À la Une: ça bouillonne à la Cour constitutionnelle, Kaluba, un départ controversé

 

C’est à la Une d’Africanews. Le trihebdomadaire qui commente la fin mouvementée de Dieudonné Kaluba Dibwa à la tête de la haute cour :  « Une fin qui laisse l’opinion dans un questionnement sans précédent, écrit le tabloïd qui poursuit : … La cour constitutionnelle a procédé mardi 10 mai au tirage au sort à l’issue duquel le juge Dieudonné Kaluba s’est vu obligé de plier bagages. En même temps que lui, le juge Prince Funga ».

Pour sa part, l’hebdomadaire The Post titre : « Pas très docile, Kaluba évincé ». Entre le juge constitutionnel qui a lavé Matata Ponyo et l’avocat qui avait plaidé pour « le crime intellectuel » de Vital Kamerhe, explique The Post, « le régime ne se sent pas plus rassuré quant à la loyauté de cet intello qui obéirait plus à ses livres qu’à la volonté politique qui l’a fait passer de l’ombre à la lumière ». Selon les confrères de ce journal, « Autour du fameux tirage au sort qui a conduit à l’éviction de Dieudonné Kaluba, il règne une grosse confusion sur le déroulement de cette procédure prévue par les dispositions de la loi organique du 15 octobre 2013 et encadré par le règlement intérieur de la haute cour. Une confusion qui jette un épais nuage davantage sur l’interprétation du délai de tirage au sort que sur les modalités de désignation de hauts magistrats de cette cour ».

« Le président Kaluba out ! »

Peut-on lire dans le quotidien Le Phare avant cette question : le temps des juges à vie à la Cour constitutionnelle ? L’organisation a connu le mardi 10 mai l’inévitable épreuve du renouvellement de sa composition. Un tiers ont été renouvelés après une échéance de quatre ans et non trois comme prévu par la Constitution. « En principe, explique le quotidien, l’élégance aurait dû être mise à l’avant plan au sein de la plus haute juridiction du pays. Hélas, constatent les confrères du Phare, même ici les hauts magistrats sont devenus prisonniers des clans politiques. Ainsi, conclut le journal, il est en train de naître en son sein, la caste des juges à vie, entendez ces magistrats qui rêvent de siéger à la Cour constitutionnelle jusqu’à la fin de leur vie ».

Félix Tshisekedi  décidé de s’attaquer aux responsables des contre-performances au sein des FARDC

Enfin dans le journal L’Avenir, un autre quotidien : discipline au sein de l’armée, Tshisekedi tape du poing sur la table. Selon ce journal, Félix Tshisekedi s’est adressé aux officiers militaires dans un séminaire sur l’éthique et la déontologie. « Le chef de l’Etat a démontré que les résultats engrangés aujourd’hui au niveau sécuritaire ne sont pas à la mesure des efforts fournis pour doter l’armée d’instruments nécessaires et utiles à son action » rapporte L’Avenir. Et d’ajouter : « Mais cette fois, le commandant suprême est décidé à s’attaquer à ceux qui sont responsables de ces contre-performances ».

rfi.fr