Périmètres maraîchers de SGO: une révolution silencieuse qui fait reculer les barrières de la pauvreté.

 

Incontestablement le front de la pauvreté et son corollaire l’insécurité alimentaire reculent au profit de celui de la création de richesse dans les villages directement impactés par le projet « OR » de SGO. Une dizaine de périmètres maraîchers y sont sous les projecteurs de l’actualité des bonnes productions de légumes oscillant entre 15 et 20 tonnes par périmètre et par campagne.

Un millier de femmes des principaux villages directement impactés par la mine de Sabodala s’activent quotidiennement dans des activités maraîchères. La compagnie a mis partout des périmètres d’un hectare, équipés de système goutte à goutte, de forage, et entièrement clôturés. Un ingénieur agronome spécialisé en la matière est recruté pour les encadrer, et le tour est joué. Les femmes réalisent de très bonnes productions de légumes comme ce fut le cas pour le gombo dont, au terme d’une campagne hivernale, les femmes ont récolté dans chaque périmètre entièrement semé de gombo 19 tonnes.

Plusieurs spéculations sont cultivées, allant du piment à l’aubergine en passant par la salade l’oignon, la laitue et autres. Chaque périmètre récolte en moyenne entre 15 et 20 tonnes de légumes toute spéculation confondue par campagne, et si l’on sait que deux campagnes sont annuellement réalisées par les femmes, qui ont d’ailleurs la possibilité d’en faire trois, il y a de quoi ne pas douter un seul instant que les barrières de la pauvreté vont à jamais reculer dans cette contrée. Par exemple le périmètre de Bransan a produit en une campagne 10.329 tonnes d’oignon, 2.1 tonne de choux, 1.6 tonne d’aubergine et 1.038 tonne de laitue.

« Même si je ne vends pas, je pourrais manger mes légumes  car nous n’en voyions même pas», ironisait une dame de Faloumbou, juste pour dire que les habitudes alimentaires ont aussi changé et que les menaces d’insécurité alimentaire sont maintenant renvoyées aux calendes grecques. SGO met également les pieds dans le plat quand il y a surproduction en achetant le surplus et les reste se vend comme du petit pain sur place, surtout le gombo dont on dit qu’il est très prisé en milieu malinké.

Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /