Procès «Apollo 21» à Madagascar : Paul Rafanoharana réfute toute accusation d’assassinat

 

Deuxième jour d’audience à Madagascar, pour le procès de l’affaire « Apollo 21 », nom donné à cette tentative supposée de coup d’Etat et d’assassinat du président de la République. La demande d’abandon des poursuites pour vices de procédures, requise lundi par la défense, n’a pour le moment pas eu de réponse. Aussi, la journée de mardi a été exclusivement consacrée à l’audition du Franco-Malgache Paul Rafanoharana, l’un des cerveaux présumés de l’affaire.

A la barre, le quinquagénaire, saint-cyrien, dont le nom avait été évoqué au début de l’année pour remplacer l’actuel Premier ministre, s’est plié à 6h de questions provenant des avocats généraux, de la juge, de ses propres avocats ainsi que de ceux des 19 autres accusés. L’homme, très introduit dans les milieux politiques comme économiques, ne nie pas avoir imaginé un moyen d’assainir l’entourage du président. Il réfute cependant toute accusation d’assassinat.

« Je considère que ce n’est pas un crime que d’avoir pensé à neutraliser la mafia qui nuit au pays et que d’avoir voulu aider un président prisonnier de luttes d’influences », clame Paul Rafanoharana, face aux jurés. Avouant avoir rédigé le fameux document de deux pages, à l’origine de l’affaire, dans lequel sont listés différents postes de dépenses pour mener une opération commando, il tient toutefois à nuancer : « Je n’ai pas élaboré un projet mais une esquisse de budget. »…..

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