Macky Sall à Kédougou: “Les médecins recrutés seront tenus de rester 5 ans dans les régions’’

 

 

Les médecins qui seront affectés dans les régions de l’intérieur du pays auront désormais l’obligation d’y rester pendant cinq ans, après leur recrutement, a annoncé le chef de l’Etat, Macky Sall. “J’ai dit au ministre de la Santé et de l’Action Abdoulaye Diouf Sarr que pour les recrutements des médecins et spécialistes qui se feront, les personnels qui seront choisis auront l’obligation de rester cinq ans dans les régions. Ça sera une obligation”, a-t-il dit lors d’une cérémonie officielle dans le cadre de sa tournée dans la région de Kédougou (sud-est).

Pour Macky Sall, il n’est pas juste que les populations des régions périphériques, comme Kédougou, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor et Matam ne puissent pas avoir de médecins spécialistes. “Nous avons tous le droit d’être soignés. Toutes nos régions, proches ou éloignées, sont d’égale dignité et méritent un accès équitable aux soins avec un personnel de santé de qualité”, a-t-il fait savoir.

Le président Sall a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale et à son collègue du Pétrole et des Energies de “concevoir en tout urgence” un programme spécial de petites centrales solaires pour assurer l’autonomie énergétique des hôpitaux. “Il sera très difficile pour le management de l’hôpital avec les consommations d’électricité de trouver un équilibre dans la gestion”, a souligné le président Sall.

Le chef de l’Etat a eu une journée marathon à l’étape de sa tournée à Kédougou. Il a lancé, à Tomboronkoto, une localité de la région, un programme d’électrification de 2. 000 villages.

Le président de la République a ensuite procédé à la mise en service du réseau électrique de trois villages et inauguré le système d’alimentation en eau de la ville de Kédougou.

Il a également visité le chantier de la route Kédougou-Salémata et lancé les travaux de PROMOVILLES dans le chef-lieu de la région.

Il a terminé sa journée par l’inauguration de l’hôpital régional Amath Dansokho. D’un coût de 20 milliards de francs CFA, l’infrastructure hospitalière a une capacité de 150 lits.

APS /