Sommet du G7: La phrase de Macron qui a fait péter les plombs à Trump.

 

L’ex-président des États-Unis a visiblement mal vécu la chaleureuse rencontre entre le dirigeant français et Joe Biden. Il a fulminé dans un communiqué.

On l’imagine assez facilement en train de fulminer devant son écran de télévision. Donald Trump a observé d’un très mauvais œil la rencontre chaleureuse entre Joe Biden et Emmanuel Macron lors du sommet du G7 organisé en Angleterre. Banni de Twitter, Facebook, Instagram YouTube et Snapchat après l’assaut du Capitole en janvier dernier, l’ex-président des États-Unis a tout de même tenu à partager le fond de sa pensée. C’est donc par voie de communiqué que le républicain s’est exprimé. Et il en a gros sur la patate.

Donald Trump a visiblement peu goûté une phrase prononcée par le président français lors de ce sommet: «C’est bien d’avoir un président américain qui fait partie du club et a très envie de coopérer. Vous avez démontré que le leadership, c’est le partenariat», a déclaré Emmanuel Macron à propos de Joe Biden. Une déclaration sonnant comme une pique adressée à l’ancien locataire de la Maison-Blanche, qui fulmine: «Lui et beaucoup d’autres dirigeants avant lui, en France et dans toute l’Europe, arnaquaient les États-Unis comme jamais auparavant. Nous avons été traités de manière très injuste avec d’horribles accords commerciaux et en payant une grande partie pour leur défense», rétorque-t-il.

Donald Trump rappelle ensuite l’un de ses slogans, «l’Amérique d’abord», et pronostique avec amertume un retour vers «le passé», quand les pays comme la France «profitaient des États-Unis», rapporte «Le Figaro». «C’est pourquoi, bien sûr, ils aiment Biden parce que maintenant ils seront autorisés à reprendre leurs anciennes méthodes d’escroquerie. (…) Si j’étais un dirigeant de ces pays, moi aussi je préférerais Biden au président Trump», s’énerve l’ancien président. Il ajoute que ces pays «vont maintenant s’enrichir aux dépens des États-Unis, comme ils l’ont fait par le passé, jusqu’à ce qu’un changement soit opéré.»

Sans les esclandres ou portes claquées de l’époque Trump, le premier sommet du G7 de Joe Biden s’est terminé dimanche sur des promesses d’agir ensemble, entre alliés, contre la pandémie et le réchauffement climatique, tout en défiant la Russie et la Chine. La rencontre de trois jours en Cornouailles, la première en personne en presque deux ans, marquait le retour des contacts directs entre dirigeants du Royaume-Uni, États-Unis, France, Allemagne, Italie, Japon et Canada.

(joc/afp)