Tambacounda : Djibril Mar Diop, pdg de l’entreprise Global business, ” faire de la zone de Missirah un hub fruitier et céréalier “. 

 

D’ici à l’an 2025, notre objectif est de faire de la région de Tambacounda plus précisément de la commune de Missirah, un véritable hub fruiter et céréalier “, telles sont les ambitions de l’entreprise agricole, Global business. Son président directeur général qui offrait un ndogou spécial à Bira, aux populations riveraines de ses aménagements, l’a fait savoir à l’issue d’une visite guidée dans les plantations.

Ses champs s’étendent à perte de vue. Dans les aménagements, il y est développé presque toutes les spéculations. Du piment aux aubergines en passant par les légumes et autres agrumes jusqu’aux anacardes et autres oseilles, tout y est cultivé. Les plantations s’étendent sur plusieurs dizaines d’hectares. Un seul objectif semble motiver, Djibril Mar Diop, c’est de faire de la zone de Bira située dans la commune de Missirah, un hub fruitier et céréalier.

“Le pays peut bien être autosuffisant en fruits et légumes”. C’est l’avis du pdg de l’entreprise agricole Global business. Pour Djibril Mar Diop, il y a l’espace, il suffit juste d’une bonne politique agricole. Ici à Bira, localité où se trouvent ses aménagements, l’on est séduit à la première vue des plantations. Le Gombo est exploité sur des dizaines d’hectares. Le piment de même que le maïs ont fait ma fierté la saison dernière, a fait savoir, le pdg de l’entreprise. Nous en avions vendu plusieurs dizaines de tonnes. ” Rien qu’avec le maïs, il a été récolté des centaines de tonnes” a exulté, l’agriculteur. Durant la saison des pluies comme en contre saison, nous faisons des productions. Partout dans les champs, il y est fait des aménagements pour pouvoir produire aussi bien en saison normale qu’en contre saison. Nous voulons juste un meilleur accompagnement de l’état pour que notre rêve de faire de site un hub fruitier et céréalier se réalise.

Plus d’un million de plants fruitiers préparés.

D’ici deux ans, si tout se passe comme prévu, il va être récolté une importante quantité de fruits dans les champs. Que ce soit pour les mangues, les citrons, les oranges, la mandarine, nous prévoyons d’en produire d’importantes quantités. Ce qui va considérablement contribuer dans l’atteinte de l’autosuffisance en fruits du pays. Et surtout diminuer les exportations en fruits. Déjà, les pépinières sont aménagées. Et plus d’un millions de plants son préparés. Il y en a des anacardes, des manguiers, les agrumes ( orangers, citronniers, mandarines, etc ). C’est plus d’un million de plants rien que pour la production fruitière qui sont préparés dans les pépinières. Ils vont tous être greffés pour améliorer les rendements. Notre objectif est de produire à terme plus de 250 mille tonnes de fruits. Ce qui permettra de mettre un terme à l’exportation des produits fruitiers depuis la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Un secteur pourvoyeur d’emplois.

Dans les aménagements situés dans la commune de Missirah dans le village de Bira, plusieurs personnes y sont employés. Au début des travaux en 2015, moins d’une centaine de personnes y travaillaient. Aujourd’hui, c’est près d’un millier de personnes qui s’activent dans les champs. Avec une prédominance des jeunes. Ce qui fait que l’entreprise est un vrai pourvoyeur d’emplois, note, son pdg. Et sous peu, nous serons à 1500 emplois dans les champs. Les travailleurs nous viennent de partout dans le pays. Il y a des jeunes de toutes les régions du pays dans les périmètres. Mieux, ajoutera, l’agriculteur en chef dans ces aménagements, l’entreprise Global business est en link avec plusieurs structures qui s’activent dans le domaine agricole. Ce qui fait que même des étudiants des universités nous sont envoyés pour leur stage pratique. Que ce soit les techniciens supérieurs en agriculture comme les ingénieurs, à chaque fois nous en recevons pour les besoins de leur stage pratique. Et c’est pourquoi, l’état doit nous accompagner et nous soutenir, a imploré, M. Diop. Imaginez à nous seul on est à près d’un millier de jeunes recrutés. Et tous sont logés, nourris sans bourse délier. C’est l’entreprise qui prend en charge toute la restauration et le logement des jeunes. Donc, l’état doit nous soutenir et nous appuyer. Car, explique-t-il, nous l’accompagnons dans sa politique d’emploi des jeunes. Le pdg de l’entreprise de préciser, nous ne voulons pas que l’état nous offre gratuitement de l’argent. Nous voulons juste qu’il puisse nous servit de garantie auprès des institutions financières pour que nous accédions aux financements. Si cela est fait, ce serait une grosse épine de ôtée à nos pieds.

Il faut juste préciser que c’est en marge d’un Ndogou qu’il offrait aux populations de 10 villages riverains des aménagements qu’une visite guidée a été faite dans les champs par la presse.

Abdoulaye Fall /