Par Ousseynou Diallo / Tambacounda.info /
Cette ancienne élève à l’école primaire de Gourel Diadié est actuellement âgée de 22 ans. Fatoumata Diarra, native de Tambacounda qui pointe sur son mètre 50, est d’une beauté rare. "Diaba", comme l’appellent ses intimes, gère un salon de coiffure. Afin de montrer, dit-elle, qu’il y a de belle filles et dames dans la capitale orientale et qu’elles ont envie de le faire connaître à travers leurs cheveux. Elle est en passe de devenir une vedette dans son domaine de prédilection, dans sa ville natale.
Après avoir fait parler son talent durant ses trois années d’études des 24 matières de la coiffure au centre de formation professionnelle Ndéye Astou Athie à Rufisque, Fatoumata Diarra, a dû faire preuve de créativité pour espérer convaincre la directrice du centre de formation de la coiffure. Ainsi fait, le choix de la patronne de Ndéye Astou Athie s’est porté sur elle, grâce à son don pour la réalisation de coiffures qui ne laissent personnes indifférent dans la vieille ville de Mame Coumba Lamb. Un succès éclatant n’a pas tardé à pointer chez cette coiffeuse qui est rapidement retournée au bercail pour étrenner son salon de coiffure qu’elle baptisera « Salon Fatoumata Bintou Rassoul» sis au quartier Médina Coura, juste à coté des HLM 2. Les chefs d’œuvre qu’elle présente ont fini d’impressionner plus d’un millier de jeunes filles, femmes… Spécialiste dans tous les genres de coiffures, Diaba est particulièrement à l’aise dans le traitement des cheveux, les tresses, la pédicure, la manucure, les soins du visage et les différentes formes de chignons. Le professionnalisme est la marque de celle qui, en pratiquant dès son plus jeune âge la coiffure, avait poussé sa famille à l’encourager et l’orienter vers les écoles de coiffures. Son seul rêve aujourd’hui, c’est de faire des coiffures à l’étranger. La « reine » des têtes mérite qu’on lui tire son chapeau ! Dans le sillage de certaines de ses aînées qui font bonne figure dans certains coins de la ville. Cette jeune fille aux doigts d’or n’aura aucun complexe pour bousculer la hiérarchie avec le ferme espoir de réaliser un grand coup un jour (Présidente de l’organisation de l’élection miss régionale). Mission difficile mais pas impossible pour qui connaît cette jeune fille d’une splendeur accentuée d’une beauté rare et d’un regard de biche. Son ancien maître à l’école Gourel Diadié, déclare : "On est pas surpris, ce n'est que la confirmation de ce que l'on a toujours pensé d’elle". A l'arrivée, Diaba a conquis plusieurs car elle aime se donner à fond, dans son domaine de prédilection. Bon vent Diaba.
