Cheikhna Keita, un jeune soucieux du devenir de la jeunesse Tambacoundoise

Par Boubacar Dembo Tamba / Tambacounda.info /

« Nous n’avons que Tambacounda » est devenu un slogan pour le jeune Cheikhna Keita, qui passe ses journées aux côtés des ses aînés journalistes, correspondants permanents dans les régions de Tambacounda et Kédougou. Cheikhna gère présentement les aspects techniques du cyber presse mis en place par les pisse copies officiant à Tambacounda.

cheikhna

Un beau jour du mois de mars, les gratte papiers qui venaient d’ouvrir un espace multi média au quartier « Liberté » se posaient mille et une questions sur le jeune présentant à leurs yeux le meilleur profil pour s’occuper de la gestion au quotidien des aspects techniques de l’espace multi média qu’ils venaient de lancer. Quand l’un d’entre eux avait prononcé le nom du jeune Cheikhna Keita, tous répondirent en chœur « Ah oui ! «. Et ce fut le branle bas à la recherche de l’oiseau rare. Chez lui, sis au quartier dépôt, Cheikhna n’y était guère. Nous fîmes un tour à l’atelier d’un spécialiste de la sérigraphie qu’il fréquente, et le trouvâmes sur place. Le jeune prodige en informatique taquinait la machine de ce dernier avec un doigté plus que rassurant. Nous venons de frapper à la bonne porte. Après quelques salamalecs d’usage, et quand nous avons fini de lui poser le topo, il réagit spontanément pour donner son assentiment. Depuis, l’inépuisable Cheikhna que votre fidèle serviteur appelle affectueusement « commandant » du fait de ses qualités intrinsèques de meneur d’hommes, n’a d’yeux que pour le cyber presse qu’il entretient comme qui le ferait pour une coccinelle. Cheikhna, dans tous les débats qu’il entretient timidement certes avec les confrères, fait souvent revenir Tambacounda. Pour lui, les pouvoirs publics centraux comme locaux « n’ont pas suffisamment mouillé le maillot pour Tambacounda qui pourtant, méritait mieux que cela, compte tenu de son statut de ville d’une région frontalière qui reflète, qu’on le veuille ou non, l’image du Sénégal » . Cheikhna se console souvent, « faute de moyens pour  sortir Tambacounda de l’étau de la pauvreté et du mal développement », de musique et de sport. « Commandant » se gave tous les jours de tubes de Fafadi qu’il dira porter dans son cœur pour « l’originalité de son style et les Vérités qu’il assène », laissera-t-il entendre. Il soutiendra avoir signé un pacte avec les confrères, pacte pour lequel Cheikhna dira aller jusqu’au bout. « J’ose espérer qu’ils m’aideront à davantage sensibiliser les jeunes pour qu’ils développent eux aussi des initiatives pendant qu’il est encore temps ».