Contribution: UN MONDE PLUS JUSTE, PLUS ÉQUILIBRÉ, EST POSSIBLE

 

Il se disait que « Natura non facit saltum » : la nature ne fait pas de sauts ; il n’y a pas de discontinuité dans la nature ; il n’y a rien de nouveau sous le soleil. On peut reprendre pour soi ce dicton lorsque nous parlons du développement économique et social des pays africains.

Il existe, cependant, des différences de degré suffisamment importantes en toute chose, qui sont des différences de qualité qui méritent d‘être souligné.

Il en est ainsi des revendications pour plus de souveraineté politique et économique dans les pays d’Afrique où certains aspects du développement économique et social et de la résistance ont pris des configurations nouvelles : l’hostilité à l’égard des grands pays développés est plus grande : le sentiment d’avoir été lésé, plus manifeste aujourd’hui et qui existait auparavant à un degré aussi grand, de façon réprimée, l’est aussi.

Quoi qu’il en soit, beaucoup de nos pays exigent maintenant ensemble ce qu’ils demandaient individuellement (à part la décolonisation pour tous), c’est-à-dire, la souveraineté sur toutes les questions qui engagent réellement l’avenir de leur nation.

Des voix se libèrent, parfois timidement, parfois avec force et détermination, utilisant leur force économique, pour exiger des concessions que les jeunes États n’avaient pas obtenues par la requête ou la négociation. Oui, leur force économique ! Quel esprit lucide, en effet, pourrait ignorer un marché de plus d’un milliard de consommateurs, même pauvre ?

Mais comment aller vers le succès ? Comment lier la revendication pour un autre ordre international plus juste, à un nouvel ordre économique et social efficace, rationnel, éthique et juste à l’intérieur des pays et sur le continent ?

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