeant leurs «actions inacceptables» et «irresponsables». «Je leur conteste à tous (…) le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade», a ajouté le général Lecointre.

Il a réfuté toutefois toute radicalisation d’extrême droite au sein des armées. «L’armée est républicaine, elle n’est pas politisée (…) Elle est à l’image de la société française», a-t-il assuré, en dénonçant «une tentative de manipulation inacceptable» de l’institution militaire par les généraux signataires.

La tribune, publiée par le magazine «Valeurs Actuelles» le 21 avril, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Les signataires dénoncent le «délitement» qui frappe selon eux le pays et se disent «disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation».

(AFP)

Les militaires français signataires d’une tribune controversée dénonçant le «délitement» de la France encourent la radiation ou des sanctions disciplinaires, a annoncé mercredi soir le chef d’état-major des Armées.

La vingtaine de généraux en «deuxième section» signataires — proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés — risquent «la radiation, donc la mise à la retraite d’office», a déclaré le général François Lecointre au quotidien «Le Parisien».

«Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation», a précisé le général Lecointre. «Je souhaite que leur mise à la retraite d’office soit décidée», a-t-il relevé.

Les 18 soldats d’active identifiés – dont quatre officiers – parmi les centaines de signataires recevront pour leur part «des sanctions disciplinaires militaires», a précisé le général, en évoquant des sanctions «plus fortes pour les plus gradés».

La ministre de la Défense Florence Parly a demandé lundi des sanctions à l’encontre des signataires, jugeant leurs «actions inacceptables» et «irresponsables». «Je leur conteste à tous (…) le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade», a ajouté le général Lecointre.

Il a réfuté toutefois toute radicalisation d’extrême droite au sein des armées. «L’armée est républicaine, elle n’est pas politisée (…) Elle est à l’image de la société française», a-t-il assuré, en dénonçant «une tentative de manipulation inacceptable» de l’institution militaire par les généraux signataires.

La tribune, publiée par le magazine «Valeurs Actuelles» le 21 avril, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Les signataires dénoncent le «délitement» qui frappe selon eux le pays et se disent «disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation».

(AFP)