Tambacounda: entre 2021 et 2022 Plus de 20 sites d’orpaillage clandestins fermés et 500 orpailleurs étrangers arrêtés

 

Vendredi, la zone militaire N°4 regroupant les régions de Tambacounda et Kédougou a célébré la journée mondiale des forces armées à Tambacounda. A cette occasion, le commandant de la zone militaire N°4, colonel Boubacar Touré, a fait savoir que leurs efforts pour protéger les ressources naturelles a abouti, au cours de l’année 2021- 2022, à la fermeture de 20 sites d’orpaillage clandestins et à l’arrestation de 500 orpailleurs clandestins.

D’importants matériels ont également étaient saisis dans ces sites clandestins. Dans le Sénégal oriental, la gendarmerie a également, dans cette mission de protection de l’environnement, participé à la lutte contre la coupe illicite de bois et le braconnage. La célébration de cette 19e édition a été également un prétexte pour honorer tous les membres des forces armées pour les sacrifices consentis au quotidien et les anciens combattants. Il s’agissait aussi de communier avec les populations, en leur expliquant les activités de l’armée. Ainsi, à Tambacounda, la journée consacrée à l’armée a été élargie à toutes les forces de l’ordre et de sécurité.

« Cette journée des forces armées est élargie aux autres forces de sécurité, pour en faire une journée des forces de défense et de sécurité», a renseigné le colonel Touré. En effet les Eaux et forêts, les sapeurs-pompiers ont tous pris part à l’événement. Il estime que ce choix est dû au contexte d’insécurité de la zone qui exige une anticipation. C’est pour cela qu’il est nécessaire de mettre en place, selon le commandant, «une dynamique de réponses de collectives pour faire face à toutes formes de menaces».

D’ailleurs, cette année, la cérémonie a eu pour thème : «Forces armées et préservation des ressources naturelles». Il est admis que la dégradation croissante de l’environnement induit inévitablement une insécurité, ainsi que la multiplication et l’intensification des dommages et risques environnementaux et sanitaires liés à l’insalubrité publique. La dégradation de l’environnement, en constituant un facteur aggravant, mais prédominant d’insécurité, est devenue une préoccupation grandissante de la puissance publique, dont la principale mission est la garantie du maintien de l’ordre public.

C’est dans ce cadre, explique Colonel Touré, qu’évoluent les activités militaires. Celles-ci intègrent au sein de leur fonctionnement la préservation de l’environnement, afin de lutter contre les risques d’insécurité et de troubles à l’ordre public. De ce fait, les activités militaires jouent donc un rôle prépondérant dans la sécurisation environnementale du territoire national.

EnQuete