Saly – Plaintes pour escroquerie foncière : Le fils du maire Ousmane Guèye sali

 

 

Le fils du maire de Saly a été arrêté hier par la Brigade de recherches de Saly pour escroquerie foncière. D’après une source proche du dossier, le fils de Ousmane Guèye est un coutumier des faits. A moins qu’il ne transige, ce dernier sera déféré au Parquet aujourd’hui.

Par Alioune Badara CISS(Correspondant) – Les litiges fonciers sont devenus monnaie courant dans le département de Mbour à cause de l’enjeu que constitue la terre aujourd’hui. Le département de Mbour abrite presque plus de 80% des projets du Pse, ce qui ne manque pas d’aiguiser les appétits pour la plupart des investisseurs qui sont souvent victimes des prédateurs fonciers. Malgré la présence de la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos), qui a réussi à régler une très grande partie du phénomène, les prédateurs fonciers parviennent à faire leur sale boulot et c’est souvent avec la complicité des collectivités territoriales. Dans le département, ces bandits fonciers sont souvent démasqués au niveau des communes de Mbour, Mali­counda et Saly. D’ailleurs, Ibrahima Guèye, le fils du maire de Saly, est depuis hier dans de beaux draps, car il a été arrêté par la Brigade de recherches de Saly pour escroquerie foncière.
Selon notre source, le fils du maire de Saly n’en est pas à son premier coup, car il aurait vendu des parcelles appartenant à plusieurs personnes qui ont toujours porté plainte,  mais sans suite. Mais dès l’annonce de son arrestation, plusieurs victimes ont convergé vers la Brigade de recherches pour réactiver leurs plaintes. A défaut de transiger, Ibrahima Guèye sera déféré au Parquet pour répondre de ces accusations portées contre sa personne.
La commune de Saly, qui était partie intégrante de la commune de Malicounda, est minée par des litiges fonciers, beaucoup de citoyens, qui avaient obtenu des actes administratifs de l’ancienne communauté rurale, souffrent énormément aujourd’hui, car ils peinent à être régularisés. D‘au­tres, qui n’ont pas eu la chance, ont tout simplement perdu leurs parcelles et c’est souvent avec la complicité d’agents véreux de la municipalité, qui n’hésitent pas falsifier des actes administratifs. Le même constat est  noté dans la commune de Mbour où une parcelle peut être attribuée à deux voire trois personnes ou être vendue à autant de personnes aussi.

lequotidien.sn /