Soro Gueye : Un jeune homme aguerri dans la construction

Par Assane Diallo / Tambacounda.info /

Un jeune entrepreneur dans la cour des grands

Même s’il compte déjà à son actif de prestigieuses réalisations comme les constructions des cases des tout-petits de Camp Navétane, Sinthiou Malém, Kothiary et Baba Garage à Diourbel, la réhabilitation du Pont de Médina Coura  et la toute nouvelle salle de création d’activités créatrices de Moriba Diakité entres autres, Mansour Gueye alias Soro estime encore long le chemin du succés. Ce jeune tambacoundois vient renforcer le potentiel de l'expertise locale.

Mansour

 

Il refuse notamment, comme beaucoup le font aujourd’hui promptement, de s’affubler du titre d’ « ingénieur » en bâtiment ». Histoire de rester modeste mais aussi de respecter les normes qui veulent que l’on puisse acquérir ce titre après seulement plus de dix années d’expérience. Ce dont l’ancien étudiant en génie civil de l’école Asafin à Dakar est encore loin. Ces expériences avec son papa (Modou Gueye Mansour) et différentes réalisations sont tout de même à faire figurer dans son CV. Le jeune Soro Gueye a été apprenti dans l’entreprise de son père, après avoir refusé d’aller continuer ses études. Le jeune homme avait déjà la construction qui coulait dans ses veines. Sa première réalisation après que son père lui a légué tout son arsenal de travaux fut la réhabilitation du pont de Médina Coura sur la route qui mène vers l’ancienne gare routière en quittant le carrefour « Abdou Cissokho ». C’était en 1999. Mansour de son nom à l’état civil a des références pratiques sures. Théoriques aussi parce qu’il s’inspire de son Papa et maitre. Le jeune entrepreneur compte dans son portefeuille de collaboration, de coaching, de réalisation et de construction des cases des tout-petits de Camp Navétane, Sinthiou Malém, Kothiary et Baba Garage à Diourbel, de l’école de formation Dalaba du projet Niokolo-Badiar pour un budget de 400 millions, du Pont Djité en 2007 que le premier ministre en son temps Macky Sall lui a confié, la toute nouvelle salle d’audience du tribunal régional de Tamba et aussi la toute nouvelle salle de création d’activités créatrices de Moriba Diakité, inaugurée il y a quelques semaines. Soro voudrait tout étoffer davantage. Au point, de « prier pour entrer dans l’antichambre du gros lot » non pas coupe t-il tout de go, «  simplement pour monnayer ses talents » mais pour « aider à rectifier beaucoup de choses ». Car «  le laisser dans ce milieu de la construction pour un non respect des normes frappe durement les professionnels et doit se faire dans les règles de l’art » et des «  conseils dont l’utilisation à bon escient du délai souvent fixé peut donner de bons résultats ». Tambacounda.info souhaite bonne route à ce jeune talent du bâtiment qui a déjà était béni par son père qui aime dire à qui veut l'entendr: " si j'avais un ticket d'entrée pour le paradis, je le délivrai à Soro sans hésiter, tellement je suis content et fier de lui".
Bonne continuation Soro et vive l'expertise locale.